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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 13:14

 

 

 

kongoTimes!

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image Manifestation - Les Combattants brandissent les T-shirts à effigie du président «Joseph KABILA» saisi lors d'un sit-in à Paris.

 

Les Patriotes de la Résistance Congolaise (PRC), communément appelé « Les Combattants », ont mis en déroutent le soi-disant producteur congolais BADIBANGA alias Badivé et sa clique, à Paris ce 24 août 2013 lors de son sit-in qu'il a organisé. Les T-shirts à effigie du président «Joseph KABILA», Hyppolite KANAMBE de son vrai nom, qu'ils avaient porté ont été déchiré et saisi par « Les Combattants ». 

Malgré la forte présence policière pour protéger le soutien à «Joseph KABILA», « Les Combattants » ont détourné l'attention de cette dernière et ont mis en place une stratégie qui leur a permis de rentrer au milieu d'eux et ont passé à tabac les quelques 5 militants de «Joseph KABILA».

Soutien à «Joseph KABILA» : Badivé et sa clique tabassé à Paris [Vidéo I]

Soutien à «Joseph KABILA» : Badivé et sa clique tabassé à Paris [Vidéo II]

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 09:19

 

   Pour mémoire  

30/07/2013 à 18h:40 Par Trésor Kibangula
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Vidéo YouTube de l'adresse du général Ndenguet à Brazzaville. Vidéo YouTube de l'adresse du général Ndenguet à Brazzaville. © Capture d'écran/J.A.

Une vidéo circule sur les réseaux sociaux, montrant le général Jean-François Ndenguet, directeur général de la police du Congo-Brazzaville, tenir des propos scandaleux contre les Congolais de la RDC.

Le sujet dérange sur les deux rives du fleuve Congo. Une vidéo mis en ligne sur Youtube et relayée sur les réseaux sociaux depuis le 27 juillet montre le général Jean-François Ndenguet, responsable de la police au Congo-Brazzaville, en train de tenir des propos scandaleux à l’endroit des Congolais de la RDC, particulièrement les Kuluna, ces gangs de Kinshasa qui se seraient exportés à Brazzaville.

« Notre problème n’est pas le contrôle des Ouest-Africains. La lutte que nous menons, c’est contre les Kuluna. (…) Que ces Zaïrois [Congolais de la RDC, NDRL] aillent semer des troubles dans leur pays. Ici chez nous, nous n’en voulons pas. C’est pourquoi, ces Zaïrois, nous allons commencer à les tuer ! », argue, en lingala, Jean-François Ndenguet  devant une foule acquise qui applaudit chaque phrase du général.

Selon le journal Le Potentiel paraissant à Kinshasa, le responsable de la police du Congo-Brazzaville, a tenu ses « propos criminogènes à caractère xénophobe » lors de sa « tournée dans un des quartiers populeux de Brazzaville ». Le quotidien congolais s’inquiète du « silence des autorités du Congo-Brazzaville sur ce dérapage verbal » et dit attendre toujours « la réaction officielle de la RDC ».



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Vidéo : quand Jean-François Ndenguet, chef de la police congolaise, dérape | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook

 

Affaire NDENGUET

« Makambo ya ba contrôle na ba Ouest-Africain ezali te, la lutte topesi tokosala lutte contre ba kuluna. Nyien nyien moto oyo boyebi azali kuluna ba zaïrois wana, bakende kosala mobolu na Kinshasa epai na mboka na bango. Tolingi bango lisusu awa te. Yango wana ba Zaïrois wana biso tokoboma bango. Toyokani bien ? » Paroles du Général NDENGUET.

Kuluna : phénomène né à Kinshasa depuis quelques temps, regroupant des jeunes voyous ou marginaux en gangs ultra-violents espèce des bandes de guerriers. Au départ ils se battaient spécialement entre bandes rivales en usant de toute sorte d’armes blanches(des bouteilles, des machettes, des bâtons, des couteaux, des barres de fer…). Ils circulent toujours par plusieurs dizaines ou centaines pour pouvoir s’imposer sur des gangs adverses. Opèrent des Vols, agressions à la machette sur fond de misère sociale... La police supposée anti-kuluna a bien du mal à endiguer cette délinquance et le gouvernement de la RDC reconnait que c’est un fléau impossible à contenir. Les kulunas, pour la plupart sont des anciens enfants des rues.

Depuis quelques années ce phénomène a commencé par opérer au vu et au su de tout le monde par une espèce des descentes punitives d’une bande de voyous d’un quartier contre une autre bande d’un autre quartier. Et après ils ont étendu leur forfait lorsqu’ils ont commencé à dépouiller les paisibles citoyens se trouvant sur leur chemin,  avant d’atteindre le lieu de confrontation, de tous les biens et se mettaient à vandaliser les véhicules des passants.

L’état n’ayant pas pris la mesure de ce phénomène, il a évolué en un système de vol et de raquette autour de ces bandes organisées, constituées spécialement des jeunes voyous, fumeurs des drogues dures ou de ses dérivées ou encore des liqueurs fortes vendues à vil prix à Kinshasa (soupou ne tolo).      

Et aujourd’hui le mal est devenu très profond. Le KULUNA constitue un danger permanent pour la sécurité des personnes et de leurs biens. Issus des familles pauvres, aidés par l’absence d’un véritable Etat de droits, ces jeunes sèment la peur et la désolation dans la population. On en cherche plus, les Kulunas sont partout présents à travers toute la ville de Kinshasa. Le drame a fini par être intégré dans la vie des Kinois comme ils ont pu le faire pour d’autres maux. Profitant du manque constant de l’électricité à Kinshasa, ces jeunes désœuvrés ravissent de l’argent, des téléphones, des bijoux et autres biens précieux de passants.

Rassurés de la passivité, sinon de la complicité des policiers supposés assurer la sécurité dans certains lieux publics, les Gangs ne craignent plus une intervention de certains témoins gênants. Pour une tentative de vol dénoncé à temps, ils ne manquent pas de menacer et même d’agresser tous ceux qui ont fait capoter le coup. C’est cela qui révolte plus d’un dans la ville de Kinshasa que l’on surnomme à tort ou à raison « la ville des kuluna et des shegués », parce qu’ils opèrent au vu et su de tout le monde et des forces de l’ordre, sans être inquiétés le moins du monde.

Posons-nous la question de savoir si réellement les kulunas zaïrois tel que nous venons de l’expliquer existent-ils réellement en République du Congo ? Dans la mesure où il faudrait que les bandes entières des voyous de Kinshasa puissent traverser le fleuve afin de se constituer en gangs pour pouvoir opérer dans la ville avec la bénédiction ou la complicité de la police locale.

 

Comme souvent, lorsque les régimes dictatoriaux ne sont pas menacés dans leur propre existence ils souffrent de la cécité sur tout ce qui arrive à leur peuple.

En novembre 2012 les images des policiers congolais (Congo-Brazzaville) entrain de déshabiller deux jeunes congolaises (RDC), les images que les tortionnaires ont eux-mêmes postées sur la toile avaient fait le tour du monde. La suite de cette scène est connue même si elle n’a pas été filmée car les deux filles ont connu le viol en réunion par tous les policiers en service. Un ancien policier, aujourd’hui réfugié en France parle d’une habitude depuis quelques temps ancrée dans tous les policiers qui font des patrouilles dans la nuit à Brazzaville. Le viol en réunion des policiers sur les filles de Kinshasa et confirme que si NDENGUET est resté muet à la publication de ces images des policiers sur les deux filles c’est parce qu’il sait que ça se passe toutes les nuits. Et confirme que parmi les policiers violeurs des jeunes filles Kinoises certains pour la plupart sont ses petits de confiance(ses proches). 

Récemment c’est le tour de la Garde républicaine du Président SASSOU de faire son show en dénudant les femmes congolaises(RDC) qu’elle présente comme étant des prostituées en mettant leur film sur la toile. Et toujours pas des sanctions officielles avérées de la part de la hiérarchie qui relève du pouvoir discrétionnaire du Président de la République lui-même.   

Et voilà qu’aujourd’hui, le Général NDENGUET en appelle à son tour et publiquement au meurtre des Zaïrois en utilisant les mots que le commun des congolais aimerait bien entendre de leurs dirigeants pour passer à l’acte. Et le Général sait très bien qu’en prononçant ces mots les congolais(de la République du Congo) ne feront pas de distinguo entre le Kuluna Zaïrois et le Zaïrois tout court dans les rues de Brazzaville ou d’ailleurs. Déjà, le fait de dire ‘’ Zaïrois’’ le Général NDENGUET sait lui-même le mépris que porte ce qualificatif en République du Congo et en a pesé les conséquences.

Edouard ETSIO, écrivain congolais le dit bien dans son livre intitulé : CONGO 2000, Etat des lieux, publié chez l’Harmattan à la page 193 « Au début des années 80 après le boum pétrolier qui finit par accélérer la récession économique, le pouvoir chargea un griot émérite pour amuser et distraire le public. Les recettes pétrolières étaient si considérables et la redistribution du produit national brut si faible qu’il fallut trouver un subterfuge pour faire passer la pilule auprès des ménages congolais. Ce furent les contes et les légendes de la brousse qui servirent d’opium du peuple. Georges EMBANA, membre du Parti congolais du Travail et Animateur à la Voix de la Révolution congolaise créa une émission radiophonique qu’il intitula LISAPO. L’émission consistait à conter en langue nationale les légendes du folklore congolais. Les talents du narrateur étaient si bons qu’en dehors des chroniques nécrologiques, son émission réalisait le meilleur audimat. Infatigable, EMBANA occupa la radio et la télévision au cours de trois émissions respectives : LISAPO, KEBA NA CAMERA et NZELA YA QUINQUENNAT. La popularité internationale de l’émission LISAPO (conte) valut à son animateur une invitation à Kinshasa où il réussit l’exploit de remplir un stade de football à l’occasion d’une émission publique. Comme nous étions loin de la guerre des ondes entre les deux pays ! De toutes les émissions de Georges EMBANA, KEBA NA CAMERA (méfiance à la caméra !) fut la plus politiquement incorrecte. Elle visait à désigner les ressortissants zaïrois de Brazzaville comme les boucs émissaires de tous les malheurs des congolais (vol, prostitution, vandalisme, escroquerie etc…).

Sa propagande xénophobe porta tellement des fruits que sous Lissouba le pire arriva. Incapable de gérer ses propres contradictions, le régime Lissouba expulsa les Zaïrois du territoire congolais. Le bateau affrété pour amener les malheureux à Kinshasa fit naufrage au port de Brazzaville. Bilan une centaine de morts et plusieurs disparus ». C’est l’effet que le Général NDENGUET recherche aujourd’hui. 

Est-ce-que le Général NDENGUET a-t-il vu dans les rues de Brazzaville des gangs des zaïrois voyous circulés, tenant dans leurs mains toute sorte d’armes blanches (couteaux, barres de fer, machettes…) se diriger vers un autre quartier ou arrondissement de Brazzaville dans le but d’aller attaquer une autre bande ? Et au passage ravir les biens des paisibles citoyens Brazzavillois? Parce que c’est ça le KULUNA de Kinshasa. Le Général NDENGUET n’a pas montré les images de ce type de banditisme à Brazzaville.

Ou c’est le vol d’un individu zaïrois isolé ou de deux ou trois personnes originaires de Kinshasa soit-il organisées en bande de malfaiteurs qui devrait constituer pour le Général NDENGUET l’existence du phénomène KULUNA dans Brazzaville qui suffirait pour appeler au meurtre des Zaïrois ? Certes, le but du Général serait peut-être de faire sa publicité en cherchant à opposer des jeunes congolais de Brazzaville aux congolais de Kinshasa vivant sur leur territoire, mais  NDENGUET ne se serait-il pas trompé de cible ? 

Voilà qu’après les déclarations du Général NDENGUET, l’effet recherché par ce dernier a fait des victimes. Certains congolais dans plusieurs départements sont passés à l’acte en posant des actes criminels sur les citoyens congolais(RDC) vivant au Congo-Brazzaville. Nous pensons que ces victimes de l’intolérance raciale perpétrée sur ordre du Général NDENGUET qui viennent de voir leur plainte déclarée recevable par les Tribunaux belges méritent notre soutien et ceci éviterait peut-être aux déclarations du Général Ndenguet de faire des nouvelles victimes.

Bruxelles, le 19/08/2013

 

      Pour la FCI

Coordinateur Général

   Babi BALUKUNA

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:53

 

La voix de l'Amérique 24/08/2013--7:52

 

 

(La Voix de l'Amérique 24/08/2013 - 07:52)De nouveaux affrontements ont éclaté entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles et M23 dans l’est de la RDC, après une accalmie de trois semaines. Les troubles ont commencé mercredi soir à l'extérieur de la ville de Goma et se poursuivaient jeudi. Chaque partie a rejeté la responsabilité des combats sur l'autre. Le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, accuse les rebelles d’avoir initié l'attaque, et souligne que l'armée a eu le dessus. Néanmoins, le porte-parole du M23, Kabasha Amani, a déclaré de son côté que les tirs ont éclaté après que des FARDC eurent commencé à se rassembler près des positions rebelles et eurent lancé des incursions. Le correspondant de la Voix de l'Amérique (VOA) à Béni, Nicaise Kibel Bel Oka, évoque un "dialogue de sourds" entre les FARDC et le M23. Il s’agit des premières grandes hostilités entre les deux parties depuis que l'armée a bombardé les positions du M23 en juillet, repoussant les rebelles à quelques kilomètres de Goma. Le M23 a pris brièvement le contrôle de Goma en 2012 et contrôle toujours certaines parties de la province du Nord-Kivu. - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/nouveaux-affrontements-pres-de-goma-en-rdc#sthash.lKkneScl.dpuf

 

(BBC News Africa 24/08/2013 - 09:50)

 

UN troops in the Democratic Republic of Congo have launched an offensive, shelling positions held by rebels near the eastern city of Goma. The UN was responding to shelling from M23 rebels on Goma on Thursday, a UN spokesman said. Congolese officials say five civilians in the city died. A M23 spokesman told the BBC it had not attacked the city, blaming the army for provoking the fighting. A new UN intervention brigade is deploying to the area to tackle rebels. It has a mandate to neutralise and disarm rebel fighters.

(Xinhua 24/08/2013 - 09:22)

La République démocratique du Congo (RDC) a accusé le Rwanda, son voisin, de bombarder la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est). Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a déclaré vendredi lors d'un point de presse tenu à Kinshasa que 11 obus étaient tombés jeudi après-midi dans divers quartiers de la ville de Goma.

(RFI 24/08/2013 - 08:46)

Dans l'est de la République démocratique du Congo, les combats entre les forces congolaises et le M23 se sont poursuivis ce vendredi 23 août, à une quinzaine de kilomètres de Goma. Les Casques bleus sont désormais engagés aux côtés de l'armée congolaise, selon le porte-parole militaire de l'ONU. Décision prise jeudi après que plusieurs obus ont touché la capitale du Nord-Kivu.

(AFP 24/08/2013 - 07:55)

GOMA , 24 août 2013 (AFP) - Deux personnes ont été tuées par la chute d'un obus, samedi sur un faubourg de Goma (est de la République démocratique du Congo), trois jours après la reprise des affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. Selon ces sources, deux autres obus sont tombés près de la ville, dont l'un sur le camp de réfugiés de Mugunga 3, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Goma, mais aucun bilan n'y a encore été établi

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:37

 

 

 

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image 16 Février - La police de KABILA arrête un manifestant catholique devant l'église St Joseph de Matonge

 

Témoignage des femmes paysannes qui ont assisté à l’arrestation du député national Léon Mulumba à Kingabwa : « Nous étions en train de faire ds champ. Directement les policiers ont surgi. Ils ont commencé à nous menacer, afin que nous évacuions du site car, selon eux, le site est vendu. Donc il est interdit d’y faire des champs. Nous leur avons dit : ‘Non, nous ne quitterons pas ce site qui nous aide à vivre avec nos enfants et grâce auquel les enfants étudient’. Ils ont insisté pour nous chasser. C’est alors que nous avons couru vers l’honorable [député] afin de venir plaider notre cause. Aussitôt arrivé, l’honorable n’avait encore dit mot que les policiers l’ont encerclé. Du coup, ils ont commencé à le tabasser sauvagement. Ils ont déchiré ses habits au vu et au su de la foule. Ça nous a étonné de voir des policiers humilier un élu du peuple. C’est du jamais vu, c’est très choquant », a raconté une cultivatrice sur le site.

 

Poursuivi pour cous et blessures, le député national Léon Mulumba, membre du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), parti au pouvoir,  s’est évadé du cachot du parquet de la commune de Matete à Kinshasa  mercredi 21 août tôt dans la matinée, a-t-on appris des sources judiciaire.

Il était détenu depuis la veille dans la soirée et selon le procureur de la République près le parquet de Grande Instance de Matete qui a donné cette information, ce député du PPRD a été arrêté le mardi par des policiers après avoir tabassé l’un des leurs et endommagé un véhicule de la police.

 

Le procureur a précisé que ce député est poursuivi pour coups et blessures volontaires, destruction méchante et incitation à la violence, car ce député aurait également incité des femmes maraîchères à violenter des policiers.

Mais les femmes paysannes qui ont assisté à l’arrestation de l’élu à Kingabwa contestent cette version des faits. Mais l’une d’elles a confié à Radio Okapi que le député a été tabassé par des policiers venus chasser des femmes qui cultivent sur un site de ce quartier de Kinshasa.

 

« Nous étions en train de faire ds champ. Directement les policiers ont surgi. Ils ont commencé à nous menacer, afin que nous évacuions du site car, selon eux, le site est vendu. Donc il est interdit d’y faire des champs. Nous leur avons dit : ‘Non, nous ne quitterons pas ce site qui nous aide à vivre avec nos enfants et grâce auquel les enfants étudient’. Ils ont insisté pour nous chasser. C’est alors que nous avons couru vers l’honorable [député] afin de venir plaider notre cause.

Aussitôt arrivé, l’honorable n’avait encore dit mot que les policiers l’ont encerclé. Du coup, ils ont commencé à le tabasser sauvagement. Ils ont déchiré ses habits au vu et au su de la foule. Ça nous a étonné de voir des policiers humilier un élu du peuple. C’est du jamais vu, c’est très choquant », a raconté une cultivatrice sur le site.

 

La famille de Léon Mulumba dit être à la recherche du député. Sa mère dit ne pas comprendre comment son fils ait disparu du cachot du parquet bien gardé sans l’aide de quelqu’un d’autre et trouve cette fuite annoncée louche et pense qu’elle masquerait une idée  de nuire à son fils qu’elle réclame.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:32

 

 

 

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image Joseph KABILA et Jean-Pierre BEMBA

 

C’est véritablement un marché des dupes au Palais du Peuple, je dirai même plus des Dupont-Duponts, le CameLéon Kengo vient de se faire rouler par la Majorité Présidentielle, ses pions du « Grand Equateur », Bomanza, Lisanga Bonganga… sont neutralisés, envoyés au banc de touche. Kengo a sous estimé la force des ténors, les caciques de la MP, il a mal évalué le système de jeu de Joseph Kabila, « Le Grand Equateur » vient de donner le pouvoir absolu au Raïs. C’est au marché que l’acheteur se laisse entrainer le plus facilement. Avons-nous réellement en RDC des hommes politiques ou des badauds en politique.

 

Je pensai à tout, sauf une alliance Bemba-Kabila (MLC-PPRD) contre le Peuple Congolais. Le secrétaire général du MLC est prêt à rejoindre la MP de Joseph Kabila, « la politique de la chaise vide ne paie pas, surtout quand la table est pleine pense t-il. En effet, la grande défense de la MP au Palais du Peuple, composée de Lutundula, Mende Lambert, Aubin Minaku ont déjoué le plan de Léon Kengo, la formation d’un gouvernement d’union nationale. A la place, la MP propose, après les concertations nationales, la formule « MP XXL » c'est-à-dire une majorité extra large incluant le MLC, ATD de José Makila, société civile proche et Diaspora proche de Kabila avec Thomas Luhaka à la primature, Ruberwa Azarias et ses frères du M23 à la Défense Nationale. Ce choix crée un malaise entre les Pro-Boshab du PPRD qui envient aussi ce poste et le camp de Minaku.

Ce sont des traîtres, ces Honorables ?

Mais je ne leur donne pas tort. Je préfère donner tort à moi-même, aux congolais, à vous tous, que de donner tort à de si honorables députés et sénateurs. Chers compatriotes, ceux qui ont choisi l’injustice, l’impunité en crachant sur les 6 millions de morts sont des gens honorables ; bien que je ne devine pas les raisons privées qui hélas ! Les ont incités à agir ainsi ? Des Hommes comme Lutundula, José Makila, Professeur Mampuya, ce sont des hommes  sages et honorables, qui, sans aucun doute, vous fourniraient des explications de leurs actes.

 

Mon grand  regret, est que je n’ai pas l’estime et considération de Martin Fayulu ni l’éloquence de Vital Kamerhe ni le pouvoir de parole d’Etienne Tshisekedi pour enflammer le sang des congolais. Je me contente simplement d’écrire, de parler franchement comme m’a recommandé le Seigneur, de vous dire ce que vous savez vous-mêmes. Regardez les blessures de nos mamans à l’Est, ces pauvres bouches muettes, et dites-leur de parler pour moi ! Si j’avais l’estime de Fayulu, si j’étais Tshisekedi, vous aurez ici les écrits du Lider Maximo qui soulèveraient vos esprits, donneraient à chaque blessure de congolais une vois capable d’émouvoir les pierres comme celles qu’avait tenu Armand Tungulu et de les faire se lever pour la révolte. Si j’avais le leadership d’Etienne Tshisekedi je serai un Hub, un domino, capable de partager la grande colère des jeunes de Goma à tous les congolais.

 

Mes amis, il est temps d’agir, le Congo se meurt ! Barrons la route à ces traitres. Le mal que font les hommes vit après eux, et continuera à faire mal. La démocratie en RDC n’est pas synonyme de « qui perd-gagne » où les gagnants laissent la place aux perdants. Renversons la vapeur, les gagnants doivent récupérer leur place.

 

Yves Kongolo

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:27

 

 

 

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image Prostitution - Une prostituée exhibe ses seins

 

Dans les bas quartiers de Kinshasa où la fréquentation des hôtels appropriés relève d’une prouesse pour des gagnes-petits, ceux-ci ont fini par trouver la parade. Les « Kuzu » leur servent d’exutoire pour noyer leur appétit sexuel à peu de frais. Un abonné de ces lieux secrets raconte : « Pour un 1000FC ou un 2000FC, je peux me taper une soirée entière avec ma partenaire ». Au quartier 20 mai près du stade Tata Raphaël, les Kuzus pullulent. Les« shégués », ces enfants de la rue ayant quitté leurs familles, ont érigé des gîtes à l’aide d’amas des trucs récupérables.

La prostitution y est aux antipodes de la décence la plus élémentaire. Des clients orientés vers ces « Kuzus » s’en sortent souvent dépouillés de leurs biens. On le surnomme Mackenzie, c’est une sorte de steward d’un Kuzu bien connu « des initiés naturellement « de la commune de Lingwala. « la bière est à 1500 FC au lieu de 1.300 FC et vous devez en acheter deux, une pour votre partenaire aussi, et vous avez tout votre temps pour être en intimité », assure-t-il ce soir-là à un client.

Les « Kuzu » facilite la prostitution à Kinshasa

 

 

Kuzu, substantif qui ne dit pratiquement rien aux non initiés. Mais ce terme renvoie un mode de vie stigmatisant de la société kinoise. Les Kuzu emplissent les quartiers populaires de la capitale de la RDC. Ce sont de nouveaux havres de sexe à bas prix.   Le phénomène prend des allures sérieuses à Kinshasa. Dans un coin obscur, ouvert ou couvert, des couples se livrent à des fantasmes sexuels, peu importe l’inconfort de l’endroit. C’est une sorte de version dégradante de maisons de passe que l’on retrouve dans les quartiers populaires de Kinshasa qui reçoivent sous le couvert de l’anonymat des couples de toutes les couches sociales qui se veulent discrets.

 

Dans les bas quartiers de Kinshasa où la fréquentation des hôtels appropriés relève d’une prouesse pour des gagnes-petits, ceux-ci ont fini par trouver la parade. Les « Kuzu » leur servent d’exutoire pour noyer leur appétit sexuel à peu de frais. Un abonné de ces lieux secrets raconte : « Pour un 1000FC ou un 2000FC, je peux me taper une soirée entière avec ma partenaire ». A Kingabwa, quartier de la commune de Limte, où il réside, il fréquente régulièrement un « Kuzu » situé sur le la route Poids lourd. Avec sa pute d’un soir, Pablo n’a généralement pas du mal à repérer le site dissimulé derrière des arbustes et des mauvaises herbes.

 

Un gardien monte la garde et semble reconnaitre ces clients… les initiés. C’est une cabane couverte par des cartons, des bâches, des tôles usées, des plaques et des reliquats des planches. Le temps de glisser la monnaie à la sentinelle et le tour est joué ; pas de lumière, dans le noir, des couples. « Nous nous retrouvons souvent par dizaines. Chacun s’occupe de ses oignons. Tout est fait dans le noir. Difficile de dévisager votre voisin immédiat », confie un autre « Kuziste ». Et tout se passe sur des chaises en plastique, dans un silence troublé par de petits grognements de plaisir et des respirations, on ne peut plus contrôlés, pour ne pas trop attirer l’attention des autres couples sur soi. L’anonymat règne en maître dans ces coins sexuels perdus.

Prostitution à Kinshasa

Même en plein ébat sexuel, les couples ont toujours l’œil rivé sur les vêtements, ou mieux, les dessous. Une main baladeuse peut toujours passer par là, scène apocalyptique traduisant le niveau de perversion qui gangrène Kinshasa. Au quartier 20 mai près du stade Tata Raphaël, les Kuzus pullulent. Les« shégués », ces enfants de la rue ayant quitté leurs familles, ont érigé des gîtes à l’aide d’amas des trucs récupérables. La prostitution y est aux antipodes de la décence la plus élémentaire. Des clients orientés vers ces « Kuzus » s’en sortent souvent dépouillés de leurs biens.

 

On le surnomme Mackenzie, c’est une sorte de steward d’un Kuzu bien connu « des initiés naturellement « de la commune de Lingwala. « la bière est à 1500 FC au lieu de 1.300 FC et vous devez en acheter deux, une pour votre partenaire aussi, et vous avez tout votre temps pour être en intimité », assure-t-il ce soir-là à un client. Mais quelques minutes après, quatre policiers entrent en trombe dans le Kuzu et embarquent quelques couples surpris en plein ébat dans le noir. C’est la débandade dans le Kuzu. Mackenzie se dérobe, mais revient quelques minutes après la rafle de la police. « Ces policiers ont besoin d’être soudoyés pour nous laisser tranquille. Car, les hôteliers se seraient pleins au près de l’autorité communale de la diminution du nombre de leurs clients qui semblent se contenter des Kuzu », indique le steward.

 

En fait, les Kuzus reçoivent tout le monde, allant des autorités du pays aux plus petits gagne-pains. « Il n’y a point de sagesse en dessous de la culotte », dit l’adage. Les tenanciers de havres de sexe bon marché font fortune. Ainsi va la vie à Kinshasa.

 

[Martin M. ]

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 07:32

 

 

 

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image Etienne TSHISEKEDI

 

Tshisekedi a une grande surface sociologique en termes des millions de fidèles sympathisants mobilisables en un tournemain. C'est indiscutable, il s'agit d'un grand leader politique. De ce fait, sa popularité est incontournable dans la mobilisation de la population comme actuellement contre les menaces de balkanisation, ce qui est l'objectif principal des Concertations nationales. C'est à cause de cette popularité  qui le rend incontournable dans tout schéma de recherche de la cohésion nationale que le Président congolais Denis Sassou a tenté de le recevoir à Brazaville afin de le convaincre de prendre part aux Concertations nationales dont il est préssenti médiateur.

Un autre regroupement de l'Opposition parlementaire qui se dit proche de Tshisekedi et qui est de l'obédience du Conclave de Limete n'a pas encore décidé de prendre part ni aux Concertations nationales ni à un éventuel Gouvernement d'union nationale. Il a posé des préalables au présidium qui est la modification de l'Ordonnance présidentielle convoquant les Concertations nationales.

 

Gouvernement d’union nationale, nous y voilà. L’absence du paratage du pouvoir aux Concertations nationales, cette idée ne germe plus dans les esprits de la classe politique toutes tendances confondues même dans certaines organisations de la Société civile, mais elle s'impose désormais comme une piste incontournable.

 

On estime là qu'il n'y a que la formule de gestion par tous des affaires de l'Etat qui peut créer et consolider la cohésion nationale dont les Congolais ont tant besoin pour conjurer la menace de balkanisation de fait d'une partie du Nord-Kivu par le Rwanda, via le M23. Si tel n'était pas le cas, la guerre n'aurait pas pris autant de temps en consommant entièrement sa première année pour commencer, mine de rien, la seconde.

 

Il faudra y ajouter les 9 mois d'infertiles négociations à Kampala qui n'ont jusqu'ici produit qu'une grosse souris. Il n'y a donc qu'une forte cohésion nationale pour y faire. Tous mobilisés dans un même gouvernement, celui d'union nationale. C'est l'Ufc Léon Kengo Wa Dondo, Président du Sénat et membre du présidium des Concertations nationales qui a courageusement affirmé la nécessité d'un gouvernement d'union nationale pour des raisons déjà évoquées.

A la majorité présidentielle c'est Cherubin Okende, membre du comité politique qui a donné des arguments-massues de

 l’incontournabilité d’un projet de Gouvernement d’union nationale dans le contexte actuel.

 

A l'Opposition le député Lumeya, le Mlc Thomas Luhaka et même le Rcd/K-ML Antipas Mbussa Nyamwisi qui est revenu à Kinshasa pour  prendre part aux Concertations tout en rejetant toute collusion avec le M23 dont certains l'accusaient sans preuve. Tous soutiennent l'avènement du gouvernement d'union nationale.

 

Cependant cette formule a une implication sur le cadre institutionnel actuel. A commencer par la Constitution qui sera caduque dans certaines de ses dispositions qu'il faudra donc réviser pour l'adapter à la situation actuelle. Le gouvernement d'union nationale entraine donc la modification de la Constitution. Ce chargement va déboucher sur un nouvel ordre politique qui est la transition avant de nouvelles élections.

 

Tout le monde y compris Joseph Kabila pourra y compétir car il ne s'agit plus du tout de la IIIème République mais d'une République de transition où on repart à zéro.

Si donc les Concertations débouchent effectivement sur ce schéma d'un gouvernement d'union nationale, le leader de l'Udps est obligé d'y prendre part. Car on ne peut imaginer la moindre cohésion nationale avec l'Udps qui resterait en marge. Pas de cohésion possible. Les champions de la balkanisation comme Paul Kagame et Kaguta Museveni sableraient du champagne avec une telle fracture dans la société congolaise où les leaders sont incapables de parler d'une seule voix.

RECHERCHE DE LA COHESION NATIONALE

Tshisekedi a une grande surface sociologique en termes des millions de fidèles sympathisants mobilisables en un tournemain. C'est indiscutable, il s'agit d'un grand leader politique. De ce fait, sa popularité est incontournable dans la mobilisation de la population comme actuellement contre les menaces de balkanisation, ce qui est l'objectif principal des Concertations nationales.

 

C'est à cause de cette popularité  qui le rend incontournable dans tout schéma de recherche de la cohésion nationale que le Président congolais Denis Sassou a tenté de le recevoir à Brazaville afin de le convaincre de prendre part aux Concertations nationales dont il est préssenti médiateur. Un autre regroupement de l'Opposition parlementaire qui se dit proche de Tshisekedi et qui est de l'obédience du Conclave de Limete n'a pas encore décidé de prendre part ni aux Concertations nationales ni à un éventuel Gouvernement d'union nationale. Il a posé des préalables au présidium qui est la modification de l'Ordonnance présidentielle convoquant les Concertations nationales.

 

En réalité, cette demande qui est logique devrait trouver porte ouverte. L'Ordonnance elle-même est déjà dépassée par les derniers événements qui sont par exemple la création du comité préparatoire et du Médiateur qui ne sont pas prévus dans le texte. Le Comité composé de 31 membres a été mis sur pied vendredi dernier en l'absence de ces partis politiques dont les places sont restées vacantes. Après analyse, on se rend compte que c'st Léon Kengo Wa Dondo qui a su tirer les marrons du feu.

 

Lorsqu'il est désigné au présidium par  Ordonnance présidentielle alors que son parti, l'Ufc, a signé la déclaration du Conclave de l'Opposition qui rejette l'idée même du présidium, c'est une fatwa en règle qui a été décrétée contre sa personne par ses pairs de l'Opposition l'accusant de traitre à la solde de la majorité. A ce propos, l'Unc de Vital Kamerhe n'a pas fait dans la dentelle. Mais aujourd'hui revirement total. Tout le monde jette des fleurs à Léon Kengo Wa Dondo surtout à cause de son idée du gouvernement d'union nationale. Comme pendant la longue transition sous Mobutu, l'ancien Procureur général de la République, ancien Président du Conseil judiciaire et ancien Premier ministre de la République  a prouvé qu'il a toujours plus de tours dans ses manches dans des circonstances difficiles.

 

[Kandolo M.]

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 09:47

 

 

 

KINSHASA (Xinhua).- Le voyage à Brazzaville d'Etienne Tshisekedi, le plus vieil opposant et président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), initialement prévu pour samedi dernier, a été repoussé à une date ultérieure, a indiqué dimanche à la presse, Joseph Kapika, secrétaire national en charge de la communication et de l'information au sein de l' UDPS.
Dimanche 18 août 2013 | 20:18 UTC

 

« Le voyage aura bien lieu dès que possible », a souligné M. Kapika,  sans préciser la date, ni donner les raisons du report de ce voyage, à l'invitation du président Dénis Sassou Ngwesso.    

Pour Kapika, ce n'est qu'une partie remise. Il a aussi fait savoir qu'il est normal que le président Sassou s'intéresse aux problèmes de la RDC, parce que son pays fait les frais au cas où ça ne marche pas en RDC.

 Selon le secrétaire national de l'UDPS, la crise en RDC devra être au centre des entretiens entre le président  Sassou et Tshisekedi. Il s'agit de la crise de légitimité et de la guerre dans l'est de la RDC. « La guerre est la conséquence de la crise politique, elle est la conséquence de l'absence de leadership en RDC.

Pour M Kapika, la crise en RDC est due au hold up électoral opéré par le président Kabila sur le résultat électoral du 28 novembre 2011.

Tshisekedi s'était autoproclamé président de la RDC, méconnaissant la victoire du président Kabila aux élections du 28 novembre 2011.

 

 

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 09:29

 

 

 

kongoTimes!

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image Denis SASSOU N'GUESSO et Etienne TSHISEKEDI

 

Tshisekedi n’a pas fait la traversée du fleuve samedi 17 août. Il n’a pas rencontré le chef de l’Etat brazza-congolais, Denis Sassou Nguesso et l’a clairement vexé. Alors que son directeur de cabinet Albert Moleka, un conseiller Valentin Mubake et son épouse Marthe l’attendaient au salon, que la rencontre avait été fixée à 11 heures à Brazzaville, Tshisekedi s’est enfermé dans sa chambre toute la matinée et n’en est sorti que peu après midi. Moleka qui avait fait des va-et-vient entre Kinshasa et Brazzaville, est reparti présenter «les excuses» du Spinhx de l’UDPS. A la presse à Brazzaville, il s’est fendu d’une déclaration soporifique. «Je suis venu transmettre le message du président Etienne Tshisekedi à son frère le président Denis Sassou Nguesso pour lui faire part des détails de l’empêchement un peu sérieux». Président de l’UDPS ou président de RDC ?

Moleka n’a pas répondu se contentant de dire que les deux hommes se verraient «très bientôt», dès que l’agenda du président Sassou le permettrait. Puis de botter en touche sur les concertations nationales dont un présidium et un comité de contact ont été installés: «Sassou Nguesso est mwana ya mboka» (fils du pays). En refusant de se rendre à Brazzaville, Tshisekedi a fait montre d’un manque de considération pour un Chef d’Etat. Il perd encore un peu de sa crédibilité. Son entourage invoque un piège. La vie de Tshisekedi est hérissé de pièges «évités». Lui seul a raison, personne d’autre.

Voilà soigne l’image d’un homme «qui n’y arrivera jamais».

- Le 22 juillet 1991 - en pleine crise de la CNS, alors que opposition et pouvoir s’accordent sur une CNS (Conférence nationale souveraine) avec des décisions «exécutoires» - un flash télévisé annonce que Mobutu a nommé Tshisekedi Premier ministre, l’ancien Premier ministre proche de la BIRD et du PNUD Mulumba Lukoji est démissionné de fait. Sous la pression de ses «combattants» qui menacent de transformer sa maison en feu, Tshisekedi recule.

- Le 24 juillet 1991, l’ex-Premier, Mulumba Lukoji, est reconduit.

- Le 30 juillet 1991, la CNS est reportée au 7 août. Mais des scènes de pillages ont lieu dans la Capitale du 23 au 26 septembre 1991, perpétrées par les soldats, puis par la population. Une grande partie de l’infrastructure de la ville est détruite. Mêmes scènes dans d’autres grandes villes du pays. La France et la Belgique envoient des troupes pour évacuer leurs ressortissants. Environ 9.000 résidents étrangers d’une trentaine de pays sont évacués. Les émeutes ont fait officiellement 117 morts.

- Trois mois après la première tentative, le 1er octobre 1991, Tshisekedi est à nouveau nommé Premier minis. Mais lors de la cérémonie de prestation de serment au Palais de Marbre, il crée un incident: devant caméras et officiels au Palais de marbre, il supprime au stylo-bille la mention «le Président de la République est garant de la Nation». Il affirmera ne pas être «le Premier ministre du Maréchal Mobutu» même s’il avait accepté d’être nommé par lui. Mobutu voulut le ramener à la raison. Après deux jours de tractations - Mobutu ayant dépêché ses conseillers au domicile de Tshisekedi porteurs d’une copie immaculée de l’engagement constitutionnel afin que Tshisekedi appose sa signature - le président révoque Tshisekedi qui promet de se réinstaller de force.

A son arrivée le lendemain à la Primature, Tshisekedi est accueilli par des chars. Il doit se contenter de s’asseoir sur le sol, dans la rue, devant la Primature avant d’en être délogé. S’en suit une critique violente à l’endroit de Tshisekedi notamment de Nguz a Karl i Bond. Barack Obama avait dû recommencer sa prestation de serment en petit comité, ayant sauté un mot dans sa prestation publique.

- Mobutu a confié le Gouvernement aux secrétaires généraux de l’administration publique avant de désigner le 23 octobre 1991 Bernadin Mungul Diaka Premier ministre.

- Le 22 novembre 1991, en présence des représentants de l’Organisation de l’Unité Africaine, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, président et ministre d’Etat sénégalais, arbitrent au Palais de Marbre un accord entre l’opposition et le pouvoir en marge de la CNS. Ce sont les «accords du Palais de marbre». Le principe: le Premier ministre sera issu de l’opposition (Union Sacrée).

- Le 25 décembre 1991, Nguz a Karl i Bond est nommé Premier ministre. Tshisekedi a raté le coche.

- Le 12 décembre 1991, la CNS se dote d’un bureau provisoire dont le Président est l’archevêque de Kisangani, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya.

- Face aux discours enflammés à la CNS, Nguz suspend ses travaux le 16 janvier 1992. L’opposition se mobilise.

- Le 16 février et le 1er mars 1992, répression sanglante d’une «marche des Chrétiens».

- Le 6 avril 1992, réouverture de la CNS suite aux pressions internes et externes.

- Le 14 août 1992, Tshisekedi est élu par la CNS Premier ministre de transition avec 70,8% des voix devant son adversaire Thomas Kanza. Tshisekedi nomme ministre des Finances son infirmier et refuse de présenter le Budget. La cohabitation avec Mobutu est houleuse.

A la télé, le Premier ministre traite Mobutu de monstre.

- Le 1er décembre 1992, Tshisekedi crée un incident en démonétisant les billets de 5.000.000 de zaïres que la Banque nationale avait émis.

- Le 6 décembre 1992, clôture de la CNS, qui n’a pas débattu des deux dossiers dits «sensibles»: celui des assassinats et des biens mal acquis. La CNS a mis en place un Acte constitutionnel de transition, un gouvernement de transition, le Haut Conseil de la République et le Conseil électoral. Elle a élaboré un projet de Constitution et un calendrier électoral. Mais, Mobutu s’oppose au gouvernement de transition et ne reconnaît que sa Constitution. Alors que le taux d’inflation culmine les 7.000%, en janvier 1993, les soldats du camp Kokolo et ceux du Centre CETA (Centre d’entraînement des troupes aéroportées) se répandent dans les rues de la Capitale. Nouvelles scènes de pillages. Le 29 janvier, l’ambassadeur de France, Philippe Bernard, est tué dans son bureau par une balle qui perce son bureau.

- Mars 1993, Mobutu réunit un conclave où ne prennent part que les membres de sa mouvance et à l’issue duquel Faustin Birinduwa, est nommé Premier ministre. Le pays vit un dédoublement des institutions: celles de la CNS et celles du Conclave qui a le soutien de l’armée.

- Avril 1993, massacres interethniques dans le Masisi (Nord-Kivu), entre populations Hunde et Banyarwanda. Les pertes en vies humaines se comptent par milliers.

- 14 janvier 1994, signature d’accords entre la mouvance présidentielle et l’opposition représentée par l’Union sacrée de l’opposition radicale et alliés (USORAL), accords visant à mettre fin au dédoublement des institutions. Le Parlement de transition intègre l’ancienne assemblée nationale et devient le Haut Conseil de la République-Parlement de Transition (HCR-PT).

- Le 8 avril 1994, adoption par le HCR-PT d’un nouvel Acte de transition. L’Acte issu de la CNS a été amendé de façon à satisfaire les exigences de la Mouvance présidentielle.

- Le 14 juin 1994, Léon Kengo wa Dondo est élu Premier ministre par le HCR-PT.

- Juillet 94, 1,2 million de Rwandais fuient leur pays et se réfugient dans le Kivu et s’installent dans des camps près de Goma et de Bukavu. Accueillis au départ, cette présence crée d’énormes problèmes économiques, sociaux et écologiques.

L’«opération Turquoise» au Rwanda, montée par la France, remet Mobutu sur la scène internationale. Le 10 août 1994, la France annonce la reprise de sa coopération avec le Zaïre.

- Octobre 1994, le Premier ministre Kengo prononce un discours à l’ONU. Il visite les USA, la France, la Belgique en quête d’aide. L’aide lui est promise à condition qu’il fasse la preuve de sa capacité à contrôler l’armée et la Banque du Zaïre.

- Novembre 1994, Mobutu participe à Biarritz (France) au sommet franco-africain. C’est l’anti-discours de La Baule. La France déclare que les intérêts économiques doivent prendre le pas sur les considérations liées aux droits de l’homme.

- 27 juin 1995, destitution de Mgr Monsengwo de la présidence du HCR-PT. Une liste de 510 signatures (sur 738 possibles) de personnes la réclame. Entre autres reproches, il aurait permis à Kengo de prendre la Primature à la place de Tshisekedi.

- 22 juillet 1995, Mobutu prend une ordonnance portant réaménagement de l’équipe Kengo. L’opposition s’attend au retour de Tshisekedi comme Premier ministre élu par la CNS. Il a été floué lors de ses contacts avec les FPC (Forces Politiques du Conclave, mouvance présidentielle). Kengo reste Premier ministre. Le nouveau gouvernement marque le retour en force de personnalités de la IIème République (Pay Pay, Katanga, Singa Udju, etc.)

- Janvier 1996, un nouveau gouvernement est formé qui n’est pas de large union nationale. L’USORAL réclame toujours «le retour à la légalité» de Tshisekedi et refuse de faire partie d’un gouvernement Kengo.

- La dégradation politique à l’interne pousse à l’émergence de la rébellion de l’Afdl. Face à la lassitude générale, le pays et Kinshasa lui font un triomphe. C’est la fin du régime Mobutu. Tshisekedi reste l’homme des occasions manquées.

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 11:18

 


 

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Le sommeil, une priorité ! (© Getty Images)
 

Trop de choses à faire ? On coupe dans le sommeil ! Un tel réflexe est-il gage de santé et de productivité ? Pas si sûr. Voici 10 raisons de chouchouter ce temps passé dans les bras de Morphée.

 

1. Pour gagner en productivité

« Souvent, les gens vont couper leurs heures de sommeil de façon volontaire pour gagner en productivité, pour être éveillés plus longtemps, pour avoir une vie sociale, professionnelle et familiale plus remplie » indique Julie Carrier, professeur au Département de psychologie de l'Université de Montréal. « Beaucoup de gens croient encore que dormir est contre-productif. Pourtant, plusieurs études démontrent le contraire... »

« Le manque temporaire de sommeil cause de la fatigue et diminue la motivation, l'initiative et la créativité » écrit justement le psychologue Charles M. Morin dans son livre 'Vaincre les ennemis du sommeil'. « Une privation prolongée de sommeil entraîne une accumulation de somnolence diurne et une aggravation de tous les autres déficits, comme une capacité d'attention réduite, une concentration déficiente et un temps de réaction prolongé. Même les habiletés de résolution de problèmes sont perturbées. »

 

2. Parce que les vrais « dormeurs courts » sont rares

Julie Carrier, aussi directrice du Centre d'étude du sommeil de l'Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, évoque un projet de recherche mené au Centre sur les «dormeurs courts», soit ceux ayant besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme. « On avait reçu de nombreuses candidatures, néanmoins le projet a dû être avorté avant terme. La plupart des individus venus en laboratoire présentaient d'importantes carences de sommeil et d'évidents symptômes de somnolence », explique-t-elle sur un ton ironique.

Pour le professeur Morin, « la conséquence la plus sérieuse est la somnolence diurne, provoquant des épisodes de micro-sommeil. Par définition, ces épisodes ne durent que quelques secondes, mais ils peuvent se produire à tout moment de la journée sans même que l'individu ne s'en rende compte. » Si vous connaissez des gens qui disent avoir besoin de dormir peu pour être en forme et qui somnolent souvent en réunion, permettez-vous d'en douter. « C'est rare que les gens se vantent d'être productifs et bon dormeur à la fois, remarque la chercheuse. C'est peut-être une question de culture. »

 

3. Pour être alerte toute la journée

« L'adulte en santé, qui ne souffre pas de troubles du sommeil, devrait être capable de passer au travers d'une journée de 16 heures sans avoir besoin de dormir, explique Mme Carrier. Durant cette période, il devrait demeurer vigilant, au maximum de ses capacités cognitives. » Même si une activité est peu stimulante et dans une salle bondée et surchauffée, si on a suffisamment dormi, on ne devrait pas somnoler », estime la chercheuse.

Un autre indicateur que notre nuit a été reposante à souhait : on ne devrait pas ressentir le besoin de recourir à des siestes ou à des stimulants, tel que les boissons énergétiques ou le café, pour se sentir pleinement alerte et productif

 

4. Pour être plus agréable

Pas le temps de dormir ? Julie Carrier ne s'en montre pas convaincue. Elle croit qu'il s'agit avant tout de placer le sommeil en priorité dans son horaire. « Ça nécessite de faire certains choix » convient-elle. « Comme on trouverait inacceptable qu'un collègue nous dise : ''je ne fais pas d'exercice, faute de temps'', quand il est question de réserver des heures pour de bonnes nuits de sommeil, c'est la même chose! »

Un manque de sommeil joue aussi sur l'humeur, pas besoin d'un doctorat en psychologie pour le savoir ! On devient alors plus irritable, moins patient, moins à l'écoute. Et si dormir plus faisait de vous un conjoint, un employé ou un parent plus attentif ? Pour qui veut, rien d'impossible !

 

5. Pour se faire une santé

« Il y a encore beaucoup de conscientisation à faire sur l'importance de dormir », déplore Julie Carrier. La chercheuse énumère une liste si longue concernant les bienfaits du sommeil sur la santé physique, émotionnelle, cognitive, qu'elle aurait de quoi vous tenir éveillée pour un bon moment!

« On parle beaucoup de l'importance de bien manger et de faire de l'exercice pour maintenir sa santé sur le long terme, mais on laisse encore trop peu de place au sommeil », insiste-t-elle. Dormir suffisamment aurait même le don de repousser certaines maladies.

Mais qu'est-ce que « suffisamment » ? Il n'en tient qu'à vous de déterminer le nombre d'heures associées à une bonne nuit de sommeil ainsi qu'aux conditions inhérentes à un sommeil réparateur (bruit, confort, heure du coucher et du lever, etc.). « Chaque personne a son propre rythme biologique », soutient la chercheuse, qui avoue être une bonne dormeuse.

 

6. Pour éloigner certaines maladies

« Le sommeil joue un rôle important dans la régulation du glucose, soutient Julie Carrier. De nouvelles recherches, qui ont à peine dix ans, démontrent justement que la gravité de certains diabètes comme celui de type 2 peuvent être amplifiés par le manque de sommeil. »

De même, bien dormir aurait une action régénératrice sur certaines cellules du foie et des muscles. « Le cerveau profite aussi de ce répit pour éliminer ses ''déchets'' grâce aux antioxydants », indique-t-on sur le site Passeport Santé.

 

7. Pour avoir un système immunitaire du tonnerre

« Depuis une quinzaine d'années, on assiste à un boom important sur la recherche sur le sommeil, occasionné par des collaborations avec des chercheurs de diverses disciplines, comme des spécialistes sur le système immunitaire », soutient Julie Carrier. On a d'ailleurs découvert que bien dormir aurait la capacité de renforcer les réponses immunitaires du corps humain. « Si vous allez vous faire vacciner contre la grippe, mais que par la suite vous dormez peu, vous développerez moins d'anticorps », précise-t-elle. La science peut vous donner un coup de pouce, mais vous avez aussi un rôle à jouer pour aider vos « petits soldats » au combat. À vos oreillers!

 

8. Parce que c'est un écran protecteur pour votre cœur

Dormir plus de 7 heures par nuit pourrait jouer en votre faveur, révèle une étude américaine publiée il y a trois ans dans le Journal de l'Association médicale américaine. C'est que les personnes qui dorment peu (moins de 7 heures par nuit) seraient plus sujettes à développer de l'artériosclérose (durcissement des artères), soit un facteur de risque associé aux troubles cardiaques.

« Une carence de sommeil de seulement quelques heures par nuit durant une semaine montre déjà des effets sur le niveau de cortisol, soit une hormone liée au stress », indique Julie Carrier. Il a déjà été prouvé que le stress avait des effets néfastes sur la santé du cœur et des artères. On essaie alors d'être zen et reposé, en commençant par dormir assez !

 

9. Pour consolider les nouveaux acquis

Vous étudiez? « Le sommeil REM -ou paradoxal- facilite la consolidation des nouveaux apprentissages, la résolution des problèmes et l'adaptation aux expériences émotionnelles quotidiennes, avance le professeur Morin dans son chapitre intitulé « Quelques notions de base sur le sommeil ». Le sommeil REM fait référence au terme anglais rapid eye mouvement, qui constitue le sommeil à ondes lentes (stades 3 et 4) et qui s'avère très important pour quiconque veut bénéficier d'une nuit réparatrice.

 

10. Y aller mollo sur les stimulants, un geste gagnant !

« La caféine est le psychostimulant le plus utilisé au monde, mais on ignore encore comment elle agit sur le sommeil après 40 ans », fait remarquer Julie Carrier, professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal, dans un billet paru sur le blogue du site Passeport Santé.

« On sait à présent que la caféine a un effet néfaste sur les phases de sommeil lent profond, avance-t-elle en entrevue pour MSN Canada. C'est un cercle vicieux dont il faut se méfier : après une nuit peu réparatrice, on sera tenté de boire plus de café ou de boissons énergétiques pour se tenir éveillé, et ainsi de suite... » Elle avance que cet effet est notable même chez les gens qui se disent « peu sensibles à la caféine ». On y songe à deux fois avant de reprendre du café ?

 

 

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