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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 08:01

 

LE M23 TEST LA CAPACITE DE LA BRIGADE D'INTERVENTION ET CONFIRME SA DETERMINTION DE FAIRE ECHEC ...
Depuis lundi matin, la rébellion du M23 affrontent l'armée régulière (FARDC) à seulement 12 km de la ville de Goma. La Monusco affirme que les rebelles sont à l'initiative de l'offensive alors que le M23 déclare avoir voulu déloger une autre milice, les FDLR, de la zone de Mutaho. Le retour des combats à l'Est pourrait précipiter l'intervention la Brigade d'intervention de l'ONU, sur place depuis plusieurs semaines.

carte RDC Afrikarabia GomaV2.jpgLundi 20 mai, très tôt dans la matinée, de violents affrontements ont opposé les rebelles du M23 aux forces gouvernementales (FARDC). Les combats se sont déroulés autour de la zone de Mutaho, à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Comme à chaque reprise des combats, il est extrêmement difficile de déterminer qui a tirer le premier ? La Monusco, la mission de l'ONU sur place, affirme que ce sont les rebelles qui ont attaqué les FARDC. Même son de cloche à Kinshasa, où le porte-parole de l'armée a déclaré que le M23 menaçait d'attaquer Goma depuis plus d'une semaine. La rébellion explique, au contraire, que se sont les FDLR, un groupe rebelle rwandais, accusé de servir de milice supplétive à l'armée régulière, qui auraient mené une offensive aux environs de Mutaho (non loin de Kibati).

La bataille de Goma va-t-elle reprendre ? En novembre 2012, les rebelles du M23 avait déjà occupé la ville pendant une dizaine de jours, sans presque combattre. Après plusieurs jours de pressions internationales, le M23 avait accepté de quitter Goma en échange de négociations avec le gouvernement congolais à Kampala. Des négociations au point mort depuis plusieurs mois.

Depuis novembre 2012, un nouvel acteur est venu changer la donne dans la région : la Brigade d'intervention spéciale de l'ONU. Devant l'échec de la Monusco, qui n'a pu empêcher la prise de Goma par les rebelles, l'ONU a souhaité "muscler" sa force, avec 3.000 nouveaux soldats et un mandat plus "offensif". Cela sera-t-il suffisant pour lutter contre le M23, les FDLR et les dizaines de groupes armés Maï-Maï sur un gigantesque territoire composé de montagnes et de forêts ? Beaucoup en doute.

La reprise des combats autour de Goma ce lundi, sonne donc l'heure de vérité pour la fameuse Brigade, même si celle-ci n'est encore totalement prête. Une partie des troupes est désormais présente sur zone depuis plusieurs semaines. Le M23 accuse d'ailleurs le gouvernement d'avoir sciemment déclenché les hostilités pour précipiter l'intervention de la Brigade de l'ONU. Côté gouvernemental, qui attend beaucoup (peut-être même un peu trop) de cette Brigade,  on explique que c'est le M23 qui souhaite "tester" la réaction de l'ONU en lançant l'offensive ce lundi. Toujours est-il qu'il sera difficile pour la Brigade de rester les bras croisés, si les combats venaient à se prolonger. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est d'ailleurs attendu dans la région mercredi 22 mai… la grande nervosité qui règne autour de Goma n'est donc pas un hasard.
En fin d'après-midi, ce lundi, la situation semblait s'être calmée sur le terrain, après l'intervention d'hélicoptères des FARDC sur zone, d'après témoins.

 

 

 

Christophe RIGAUD - Afrikarabia

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 07:23

 

      

Radio Okapi 20/05/2013 - 10:52)

Des affrontements opposaient lundi matin des rebelles congolais du M23 à l’armée congolaise au nord de la ville stratégique de Goma, dans l’est de la RDCongo, a-t-on appris auprès du M23 et de l’armée. Selon un porte-parole du mouvement rebelle, Amani Kabasha, ces affrontements se déroulent à 12 kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Forces armées de la RDCongo (FARDC), qui a confirmé cette information, n’a pas été en mesure dans l’immédiat de préciser si il y avait des victimes.

Suite aux affrontements de ce lundi 20/05/2013 , le vice-gouverneur appelle la population au calme.

Des éléments des FARDC au Nord-Kivu (Archives).Des éléments des FARDC au Nord-Kivu (Archives).

Le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa, a appelé lundi 20 mai en début d’après-midi la population au calme, assurant que « la situation est sous contrôle » des Forces armées de la RDC. Il a fait cette déclaration après les affrontements qui ont opposé dans la matinée les forces loyalistes et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à Mutaho, à 10 kilomètres de la ville de Goma.

« Nous tenons à rassurer la population qu’elle fasse confiance aux FARDC avec nos partenaires. Donc, nous pensons qu’il faudra que la population ne puisse pas céder à l’intoxication et ne pas jouer le jeu de l’ennemi qui est en train de travailler à travers les SMS pour que la population puisse paniquer »,a déclaré Feller Lutahichirwa, ajoutant :

« Ce n’est pas parce qu’un mouvement aurait gagné quelques combats par le passé, que ce mouvement serait amené à gagner toujours dans l’avenir. Nous savons que la population de Goma pourrait être facilement victime des rumeurs par crainte de ce qu’elle avait vécu ».

Feller Lutahichirwa estime que « l’environnement est différent ».

« Le temps a fait que l’on puisse tirer des leçons. Quelqu’un peut narguer le monde entier une fois, deux fois, mais pas éternellement », a poursuivi le vice-gouverneur du Nord-Kivu.

Les combats entre les FARDC et le M23sont les premiers depuis le retrait des rebelles du M23 de la ville au mois de décembre 2012. Ils ont occasionné le déplacement des centaines de personnes vers les camps de déplacés de Mugunga, selon la Monusco.

Au mois de novembre 2012, le M23 avait occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours.

Réunis àAddis-Abeba, les chefs d’Etat de la Conférence internationale de la région de Grands lacs (CIRGL) avaient demandé aux rebelles de se retirer de 20 kilomètres de la ville de Goma.

Mais pour Feller Lutahichirwa, le M23 n’a jamais respecté ces engagements. C’est ce manque de discipline des rebelles qui est à la base de ces nouveaux affrontements, a-t-il affirmé.

Par ailleurs, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RD (Monusco) a exprimé face à cette reprise des hostilités. Elle a souligné que des solutions diplomatiques et politiques sont envisagées, et que tous les efforts sont déployés pour contenir et mettre fin à ces affrontement.

Le Ngombol/Radio Okapi

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 17:09

 

 

 

 


La vidéo d'Abu Sakkar mutilant le cadavre d'un soldat syrien a été diffusée largement, floutée, par un réseau militant en faveur du régime.
La vidéo d'Abu Sakkar mutilant le cadavre d'un soldat syrien a été diffusée largement, floutée, par un réseau militant en faveur du régime.
DR

 

Par Romain Mielcarek

Depuis deux jours, une vidéo circule sur la toile, montrant ce qui semble être un cas de cannibalisme en Syrie. Le chef rebelle qui se met en scène sur ces images appelle au meurtre des alaouites, arrachant au corps d'un soldat tué son coeur et son foie. La violence du document soulève l'indignation dans la communauté syrienne comme internationale.

Depuis quelques mois, la violence des vidéos filmées en Syrie gagne en ampleur. Cette fois-ci, les images tournées par un groupe de rebelles franchissent un nouveau seuil de barbarie. Un chef de guerre s'y met en scène au-dessus du cadavre d'un militaire fidèle au régime. Menaçant, il avertit ses ennemis : «  Je jure devant Dieu, vous soldats de Bachar, vous chiens, nous mangerons vos coeurs et vos foies  ».

 

Joignant le geste à la parole, l'homme éviscère le corps et en extrait les deux organes, qu'il porte ensuite à sa bouche comme s'il allait les dévorer. La vidéo reste difficile à authentifier : ce sont des fidèles du régime syrien qui l'ont finalement diffusée, cherchant à attirer le discrédit sur la rébellion. Elle circulerait depuis plusieurs semaines d'un ordinateur à l'autre. Des journalistes du magazine Time ont ainsi expliqué l'avoir eu entre les mains depuis le mois d'avril, continuant à enquêter sur ses auteurs malgré plusieurs témoignages confirmant son authenticité.

 

Le commandant rebelle qui apparaît serait Abu Sakkar, de son vrai nom Khalid al-Hamad. Vétéran du siège particulièrement violent du quartier de Baba Amr, à Homs, en 2012, il aurait appartenu à la brigade Farouk, l'un des principaux mouvements de la rébellion syrienne. L'homme, décrit comme particulièrement militant et amoureux des armes par les journalistes qui l'ont rencontré, dirige depuis octobre dernier sa propre branche dissidente au sein de l'insurrection.

Depuis, il mène principalement le combat dans la ville de Qusayr, à la frontière libanaise. Assiégé par l'armée syrienne et par le Hezbollah, il semble vouloir montrer à ses ennemis que lui et ses hommes ne se rendront pas. Le chercheur Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, voit dans cette vidéo l'illustration d'une tendance : « depuis quelque temps, on voit se multiplier ce genre d'actions : des exécutions, des égorgements et même un enfant de 13 ans à qui on a fait décapiter un prisonnier ».

 

Crimes de guerre

 

L'ONG Human rights watch (HRW) a aussitôt tiré la sonnette d'alarme. « Le conflit prend un tournant encore plus sombre », constate Peter Bouckaert, directeur de la section Urgences de l'organisation. « Il y a une augmentation significative des atrocités, des deux côtés, qui réclame un réveil de la communauté internationale », s'inquiète-t-il. HRW appelle les responsables de l'opposition syrienne à condamner ceux, dans ses rangs, qui commettent de tels actes.

L'Armée syrienne libre (ASL) et le Conseil national syrien (CNS) ont immédiatement condamné l'auteur de la vidéo. « Ils n'ont aucune autorité sur le terrain », remarque Fabrice Balanche : « il y a 200 000 personnes en armes en Syrie, qui se revendiquent ou non de l'ASL, sans la moindre hiérarchie réelle ». Pour ce chercheur, c'est directement auprès des bailleurs de fonds de l'insurrection qu'il faut chercher une solution : « si le Qatar peut faire libérer des casques bleus dans le Golan, il peut aussi limiter ces atrocités, en exigeant une certaine ligne de conduite ».

 

Les mutilations de cadavres sont condamnées dans le droit humanitaire international. La règle 113 de ce droit coutumier, qui s'applique à tous les Etats, y compris ceux qui ne l'ont pas spécifiquement ratifié, prévoit que « chaque partie au conflit doit prendre toutes les mesures possibles pour empêcher que les morts ne soient dépouillés ».

 

De l'impunité à la dérive

Face à l'impuissance généralisée sur le terrain, l'appel à la justice de HRW risque de rester lettre morte. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, philosophe et juriste, spécialiste du droit international, remarque que la communauté internationale n'a pas les moyens de faire appliquer le droit humanitaire en Syrie tant que le conflit perdure.

« C'est un phénomène qui n'est malheureusement ni nouveau, ni exceptionnel », explique-t-il. La Syrie n'étant pas signataire du Traité de Rome, qui donne son pouvoir à la Cour pénale internationale, il faudrait de plus une décision du Conseil de sécurité des Nations unies pour justifier la mise en place d'une condamnation internationale. « C'est ce qui s'était passé en Libye, avec la résolution 1970 : elle condamnait les crimes de guerre des troupes de Kadhafi... sans que cela ne les freine en quoi que ce soit », conclut-il.

 

« Dans les cas de guerres, les tentations cannibales peuvent arriver, explique de son côté George Guille-Escuret. Elles concernent d'ailleurs généralement le foie et le coeur, qui abritent la vie. » Pour cet ethnologue, spécialiste du cannibalisme, cette vidéo n'a rien à voir avec les pratiques guerrières qui ont pu être observées au cours de l'histoire chez certaines tribus nomades : « il s'agit ici d'islamistes radicaux, or les monothéismes interdisent fondamentalement le cannibalisme ». Si les autres combattants de la région décidaient d'imiter Abu Sakkar, ce serait « dramatique » pour leur camp. L'image de la rébellion est en effet d'ores et déjà souillée par les images d'exactions que certains rebelles s'appliquent à diffuser... avec l'aide des militants favorables à Bachar el-Assad.

tags: Bachar el-Assad - Justice internationale - Réseaux sociaux - Syrie
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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 16:46

 

 

 

57 - Réagissez !

Un petit garçon de 4 ans a été élu maire de la ville de Dorset dans le Minnesota, aux Etats-Unis.

Il s’appelle Robert Tufts et a fait sa campagne comme un grand.

 

Capture Ecran

 

Comme tous les ans, la petite ville de Dorset, dans le Minnesota aux Etats-Unis, place dans un chapeau tous les noms des candidats au poste de maire et tire un papier au sort. Le nom tiré sera élu maire pour trois mois. Le petit Robert Tufts, quatre ans, a tenté sa chance et a lui aussi placardé des affiches à son effigie dans les restaurants de sa ville. Son nom a donc été placé dans le chapeau … et pioché ! Et Robert Tufts, alias Bobby, adore son nouveau rôle de maire.

Sa mère, Emma Tufts, 34 ans, a confié à ABCnews que c’était "tout naturel pour lui." Elle a même ajouté qu’être timide "n’était pas dans sa nature." Dans la ville d’une trentaine d’habitants, c’est un vrai petit maire, qui salue tout le temps tout le monde. Une fois encore, sa mère le confirme," il adore rencontrer et saluer les gens dans les restaurants. Il salue tout le monde !"

 

Que les services de protection des mineurs se rassurent, ses seules obligations sont d’être présent à quelques évènements de la ville. Il a déjà participé à l’inauguration du premier jour de pêche. Il sera maire jusqu’à fin août, sa place sera ensuite remise en jeu. Sa mère en plaisantant ajoute : "peut-être que son petit frère prendra le relais ?" Le petit bonhomme a en tous cas d’ores et déjà annoncé la nouvelle : il se représente ! A quatre ans, il en a déjà l’étoffe, alors Robert Tufts, futur président des Etats-Unis ?

 

 

Publié par le Ngombol

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 16:38

                                                                                                                                                                                                                 

 

 

 

Le match PSG-Brest (3-1) s'est interrompu pendant quelques minutes, samedi 18 mai, le temps pour David Beckham de recevoir une ovation de près de 45 000 spectateurs et l'accolade de ses coéquipiers. Le match PSG-Brest (3-1) s'est interrompu pendant quelques minutes, samedi 18 mai, le temps pour David Beckham de recevoir une ovation de près de 45 000 spectateurs et l'accolade de ses coéquipiers. | REUTERS/GONZALO FUENTES

 

Des adieux dignes d'une superstar. Le match PSG-Brest (3-1) s'est interrompu pendant quelques minutes, samedi 18 mai, le temps pour David Beckham de recevoir une ovation de près de 45 000 spectateurs et l'accolade de ses coéquipiers, sacrés champions de France le week-end dernier.

Après les incidents du Trocadéro, le Paris-Saint-Germain s'est donc offert une séance de rattrapage et a fêté le troisième titre de champion de France de son histoire avec le public du Parc des princes. 

LES LARMES DU "SPICE BOY"

Dès l'échauffement, certains joueurs sont apparus les cheveux teints aux couleurs du club et brandissant des drapeaux. Mais c'est à la 81e minute qu'est arrivé le premier temps fort de la soirée, avec l'hommage à David Beckham. Le "Spice Boy", qui a annoncé la fin de sa carrière jeudi, a porté le brassard de capitaine durant la quasi-totalité du match avant de laisser sa place à l'Argentin Ezequiel Lavezzi, qui a profité de l'occasion pour le décoiffer gentiment.

 

 

Aligné au côté de Matuidi au milieu, l'Anglais a été applaudi à chaque ballon et a montré qu'il n'avait pas perdu son toucher de balle magique sur une magnifique ouverture à destination d'Ibrahimovic en début de match. Le plus beau restait à venir avec une passe décisive sur corner pour le deuxième but du PSG, signé Matuidi (31e).

Sorti en larmes, Beckham a ensuite été lancé en l'air par ses camarades avant le début du spectacle, où il a eu droit à une séquence spéciale avec des images sur écran géant sur fond de Hello goodbye des Beatles, sous les yeux de ses parents et de sa femme Victoria.
 

"Je veux dire merci à tout le monde à Paris, à mes coéquipiers, au staff, aux supporteurs, a déclaré "Becks" sur le podium, drapé dans le drapeau anglais. Cela a été très spécial de terminer ma carrière ici. Merci Paris. C'est l'une des plus belles villes du monde et je suis triste de partir." La cérémonie s'est conclue par un tour d'honneur des joueurs.

  

Sorti en larmes, Beckham a ensuite été lancé en l'air par ses camarades avant le début du spectacle. Sorti en larmes, Beckham a ensuite été lancé en l'air par ses camarades avant le début du spectacle. | AFP/FRED DUFOUR  

 

David Beckham pourrait ne pas prendre part au déplacement du Paris-SG à Lorient, le 26 mai lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1.
 

"Ce n'est pas sûr qu'il ne joue pas, mais c'est un peu compliqué de le faire jouer sur un terrain synthétique [à Lorient], a expliqué l'entraîneur du club de la capitale, Carlo Ancelotti. On va en parler dans les prochains jours, on va décider s'il nous accompagne ou pas. Le synthétique, c'est dur pour un joueur de 38 ans." David Beckham a également lui-même entretenu le flou sur une participation au match face à Lorient.

Interrogé en zone mixte pour savoir si la rencontre de samedi contre Brest (3-1) était son dernier match, l'Anglais a d'abord répondu "Oui" avant de nuancer son propos. "Il y a encore un match, on verra bien", a-t-il indiqué.

 CÉLÉBRATIONS SANS INCIDENTS

Le dernier match de la saison à domicile a été l'occasion pour le PSG de fêter son titre de champion de France dans une ambiance beaucoup plus apaisée que lundi, lors de la remise du trophée. Si le dispositif de sécurité a tout de même été renforcé à l'extérieur et à l'intérieur du stade, rien n'a perturbé les célébrations.

Lire  : La folle semaine du champion de France

Au coup de sifflet final du match contre Brest (3-1), le Parc des princes a ainsi été plongé dans le noir pour un feu d'artifice avant l'arrivée des joueurs sur le podium dressé au centre de la pelouse pour exhiber l'hexagoal, le trophée récompensant le champion de France de Ligue 1 en présence du président du club Nasser al-Khelaïfi et du président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez.

Les joueurs actuels n'ont pas été les seuls à être chaudement applaudis puisque la direction du club avait aussi convié certains anciens des sacres de 1986 et de 1994. Le Parc a ainsi pu acclamer avant le match les ex-légendes du club comme Rai, David Ginola, George Weah ou Antoine Kombouaré, le prédécesseur de Carlo Ancelotti. Une manière pour les propriétaires qataris de jeter des ponts entre les différentes époques du club alors qu'ils sont souvent accusés de ne guère se soucier de l'histoire du PSG.

 

 

 

Publié par  le Ngombol

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 11:07

 

 

 

RDC : Démonstration de force des homosexuels à Matadi
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image Koffi Olomide soupçonné d'être homo

 

En République démocratique du Congo (RDC), près de 500  homosexuels ont profité de la 8ème Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie célébrée le 17 mai pour s’exprimer dans la ville de Maradi (Bas-Congo) sur leur état de « marginalisés ».

« Nous sommes marginalisés, voilà pourquoi je lance un appel à tous les gays de venir apprendre un métier dans notre structure. Je suis couturier, modéliste, mannequin. Cela leur permettra de se prendre en charge. A la communauté, inutile de nous trouver drôles, puisque le monde nous reconnaît aujourd’hui », s’est désolé Beni Lualua (23 ans), membre de l’association MSM (Man who have sex with) dans une enquête de Syfia/RDC à Matadi. 

« « J’avais 16 ans quand j’ai fait l’amour avec un homme pour la première fois. Plus tard, je me suis entêté à me marier, mais j’ai échoué dans mon mariage et retrouvé mon ancienne vie. Certaines personnes ne pratiquent pas l’homosexualité puisqu’elles sont encore inconscientes. Cela finit par se manifester bien après », a témoigné un autre.

« Des êtres humains »

Encouragés à « briser la honte et à sortir de la clandestinité », ces homosexuels « commencent à parler de plus en plus publiquement de leur situation et de leur droit à la différence ».

« Mais, l’évolution des mœurs n’est pas pour demain et la loi ne les reconnaît pas. Aujourd’hui, ils ont moins honte de parler ouvertement de leurs préférences sexuelles. A Matadi, au sud-ouest de Kinshasa, des homosexuels commencent à s’afficher en public et à parler de leurs droits à la différence », selon Syfia/RDC.

« L’homosexualité n’est qu’une orientation sexuelle et non de la sorcellerie, encore moins une maladie ou une anomalie. Nous sommes des êtres humains normaux ! », a plaidé Bienvenu.

« L’Etat ne fera pas passer une telle loi (sur le mariage pour tous) si d’aventure elle venait à être proposée. Etant Congolais, ils ont les droits et je dois les protéger, mais pas en tant que gays », a estimé le chef de division provinciale des Droits humains, Job Mankoka.

Se fondant sur l’article 40 de la Constitution stipulant que « tout individu a le droit de se marier avec la personne de son choix, de sexe opposé, et de fonder une famille », il a soutenu que « les homosexuels sont dans l’illégalité ».

« La loi est muette en la matière. Elle n’a pas érigé en infraction le fait d’avoir un penchant vers une personne du même sexe », a réagi Me Chérine Luzaisu, avocate au Barreau de Matadi à la question de savoir si « l’homosexualité est une infraction ».

Le psychologue Charles Bromains a signalé à Syfia/RDC que « les homosexuels doivent être respectés comme tels », étant donné que « c’est leur désir profond ».

« Ils extériorisent ce qui existe au plus profond d’eux, que cela entre dans le cadre de la déviation sexuelle ou pas », a-t-il expliqué.

Sensibilisés à lutter contre le Sida

Les homosexuels ont été sensibilisés à Matadi contre le Sida en début d’année dans une campagne menée par M. Hugor Mavembo, chargé de suivi et évaluation à l’Ong Jadis Sida.

« Nous sommes en train d’expérimenter, avec l’appui du Programme Vih/Sida intégré au Congo (Provic) financé par l’USAID, une nouvelle approche appelée communauté championne.  Nous le faisons avec les MSM, c’est-à-dire Man who sex with man en français HSH (les hommes qui ont le rapport sexuel avec les hommes), appelés gays.  Notre étude secrète démontre que cette catégorie est oubliée dans la lutte contre le VIH/SIDA. C’est ce qui justifie le financement que nous avons reçu de Provic », a-t-il expliqué dans un entretien à Infobascongo.

Après avoir pris contact avec le président des homosexuels de Matadi, lui et ses collaborateurs ont « pu réunir près de 500 MSM qui ont été sensibilisés » tandis que « 384 seulement ont accepté de se faire dépister ».

« A l’issue de cette activité, nous nous sommes rendus compte que le taux de prévalence est très élevé chez les gays. Alors que la prévalence de la province est estimée à plus ou moins 2%, Chez les MSM, elle va au delà de 5%. C’est ce qui nous a poussés à mener un plaidoyer auprès des bailleurs, partenaires », a encore indiqué Hugor Mavembo.

« Violations des droits de l’Homme »

 En France, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé dans une déclaration « combien il importe de lutter contre les violations des droits de l’Homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ».

« Trop nombreux encore sont les pays où les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) sont victimes de crimes de haine, de violences et de discriminations, et dans lesquels l’homosexualité reste pénalement sanctionnée, parfois jusqu’à la peine capitale. Il appartient à tous, Etats et organisations internationales, de soutenir les actions pour le respect des droits fondamentaux des personnes LGBT et pour l’universalité des droits de l’Homme », a-t-il déclaré.

Il a souligné que « la France tient à saluer également les efforts déterminés des défenseurs des droits de l’Homme qui luttent au quotidien pour que les droits fondamentaux des personnes LGBT soient respectés ».

[Angelo Mobateli]

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 02:44

 

 

 

à 17:16 -
Mise à jour : Le 17/05/2013 - Réagissez !

 C'est la chancelière allemande Angela Merkel !

Une photo d'elle nue fait le tour de la toile. Planet.fr vous invite à la découvrir. 

 

 

DR
Les photos de gens connus nus qui se retrouvent sur Internet, c’est presque devenu banal. Mais d’habitude ce sont des chanteurs ou des acteurs, pas des politiques !
C’est désormais chose faite avec une photo d’Angela Merkel, actuelle chancelière allemande, complètement nue et accompagnée de deux copines. Cette photo a été dévoilée par un site consacré au naturisme, le site Nudiarist. Selon le responsable du site internet, le cliché aurait été pris entre les années 50 et 60.

 

Il faut savoir que pour l’époque cette photo n’a rien de choquant. En effet, la chancelière vient de l’ex-RDA, et dans cette Allemagne communiste d’avant la chute du mur de Berlin, le naturisme était considéré comme normal. Il n’était donc pas étonnant de se rendre à la plage complètement nu.

 

 

Le Ngombol

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 23:57

 

 

 

Makaziwe Mandela (g) et sa fille Tukwini Mandela, le 26 avril 2013 à Johannesburg ©AFP

 

JOHANNESBURG (AFP) - (AFP)

L’ancien président sud-africain Nelson Mandela ne voulait pas que ses enfants soient impliqués dans la gestion de son patrimoine, a expliqué un de ses avocats alors que deux de ses filles veulent récupérer la mainmise sur ses fonds.

Makaziwe et Zenani, deux des filles de Nelson Mandela, accusent les avocats George Bizos et Bally Chuene et le ministre du Logement Tokyo Sexwale de s’être imposés comme administrateurs d’Harmonieux Investment Holdings et de Magnifique Investment Holdings, deux fonds estimés à quelque 1,7 million de dollars au total constitués par le héros de la lutte anti-apartheid.

 

"M.Mandela a clairement dit à Makaziwe et Zenani qu’il ne voulait pas qu’elles se mêlent de ses affaires et que les seules personnes qu’il voulait voir impliquées étaient moi-même, l’avocat Bizos, (...) M. Sexwale et les autres personnes qu’il avait nommées.M. Mandela voulaient que Makaziwe et Zenani démissionnent", a écrit l’avocat Bally Chuene dans un document remis à la Haute Cour de Johannesburg, selon le quotidien The Star.

Les deux filles ne Nelson Mandela ne veulent que mettre la main sur l’argent de leur père, désormais âgé de 94 ans, et vendre ses oeuvres d’art, a-t-il ajouté.

 

MM.Chuene, Bizos et Sexwale ont demandé au tribunal de rejeter la demande des deux filles Mandela.Les trois hommes affirment avoir été nommés par Nelson Mandela lui-même, et Me Chuene ajoute dans le document que Makaziwe et Zenani ont approuvé ce choix lors d’une réunion le 20 avril 2005, toujours selon The Star.

Alors que le grand homme ne voulait pas que l’on exploite son nom, Zenani Mandela a fondé une marque de vêtements à l’image de son père, tandis que sa demi-soeur Malaziwe a lancé la marque de vin "House of Mandela".

 

 

 

Le Ngombol 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 23:48

 

 

 

Photo d'archive prise en juin 2002, d'un groupe de jeunes sud-africains après une cérémonie de circoncision traditionnelle, à 60 kilomètres de Johannesburg ©AFP

 

JOHANNESBURG (AFP) - (AFP)

Vingt-trois garçons sud-africains sont morts cette semaine lors de circoncisions traditionnelles, rite qui marque le passage à l’âge adulte, a indiqué la police vendredi, précisant que des enquêtes pour meurtre avaient été ouvertes.

Les 23 garçons, âgées de 13 à 21 ans, sont tous morts dans des "écoles d’initiation" dans le Mpumalanga, une province du nord-est du pays.

 

"Nous avons ouvert des dossiers pour 22 cas de meurtre", le vingt-troisième cas restant à élucider car le garçon décédé avait déjà des problèmes de santé, a précisé à l’AFP le porte-parole de la police provinciale Leonard Hlathi.  

La police n’a encore procédé à aucune arrestation, dans l’attente des résultats des autopsies, a-t-il ajouté.

Les rites d’initiation, courants chez les Xhosas, les Sothos et les Ndébélés, ont fait des centaines de morts ces dernières années en Afrique du Sud, malgré les efforts des autorités pour tenter d’inculquer quelques règles d’hygiène aux guérisseurs traditionnels.

 

Outre la circoncision, l’initiation comprend généralement plusieurs semaines dans le bush, au cours desquelles des anciens enseignent les valeurs du courage viril et la discipline.

Le gouvernement sud-africain a présenté ses condoléances aux familles des victimes, encourageant les parties prenantes à améliorer les conditions d’hygiène et de sécurité.

 

 

 

Le Ngombol

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 20:11

 

 

 

Apocalypse NOW !

La masturbation est de retour ! On n'en parle jamais, personne ne l'évoque, son nom n'est pas prononcé, mais il est sur toutes les lèvres. On dénonce la profusion des sites pornos  (270 000 à 700 000 selon les estimations) mais on n'en donne jamais la raison simple et évidente : la masturbation !

En effet, à quoi pourraient bien servir ces millions d'images (plus d'un milliard de vidéos pornos sur le net, dit-on) sinon à l'excitation des mâles en mal d'excitation. Car si la plupart des femmes mobilisent des fantasmes pour parvenir à l'excitation, notamment pour la masturbation, la très grande majorité des hommes n'y parviennent que par une stimulation directe, le plus souvent visuelle, autrefois matérialisée par une image érotique - photo, magazines spécialisés, film ou DVD - aujourd'hui par les vidéos pornos de la planète internet. 87 % des hommes vivant en couple se masturbent régulièrement, 44 % deux fois par semaine ou plus (1).

Addiction - Dépendance 

S'il existe une addiction première, elle n'est pas au porno mais à l´excitation masturbatoire trop facilitée par les images hard des séquences pornos. Cette excitation procède aujourd'hui d'un choix obligé par les sites - marchands ou non - qui proposent un mur d'images sur lequel il faut opérer un choix rapide qui, sans hésitation, va vers l'image qui paraît la plus excitante. Cette succession de choix toujours vers le plus excitant rend alors les images réelles - la, ou le, partenaire habituel(le) - progressivement moins attractives. C'est l'un des mécanismes actuels de l'atténuation des signaux d´excitation dans le couple. Mais loin de moi l'idée d'interdire ou de réfréner la masturbation, qui est l'élément central organisateur de la sexualité humaine. On reconnaît aujourd'hui son rôle essentiel dans l'apprentissage des réactions intimes puis dans l'entretien de la capacité d'autoexcitation.

La longue période de persécution de la masturbation, qui a sévi en Europe aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles, a laissé de nombreuses traces notamment dans la culpabilité qui accompagne  encore cet acte si naturel pour beaucoup d'hommes et de femmes. Également dans les très nombreuses idées fausses, ou expressions populaires, qui semblent lui être toujours  liées : la masturbation ça rend sourd, ça fait perdre la force vitale, c'est un comportement immature... Sylvain Mimoun et Isabelle Yhuel viennent de publier un Manuel des idées reçues sur le sexe, qui développe ces idées fausses et y répondent très justement (2). La masturbation était censée mener l'humanité à sa perte, déclencher l'Apocalypse, annoncer la fin du monde.

Remèdes

 Pendant presque trois siècles qu'a sévi cette persécution, de très nombreux remèdes ont été imaginés, des mains attachées chez les ados pour éviter toute tentation nocturne aux cloisons empêchant le haut et le bas du corps de correspondre (invention primée au Concours Lépine fin XIXe s.) ou encore aux organes génitaux des garçons enfermés pour la   nuit dans une boîte cadenassée, à la cautérisation génitale ou même la clitoridectomie préventive chez les petites filles. Certains d'entre eux existent toujours, remèdes de bonnes femmes ou médications fantasques dans les drugstores outre-atlantique où cette morale pudibonde s'exerce toujours. C'est par exemple le fameux "HandzOff", gomme à mâcher qui, comme son nom l'indique, a la propriété de maintenir les mains loin de la zone génitale. Par quel subtil mécanisme ? Nous n'en savons rien, mais nul doute sur son efficacité. Il faut enfin préciser que si les gommes ne suffisent pas, HandzOff existe aussi en gel !

 

 

 

1- P. Brenot, Les Hommes, le sexe et l'amour. Les Arènes, 2011.  2- S. Mimoun et I. Yhuel, La Masturbation rend sourd, 300 idées reçues sur le sexe. First ed., 2013.

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  • Président de "Debout pour le Congo", Coordinateur de "Réfléchissons ensemble" et Secrétaire rapporteur de FOSPEKA.Président de l'ASBL "Le BERCEAU". Homme intègre et grand défenseur des droits des hummains.
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