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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:50

 

 

(AFP 01/09/2013 - 09:43)

 

Nelson Mandela, dans l'extrait d'une vidéo, le 29 avril 2013. AP/SIPAJOHANNESBURG, 1 septembre 2013 (AFP) - L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, 95 ans, est sorti dimanche de la clinique de Pretoria où il était hospitalisé depuis près de trois mois, a annoncé la présidence dans un communiqué. "L'ancien président Nelson Mandela est sorti, ce matin, 1er septembre 2013, de l'hôpital de Pretoria où il recevait un traitement", a indiqué la présidence, ajoutant que son état "reste critique et est parfois instable".

 

La veille, la présidence avait dû démentir des informations de presse selon lesquelles le héros de la lutte anti-apartheid avait pu regagner son domicile de Johannesburg. Dimanche, une ambulance, escortée par des policiers, a été vue arrivant à son domicile de la banlieue de Johannesburg, peu avant 9H00 GMT. Selon le communiqué, Nelson Mandela pourra recevoir, chez lui, des soins intensifs du même ordre qu'à la clinique. Cependant, il pourra de nouveau être admis à l'hôpital à l'avenir "si son état de santé le justifie".

 

Le bureau du président Jacob Zuma a annoncé que l'ancien président avait été suivi par "une large équipe médicale comprenant des représentants de l'armée, du monde universitaire et du secteur privé ainsi que d'autres sphères de la santé publique". Le premier président noir du pays - surnommé "Madiba", de son nom de clan - avait été hospitalisé le 8 juin pour une énième récidive d'une infection pulmonaire, dans un état qualifié de "grave". Il pouvait alors respirer sans assistance, selon la présidence. Mais son état s'était nettement détérioré ensuite, devenant "critique" le 23 juin.

 

La présidence, qui délivre les informations officielles sur la santé du prix Nobel de la paix, a toujours refusé d'entrer dans les détails, invoquant le secret médical. Les problèmes pulmonaires de Nelson Mandela sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de prison. - See more at:

http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/nelson-mandela-est-sorti-de-lhopital-presidence-sud-africaine#sthash.ceRr6DlK.dpuf

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:12

 

 

 

KongoTimes!

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image Lady GAGA en train de danser à moitié nue à Londres, 01 Septembre 2013

 

La pop-star américaine Lady Gaga, n'a pas hésitée de changer de costume en plein concert devant ses fans a Londres, pour ne garde qu'un bikini/thong avec des fleurs... Sexy ?

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:04

 

 

 

kongoTimes!

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image vital Kamerhe et Thomas Luhaka

 

Des groupes parlementaires et partis politiques de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale ont annoncé samedi 31 août 2013 à Kinshasa e qu’ils ne vont « pas participer aux concertations nationales » devant s’ouvrir mercredi 4 septembre.

« Sur base de tous ces éléments, les Groupes parlementaires et partis politiques de l’Opposition représentés à l’Assemblée nationale levons l’option de ne pas participer aux concertations nationales telles que convoquées et organisées à ce jour. Enfin, nous lançons un appel vibrant à la Communauté Internationale pour un effort de recadrage du dialogue et pour le strict respect de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies », déclarent les groupes parlementaires UDPS et Alliés présidé par le député national Samy Badibanga, MLC et Alliés, UNC et Alliés ainsi que les partis MPCR du député national Jean-Claude Vuemba, MLP de Franck Diongo, SET/RCN, notamment.

« Tous ces éléments », ce sont « les responsabilités commandées par la délicatesse de la situation politique actuelle », « la question n’est plus de savoir s’il y a crise ou pas », « interroger l’Etat congolais sur son entendement des résolutions du Conseil de sécurité et sur sa capacité à les respecter », « l’interprétation sélective qui frappe la résolution 2098 à travers l’Ordonnance du 26 Juin 2013 ».

DECLARATION DES GROUPES PARLEMENTAIRES ET PARTIS POLITIQUES DE L’OPPOSITION REPRESENTES A L’ASSEMBLEE NATIONALE

Les responsabilités commandées par la délicatesse de la situation politique actuelle imposent aux différents acteurs de la vie politique nationale, la prise en compte des intérêts supérieurs de la Nation dans la définition des voies de sortie de crise.

La question n’est plus de savoir s’il y a crise ou pas. La question est plutôt celle de savoir si la classe politique dans sa frange qui exerce le pouvoir d’Etat applique les solutions idoines et ce, conformément aux engagements internationaux auxquels l’Etat Congolais a souscrit au terme de l’accord-cadre signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013.

Une autre couture de la question serait d’interroger l’Etat Congolais sur son entendement des résolutions du conseil de sécurité et sur sa capacité à les respecter.

Cette inquiétude vaut son pesant d’or car l’interprétation sélective qui frappe la résolution 2098 à travers l’Ordonnance du 26 Juin 2013 expose la Nation tout entière au risque de passer à côté des objectifs de réconciliation nationale et de paix.

Fort de ce qui précède, l’Opposition politique tient à rappeler à l’opinion tant nationale qu’internationale les éléments de décision ci-après :

 

1.    Que l’Opposition politique s’était exprimée en posant ses conditions dans ses déclarations du 01 Juillet et du 10 Juillet 2013 appuyées par celle du 14 Août de la même année.

 

2.    Il convient de signaler que par ces trois déclarations, elle persiste et soutient que l’Ordonnance du 26 Juin 2013 et les concertations actuelles s’écartent de l’Accord-Cadre ainsi que de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité. D’où la nécessité d’une ordonnance modifiant et complétant celle du 26 Juin 2013. 

 

3.    Ce texte méconnaît le rôle réservé et reconnu au Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, suivant l’esprit et la lettre de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité.

Force est de rappeler que les prescrits de l’article 5 de la résolution 2098 demande au Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la République Démocratique du Congo, en collaboration avec l’Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, de soutenir, de coordonner et d’évaluer l’application en République Démocratique du Congo, des engagements nationaux pris en son annexe ;

 

En substance, l’annexe B porte sur les engagements pris par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo au titre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération, dont il ressort la promotion du dialogue pour la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation.

 

4.    L’Opposition politique déplore le galvaudage des conditions posées dans ses déclarations antérieures par des manœuvres de substitution qui visent à perpétuer l’imposture.

Concernant la réconciliation nationale, il faut rappeler que s’il y a fracture politique dans ce pays, c’est suite aux élections présidentielles et législatives chaotiques de 2011, dont l’un des acteurs majeurs est le Président Etienne Tshisekedi.

Nous rappelons que la cohésion nationale n’est pas possible sans décrispation politique ni inclusivité.

 

D’autre part, en ce qui concerne la crise sécuritaire qui sévit à l’Est du Congo, ces Concertations nationales sont clairement engagées dans une voie qui ne pourra nullement apporter la paix dans cette partie du pays.

 

En effet, au-delà des interférences extérieures, il faut rappeler que la question sécuritaire qui se pose dans notre pays touche tous les Groupes armés qui foisonnent sur le territoire national au point de poser finalement le problème de la réforme de l’armée, de l’organisation et du fonctionnement des services de sécurité tant civile que militaires, thème qui ne figure pas du reste dans les thématiques retenues ; or, il s’avère que tous les Groupes armés ne sont pas invités.

 

Par ailleurs, les signataires de la présente rejettent tout prétexte d’utiliser les concertations nationales pour modifier la Constitution de la République et dénoncent la volonté de mettre en place un Gouvernement d’union nationale ou de transition contraire à l’esprit et à la lettre de la Constitution en vigueur.

 

Sur base de tous ces éléments, les Groupes parlementaires et partis politiques de l’Opposition représentés à l’Assemblée Nationale levons l’option de ne pas participer aux concertations nationales telles que convoquées et organisées à ce jour.

 

Enfin, nous lançons un appel vibrant à la Communauté Internationale pour un effort de recadrage du dialogue et pour le strict respect de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Ainsi fait à Kinshasa, le 31 août 2013

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 06:56

 

 

 

kongoTimes!

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image Kutino FERNANDO

 

L’archi-bishop Kutino Fernando a été victime d’un malaise cardiaque dans la nuit de mercredi 28 août 2013 à partir de  sa cellule du CPRK (Centre pénitentiaire pour la rééducation de Kinshasa) où il purge une condamnation pour le moins arbitraire de 10 ans. La détention du responsable du ministère Armée de Victoire au CPRK depuis 7 ans se présente comme une véritable épine pour les Concertations nationales, dont le démarrage est prévu pour

 

le 04 septembre prochain !

Suite à ce malaise qui a failli l’emporter, le responsable du ministère Armée de Victoire a été conduit au Centre hospitalier Nganda, dans la commune de Kintambo, pour une prise en charge médicale. L’état de santé du pasteur se serait légèrement amélioré, à en croire nos sources. La santé de l’homme de Dieu est désormais stable, mais il reste pour le moment en observation, ont-elles renchéri.

 

Tout au long de cette journée, le pasteur Kutino ne se sentait pas bien. Mais personne n’était passé pour lui apporter de l’aide, a affirmé un de ses voisins de la cellule. C’est ainsi qu’il a, par la suite, piqué une crise. Le voisin, qui a constaté cette crise, a alerté les infirmiers qui ont exigé, à leur tour sans hésiter, le transfert du pasteur Kutino à un centre hospitalier.

 

Voilà bientôt 7 ans que l’archi-bishop Kutino Fernando est détenu au CPRK pour plusieurs griefs : détention illégale des effets militaires et attentat à la vie d’un serviteur de Dieu, le pasteur Ngalasi, de l’église «la Louange».

Des accusations, qui, selon les fidèles de l’Armée de Victoire, n’ont jamais été prouvées. Depuis, l’homme de «Sauvons le Congo» croupit en prison.

 

Pour de nombreux observateurs avertis, la situation de l’archi-bishop Kutino se présente déjà comme une véritable épine dans le chef du régime Kabila et des organisateurs de fameuses Concertations nationales dont le lancement est prévu le 04 septembre prochain. 

 

La libération de l’homme de «Sauvons le Congo» et de plusieurs prisonniers d’opinion fait partie des préalables présentés par une partie de l’opposition politique congolaise pour sa participation à ce forum.

Après plus de 12 ans de règne, le régime de Joseph Kabila Kinshasa n’a jamais accordé la moindre grâce présidentielle aux détenus politique et d’opinion. Plusieurs fois, la libération du pasteur Kutino a été réclamée, mais le régime est toujours resté sourd à ces demandes et aux appels de grâce présidentielle des détenus d’opinion et politique.

Il faut relever que, l’archi-bishop Kutino dispose, bien qu’en prison, d’une base importante constituée non seulement des fidèles de son église installée à travers plusieurs provinces du pays mais aussi de nombreux Congolais qui soutiennent sa cause et sa lutte pour «sauver le Congo». Une lutte, qui pour nombreux observateurs, est la vraie raison de sa détention en prison.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:37

 

 

 

KongoTimes!

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image Elections 2011 - Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila en train de voter

 

La guerre de l’Est, une fiction aux conséquences réelles. A travers cette guerre, Kigali rêvait d’une table ronde, pousser la classe politique congolaise aux concertations nationales pour légitimer le pouvoir de J. Kabila aux abois. Où encore contraindre les congolais à laisser le bâton de commandement à J. Kabila, étant donné que les dernières élections en RDC ont laissé un goût amer à la communauté internationale et nationale. Ainsi par la diplomatie et les opérations de guerre à l’Est, ce dernier pourrait récupérer une certaine légitimité à travers une mobilisation nationale pour l’effort de guerre. Car depuis sa prestation de serment au Camp tshashi, loin du peuple, J. Kabila a du mal à décoller, l’opinion publique constate que tous « les abracadabra » essayés par son gouvernement, sont restés nuls et sans effets. D’où le recours aux méthodes poutines, diversions, simulations, distractions…pour rester le plus longtemps au pouvoir.

 

Qui choisir entre ces deux Présidents; L’un félicite les FARDC pour bravoure, l’autre demande un cessez-le feu, repli « entre guillemets » stratégique. Dans un message radiophonique transmis au commandant de l’Africom, le Président légitime de la RDC, commandant suprême des Forces Armées, Etienne Tshisekedi, actuellement en vichy à Limete, vient d’envoyer un message des félicitations au Général Bahuma Ambamba, le Colonel Mamadou Ndala surnommé « Mbunza Mabe Junior » par la population de Goma, le message de félicitation est adressé aussi aux vaillants combattants des FARDC.

 

Au cours d’une interview exclusive sur Radio KIVU1, le colonel Mamadou Moustapha NDALA n’avait pas mâché ses mots en répétant la petite phrase de Mze Kabila en 1998 : « la guerre se terminera d’où elle est venue… ».  « Je suis sure d’accord comme tout Congolais que le M23 ne peut plus piétiner dans Goma. Je suis sûr étant soldat et patriote… parce qu’un militaire avant d’aller à la ligne de front il doit être sûr de lui-même et avant d’engager une bataille il faut avoir l’ambition de gagner. Etant protecteur de la population qui a tant souffert depuis des années ; je pense que la victoire est de notre côté. Le M23 ne reviendra plus à Goma et là où il est nous sommes déterminés à l’obliger de capituler de grés ou de force.

 

Aujourd’hui c’est un devoir sacré, si il faut verser notre sang nous allons le faire. « 2013 », c’est l’année de la libération, le départ du M23 à l’Est marque la fin du régime de Kigali en République Démocratique du Congo.

La guerre de l’Est, une fiction aux conséquences réelles. A travers cette guerre, Kigali rêvait d’une table ronde, pousser la classe politique congolaise aux concertations nationales pour légitimer le pouvoir de J. Kabila aux abois. Où encore contraindre les congolais à laisser le bâton de commandement à J. Kabila, étant donné que les dernières élections en RDC ont laissé un goût amer à la communauté internationale et nationale.

 

Ainsi par la diplomatie et les opérations de guerre à l’Est, ce dernier pourrait récupérer une certaine légitimité à travers une mobilisation nationale pour l’effort de guerre. Car depuis sa prestation de serment au Camp tshashi, loin du peuple, J. Kabila a du mal à décoller, l’opinion publique constate que tous « les abracadabra » essayés par son gouvernement, sont restés nuls et sans effets. D’où le recours aux méthodes poutines, diversions, simulations, distractions…pour rester le plus longtemps au pouvoir. En 2012, le conclave sur la reforme de l’armée avait formulé quelques recommandations, notamment la nouvelle mise en place de l’armée, permutations des officiers issus du mixage et accords gouvernement-CNDP. Hélas, ces documents sont toujours dans les tiroirs de J. Kabila qui refuse de les signer.

 

La paix à l’Est passe par le dévissage de J. Kabila, c’est la lutte du Président Tshisekedi. Le Congo est un gâteau aux noix de coco pour Kigali et les firmes internationales, nous devons êtres proactifs et anticipatifs, le processus pour l’impérium est très complexe. Même les petits enfants savent que le pouvoir de Kinshasa n’a plus des ailes. Ce que Kabila doit faire, « c’est de garder silence car tout ce qu’il dira ou fera sera retenu contre lui, il a le droit de choisir ses avocats, s’il n’en a pas, le tribunal congolais lui en donnera ».

 

L'ONU a des « informations crédibles et cohérentes » sur un soutien de l'armée rwandaise aux rebelles du M23 dans les combats en République démocratique du Congo, ont déclaré jeudi des diplomates. Ces troupes rwandaises se sont infiltrées en RDC « pendant ces derniers jours », ce qui a conduit le secrétaire général Ban Ki-moon à contacter le président rwandais Paul Kagamé pour l'inciter à la retenue, selon ces diplomates citant un compte-rendu d'un responsable de l'ONU.

 

 [avec Yves KONGOLO]

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:21

 

 

 

kongoTimes!

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image Martin Kobler et Joseph Kabila, mardi 27 août au Palais du peule à Kinshasa.

 

Sit-in le 04 septembre au Palais du Peuple, les parents d’élèves s’invitent aussi, nous aurons des choses à dire au Palais du Peuple pour la rentrée scolaire.

Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a proposé, lors d'un point de presse tenu le 28 août à Kinshasa, "Pour avoir une solution durable, je propose un triple partenariat", a déclaré M. Kobler, ajoutant que "le premier partenariat, c'est le partenariat avec la peuple congolais, nous comme MONUSCO, nous sommes ici pour servir le peuple du Congo, le peuple qui a souffert des atrocités, c'est pourquoi nous voudrions que le peuple nous aide afin de combattre ceux qui sont ses ennemis" (Kabila et ses complices).

D'après lui, la brigade d'intervention de l'ONU ne peut pars résoudre les problèmes ni militaires ni politiques. "

[Yves K.]

Occupation militaire de Mahagi : L’Ouganda brandit l’Accord de Ngurdoto

L’armée ougandaise occupe, depuis le dimanche 25 août 2013, une partie du territoire de Mahagi, en Province Orientale. A en croire des sources indépendantes, les « envahisseurs » se seraient signalés aussi dans les territoires d’Aru et Mambasa, dans la même province. En attendant une éventuelle riposte militaire congolaise ou une réaction diplomatique de Kinshasa, les militaires ougandais soutiendraient qu’ils auraient agi ainsi en vertu de l’Accord de Ngurdoto, signé en 2007 par la RDC et l’Ouganda. Celui-ci, semble-t-il, comporterait un volet secret relatif à la cession de quelques localités congolaises aux Ougandais, dans le cadre de l’effort de guerre de 1996-1997 consenti en faveur de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) en vue de renverser le régime du maréchal Mobutu.

Cette affaire rappelle, aux Congolais, le nébuleux dossier du fantomatique Accord de Lemera que Mzee Laurent Désiré Kabila et ses compagnons de la « guerre de libération » auraient signé en 1996 avec leurs « alliés » rwandais, ougandais, burundais, érythréens et autres aux fins de les aider à chasser Mobutu du pouvoir. Mais, jusqu’à ce jour, il n’existe nulle trace de ce fameux accord qui aurait prévu des compensations financières, minières et territoriales au bénéfice des Etats qui avaient soutenu militairement Laurent-Désiré Kabila et ses « Kadogo » dans leur plan de conquête militaire du pouvoir d’Etat dans l’ex-Zaïre.

Aussi des millions de compatriotes se montrent-ils sceptiques à l’évocation de l’Accord de Ngurdoto. Ce qui est plutôt sûr, c’est l’existence du texte officiel signé effectivement en 2007 à Ngurdoto, dans la ville d’Arusha, en Tanzanie, par la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, dans le cadre du rétablissement de leurs relations diplomatiques suspendues depuis 1998. En parcourant ce document fondé essentiellement sur la coexistence pacifique et la coopération bilatérale, on ne trouve nulle part une phrase ou un paragraphe faisant état de la cession, par les gouvernants congolais, d’une quelconque partie du territoire national aux Ougandais.

Kampala et Kigali : agenda commun

En attaquant au Nord, au moment où le Rwanda, sous le label du M23, vient de relancer la guerre dans la périphérie de Goma, à l’Est, l’Ouganda confirme aux Congolais ce qu’ils ont toujours pensé, à savoir l’existence d’un agenda commun avec Kigali, à savoir celui de la balkanisation planifiée de la République Démocratique du Congo. Paradoxalement, le schéma du démembrement du grand Congo est mis en route au moment où la Brigade d’Intervention des Nations Unies s’apprête à faire le ménage à travers le corridor Est, en y traquant et désarmant toutes les forces négatives, y compris le M23.

L’entrée en scène de Kampala pousse à croire qu’il y a, dans le chef des « agresseurs » de notre pays, une volonté cachée d’activation de plusieurs fronts militaires, de manière à fragiliser les FARDC, la Monusco et la Brigade d’Intervention et à les tourner en bourriques devant l’opinion tant nationale qu’internationale. L’administration, au monde extérieur, de la preuve de l’inefficacité des troupes congolaises et onusiennes, renforcerait ainsi la thèse rwando-ougandaise selon laquelle l’option militaire ne serait pas la bonne si l’on tient au retour d’une paix durable à l’Est du Congo.

Concertations : risque de distraction

 Alors que les armées ougandaises et rwandaises semblent avoir choisi de conquérir militairement plusieurs territoires congolais à visages découverts, en narguant à la fois les troupes congolaises et onusiennes, les autorités congolaises donnent l’impression de considérer les « Concertations nationales » comme la priorité des priorités du moment. Ce qu’il faut craindre est qu’en focalisant l’attention de la Nation sur ce forum, l’on soit surpris, dans les semaines à venir, de constater que les rebelles du M23 et leurs « alliés » ont  élargi le cercle des « territoires occupés », compliquant davantage l’équation de la paix.

Pendant que des chasseurs des perdiem et des postes politiques à forte rentabilité financière sont occupés à distraire tout le monde, les chances de libération des « territoires occupés », de rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat au Nord-Kivu et en Province Orientale sont sérieusement compromises.

La logique patriotique devrait commander la suspension, toutes affaires cessantes, de tout ce qui n’a aucun impact positif sur la guerre de l’Est et du Nord et la concentration de tous les moyens humains, militaires, financiers et matériels dans des opérations de résistance aux « agresseurs ». Car, sans paix au Nord-Kivu et en Province Orientale, il serait utopique de rêver de « cohésion nationale » et des projets de développement, à moins aue l’objectif visé soit de « s’installer » et « d’installer », même dans un Etat congolais amputé de plusieurs de ses villes et territoires.                                                    

[Kimp/lePhare]

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 20:00

 

 

Les motivations de cette jeune polonaise de 20 ans ? S'amuser et rentrer dans le Livre des records.

 

 


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Ania Lisewska (© Rex)

100 000. Ce chiffre ne représente pas la somme que rêve de gagner Ania Lisewska au lotto. Il s’agit simplement du nombre d’hommes avec lesquels rêve de coucher cette Polonaise de 20 ans.

Ses motivations ? Le sexe, la distraction et  les hommes… Mais aussi la possibilité de rentrer dans le Livre des records.

Et un Internaute de s’amuser de ce challenge sur Facebook. Mais surtout de douter de la faisabilité du projet : "Petit Calcul rapide Messieurs : 100 000 relations sexuelles sur 23 ans ! En admettant qu'elle couche avec 12 mecs par jour, soit 6 heures non-stop pour 30 minutes (douches comprises). Cela fait 12 personnes x 360 jours soit 4320 relations sexuelle par ans ! Si l’on divise 100000 x 4320 = 23,14 ans !".

Mais la jeune polonaise de se moquer de "la méchanceté de certaines personnes qui ne l’empêcheront pas de poursuivre son (mon) projet.".

Depuis le mois de mai, la demoiselle a donc lancé une vaste campagne sur le web pour trouver les hommes qui l’aideront dans sa tâche. Outre sa page Facebook qui compte plus de 10 000 fans, Ana a lancé un site Internet où les intéressés peuvent remplir un formulaire pour participer aux réjouissances. Ces derniers pourront également y trouver les dates et les lieux de sa « tournée » internationale…

 

 

Votre réseau de partage

Le Ngombol

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 14:44

 

 

 

La guerre sainte contre la RDC : Les Rwandais utilisent-ils mieux la bible que les Congolais ? Vous avez la réponse fouillée par Roger BONGOS

Crée le 26-08-2013 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 26-08-2013 - 16H59 PAR : ARTV-NEWS

 

 

La-bible.jpg

La Sainte et véritabl bible

 

 

 

Voici les “10 commandements de la guerre sainte biblique”  que les Rwandais utilisent chez les Congolais. Pour eux, ils ont l'apport et la bénédiction de la Bible. Je souhaiterai que les faux chrétiens des églises de réveil viennent le contredire dans un débat ouvert sans insultes…

 

1) Préparez la guerre !

2) Maudit soit celui qui éloigne son épée du Carnage !

3) Massacrez l’ennemi jusqu’au dernier : “Tuez-les où que vous les trouviez” !

4) N’épargnez ni les femmes, ni les vieillards, ni les bœufs, les brebis et les ânes !

5) Mais prenez le Butin de temps en temps...

6) Violez les filles des ennemis !

7) N’oubliez pas de brûler la ville après cela !

8 ) Le verset du javelot !

9) Le verset de la pierre !

10) Le verset de la hache, des herses, des scies !

 

 

1) Préparez la guerre !

 

Publiez ces choses parmi les nations! Préparez la guerre! Réveillez les héros! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, Tous les hommes de guerre! De vos hoyaux forgez des épées, Et de vos serpes des lances! Que le faible dise: Je suis fort! (Joël 3,9-10)

 

2) Et Maudit soit celui qui éloigne son épée du Carnage !

 

Maudit soit celui qui fait avec négligence l'oeuvre de l'Éternel, Maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage! (Jérémie 48,10)

 

3) Massacrez l’ennemi jusqu’au dernier : “Tuez-les où que vous les trouviez” !

 

Mais dans les villes de ces peuples dont l'Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné, afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu'ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l'Éternel, votre Dieu. (Deutéronome 20, 16-18 )

 

Remarque : l’expression “dévouer par interdit” signifie “éradiquer” !

 

Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée. L'Éternel dit à Moïse: Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux. (Exode 17, 13-14)

 

La maison de Joseph fit explorer Béthel, qui s'appelait autrefois Luz. Les gardes virent un homme qui sortait de la ville, et ils lui dirent: Montre-nous par où nous pourrons entrer dans la ville, et nous te ferons grâce. Il leur montra par où ils pourraient entrer dans la ville. Et ils frappèrent la ville du tranchant de l'épée; mais ils laissèrent aller cet homme et toute sa famille. (Juges 1, 23-25)

 

L'Éternel mit en déroute devant Barak, par le tranchant de l'épée, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera descendit de son char, et s'enfuit à pied. Barak poursuivit les chars et l'armée jusqu'à Haroscheth Goïm; et toute l'armée de Sisera tomba sous le tranchant de l'épée, sans qu'il en restât un seul homme. (Juges 4,15-16)

 

Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l'épée; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Makkéda à Libna, et il attaqua Libna. L'Éternel la livra aussi, avec son roi, entre les mains d'Israël, et la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper aucun, et il traita son roi comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Libna à Lakis; il campa devant elle, et il l'attaqua. L'Éternel livra Lakis entre les mains d'Israël, qui la prit le second jour, et la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient, comme il avait traité Libna. Alors Horam, roi de Guézer, monta pour secourir Lakis. Josué le battit, lui et son peuple, sans laisser échapper personne. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Lakis à Églon; ils campèrent devant elle, et ils l'attaquèrent. Ils la prirent le même jour, et la frappèrent du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient; Josué la dévoua par interdit le jour même, comme il avait traité Lakis. Josué, et tout Israël avec lui, monta d'Églon à Hébron, et ils l'attaquèrent. Ils la prirent, et la frappèrent du tranchant de l'épée, elle, son roi, toutes les villes qui en dépendaient, et tous ceux qui s'y trouvaient; Josué n'en laissa échapper aucun, comme il avait fait à Églon, et il la dévoua par interdit avec tous ceux qui s'y trouvaient. Josué, et tout Israël avec lui, se dirigea sur Debir, et il l'attaqua. Il la prit, elle, son roi, et toutes les villes qui en dépendaient; ils les frappèrent du tranchant de l'épée, et ils dévouèrent par interdit tous ceux qui s'y trouvaient, sans en laisser échapper aucun; Josué traita Debir et son roi comme il avait traité Hébron et comme il avait traité Libna et son roi. Josué battit tout le pays, la montagne, le midi, la plaine et les coteaux, et il en battit tous les rois; il ne laissa échapper personne, et il dévoua par interdit tout ce qui respirait, comme l'avait ordonné l'Éternel, le Dieu d'Israël. Josué les battit de Kadès Barnéa à Gaza, il battit tout le pays de Gosen jusqu'à Gabaon. Josué prit en même temps tous ces rois et leur pays, car l'Éternel, le Dieu d'Israël, combattait pour Israël. (Josué 10, 28-42)

 

L'Éternel dit à Josué: Ne les crains point, car demain, à ce moment-ci, je les livrerai tous frappés devant Israël. Tu couperas les jarrets à leurs chevaux, et tu brûleras au feu leurs chars. Josué, avec tous ses gens de guerre, arriva subitement sur eux près des eaux de Mérom, et ils se précipitèrent au milieu d'eux. L'Éternel les livra entre les mains d'Israël; ils les battirent et les poursuivirent jusqu'à Sidon la grande, jusqu'à Misrephoth Maïm, et jusqu'à la vallée de Mitspa vers l'orient; ils les battirent, sans en laisser échapper aucun. Josué les traita comme l'Éternel lui avait dit; il coupa les jarrets à leurs chevaux, et il brûla leurs chars au feu.

A son retour, et dans le même temps, Josué prit Hatsor, et frappa son roi avec l'épée: Hatsor était autrefois la principale ville de tous ces royaumes. On frappa du tranchant de l'épée et l'on dévoua par interdit tous ceux qui s'y trouvaient, il ne resta rien de ce qui respirait, et l'on mit le feu à Hatsor. Josué prit aussi toutes les villes de ces rois et tous leurs rois, et il les frappa du tranchant de l'épée, et il les dévoua par interdit, comme l'avait ordonné Moïse, serviteur de l'Éternel. Mais Israël ne brûla aucune des villes situées sur des collines, à l'exception seulement de Hatsor, qui fut brûlée par Josué. Les enfants d'Israël gardèrent pour eux tout le butin de ces villes et le bétail; mais ils frappèrent du tranchant de l'épée tous les hommes, jusqu'à ce qu'ils les eussent détruits, sans rien laisser de ce qui respirait. Josué exécuta les ordres de l'Éternel à Moïse, son serviteur, et de Moïse à Josué; il ne négligea rien de tout ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse. C'est ainsi que Josué s'empara de tout ce pays, de la montagne, de tout le midi, de tout le pays de Gosen, de la vallée, de la plaine, de la montagne d'Israël et de ses vallées, depuis la montagne nue qui s'élève vers Séir jusqu'à Baal Gad, dans la vallée du Liban, au pied de la montagne d'Hermon. Il prit tous leurs rois, les frappa et les fit mourir. La guerre que soutint Josué contre tous ces rois fut de longue durée. Il n'y eut aucune ville qui fit la paix avec les enfants d'Israël, excepté Gabaon, habitée par les Héviens; ils les prirent toutes en combattant. Car l'Éternel permit que ces peuples s'obstinassent à faire la guerre contre Israël, afin qu'Israël les dévouât par interdit, sans qu'il y eût pour eux de miséricorde, et qu'il les détruisît, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse. Dans le même temps, Josué se mit en marche, et il extermina les Anakim de la montagne d'Hébron, de Debir, d'Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d'Israël; Josué les dévoua par interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d'Anakim dans le pays des enfants d'Israël; il n'en resta qu'à Gaza, à Gath et à Asdod. (Josué 11, 6-22)

 

Le territoire des fils de Dan s'étendait hors de chez eux. Les fils de Dan montèrent et combattirent contre Léschem; ils s'en emparèrent et la frappèrent du tranchant de l'épée; ils en prirent possession, s'y établirent, et l'appelèrent Dan, du nom de Dan, leur père. (Josué 19,47)

 

Gaal s'avança à la tête des habitants de Sichem, et livra bataille à Abimélec. Poursuivi par Abimélec, il prit la fuite devant lui, et beaucoup d'hommes tombèrent morts jusqu'à l'entrée de la porte. Abimélec s'arrêta à Aruma. Et Abimélec attaqua la ville pendant toute la journée; il s'en empara, et tua le peuple qui s'y trouvait. Puis il rasa la ville, et y sema du sel. (Juges 9, 39-45)

 

Alors l'Éternel envoya contre Jojakim des troupes de Chaldéens, des troupes de Syriens, des troupes de Moabites et des troupes d'Ammonites; il les envoya contre Juda pour le détruire, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par ses serviteurs les prophètes. (2 Rois 24,2)

 

David et ses gens montaient et faisaient des incursions chez les Gueschuriens, les Guirziens et les Amalécites; car ces nations habitaient dès les temps anciens la contrée, du côté de Schur et jusqu'au pays d'Égypte. David ravageait cette contrée; il ne laissait en vie ni homme ni femme, et il enlevait les brebis, les boeufs, les ânes, les chameaux, les vêtements, puis s'en retournait et allait chez Akisch. Akisch disait: Où avez-vous fait aujourd'hui vos courses? Et David répondait: Vers le midi de Juda, vers le midi des Jerachmeélites et vers le midi des Kéniens. David ne laissait en vie ni homme ni femme, pour les amener à Gath; car, pensait-il, ils pourraient parler contre nous et dire: Ainsi a fait David. Et ce fut là sa manière d'agir tout le temps qu'il demeura dans le pays des Philistins. (1 Samuel 27, 8-11)

 

4) N’épargnez ni les femmes, ni les vieillards, ni les bœufs, les brebis et les ânes !

 

Ainsi parle l'Éternel des armées: Je me souviens de ce qu'Amalek fit à Israël, lorsqu'il lui ferma le chemin à sa sortie d'Égypte. Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l'épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs et brebis, chameaux et ânes. (1 Samuel 15, 2-3)

 

La ville sera dévouée à l'Éternel par interdit, elle et tout ce qui s'y trouve; mais on laissera la vie à Rahab la prostituée et à tous ceux qui seront avec elle dans la maison, parce qu'elle a caché les messagers que nous avions envoyés. Gardez-vous seulement de ce qui sera dévoué par interdit; car si vous preniez de ce que vous aurez dévoué par interdit, vous mettriez le camp d'Israël en interdit et vous y jetteriez le trouble. Tout l'argent et tout l'or, tous les objets d'airain et de fer, seront consacrés à l'Éternel, et entreront dans le trésor de l'Éternel. Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s'écroula; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s'emparèrent de la ville, et ils dévouèrent par interdit, au fil de l'épée, tout ce qui était dans la ville, hommes et femmes, enfants et vieillards, jusqu'aux boeufs, aux brebis et aux ânes. (Josué 6, 17-21)

 

Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu'à ce que la colère de l'Éternel contre son peuple devînt sans remède. Alors l'Éternel fit monter contre eux le roi des Chaldéens, et tua par l'épée leurs jeunes gens dans la maison de leur sanctuaire; il n'épargna ni le jeune homme, ni la jeune fille, ni le vieillard, ni l'homme aux cheveux blancs, il livra tout entre ses mains.(2 Chroniques 36, 16-17)

 

5) Mais prenez le Butin de temps en temps...

 

4. Car l'Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre vos ennemis, pour vous sauver [...] 13. Si elle n'accepte pas la paix avec toi et qu'elle veuille te faire la guerre, alors tu l'assiégeras. Et après que l'Éternel, ton Dieu, l'aura livrée entre tes mains, tu en feras passer tous les mâles au fil de l'épée. Mais tu prendras pour toi les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, et tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que l'Éternel, ton Dieu, t'aura livrés. C'est ainsi que tu agiras à l'égard de toutes les villes qui sont très éloignées de toi, et qui ne font point partie des villes de ces nations-ci. (Deutéronome 20, 4-15)

 

Il prit vivant Agag, roi d'Amalek, et il dévoua par interdit tout le peuple en le passant au fil de l'épée. Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs boeufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu'il y avait de bon; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. (1 Samuel 15, 8-9)

 

Ils s'avancèrent contre Madian, selon l'ordre que l'Éternel avait donné à Moïse; et ils tuèrent tous les mâles. Ils tuèrent les rois de Madian avec tous les autres, Évi, Rékem, Tsur, Hur et Réba, cinq rois de Madian; ils tuèrent aussi par l'épée Balaam, fils de Beor. Les enfants d'Israël firent prisonnières les femmes des Madianites avec leurs petits enfants, et ils pillèrent tout leur bétail, tous leurs troupeaux et toutes leurs richesses. Ils incendièrent toutes les villes qu'ils habitaient et tous leurs enclos. Ils prirent toutes les dépouilles et tout le butin, personnes et bestiaux; et ils amenèrent les captifs, le butin et les dépouilles, à Moïse, au sacrificateur Éléazar, et à l'assemblée des enfants d'Israël, campés dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Moïse, le sacrificateur Éléazar, et tous les princes de l'assemblée, sortirent au-devant d'eux, hors du camp. (Nombres 31, 7-13)

 

L'Éternel me dit: Ne le crains point; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon. Et l'Éternel, notre Dieu, livra encore entre nos mains Og, roi de Basan, avec tout son peuple; nous le battîmes, sans laisser échapper aucun de ses gens. Nous prîmes alors toutes ses villes, et il n'y en eut pas une qui ne tombât en notre pouvoir: soixante villes, toute la contrée d'Argob, le royaume d'Og en Basan. Toutes ces villes étaient fortifiées, avec de hautes murailles, des portes et des barres; il y avait aussi des villes sans murailles en très grand nombre. Nous les dévouâmes par interdit, comme nous l'avions fait à Sihon, roi de Hesbon; nous dévouâmes toutes les villes par interdit, hommes, femmes et petits enfants. Mais nous pillâmes pour nous tout le bétail et le butin des villes. C'est ainsi que, dans ce temps-là, nous conquîmes sur les deux rois des Amoréens le pays de l'autre côté du Jourdain, depuis le torrent de l'Arnon jusqu'à la montagne de l'Hermon (les Sidoniens donnent à l'Hermon le nom de Sirion, et les Amoréens celui de Senir,) toutes les villes de la plaine, tout Galaad et tout Basan jusqu'à Salca et Édréi, villes du royaume d'Og en Basan. (Deutéronome 3, 2-10)

 

Zicri, guerrier d'Éphraïm, tua Maaséja, fils du roi, Azrikam, chef de la maison royale, et Elkana, le second après le roi. Les enfants d'Israël firent parmi leurs frères deux cent mille prisonniers, femmes, fils et filles, et ils leur prirent beaucoup de butin, qu'ils emmenèrent à Samarie. Il y avait là un prophète de l'Éternel, nommé Oded. Il alla au-devant de l'armée qui revenait à Samarie, et il leur dit: C'est dans sa colère contre Juda que l'Éternel, le Dieu de vos pères, les a livrés entre vos mains, et vous les avez tués avec une fureur qui est montée jusqu'aux cieux. (2 Chroniques 28, 7-9)

 

6) Violez les filles des ennemis !

 

Et Moïse s'irrita contre les commandants de l'armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines, qui revenaient de l'expédition. Il leur dit: Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes? Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d'Israël à l'infidélité envers l'Éternel, dans l'affaire de Peor; et alors éclata la plaie dans l'assemblée de l'Éternel. Maintenant,tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n'ont point connu la couche. (Nombres 31, 14-18 )

 

7) N’oubliez pas de brûler la ville après cela !

 

Les fils de Juda attaquèrent Jérusalem et la prirent, ils la frappèrent du tranchant de l'épée et mirent le feu à la ville. (Juges 1,8 )

 

Ils brûlèrent la ville et tout ce qui s'y trouvait; seulement ils mirent dans le trésor de la maison de l'Éternel l'argent, l'or et tous les objets d'airain et de fer. (Josué 6, 24)

 

8 ) Le verset du javelot !

 

L'Éternel dit à Josué: Étends vers Aï le javelot que tu as à la main, car je vais la livrer en ton pouvoir. Et Josué étendit vers la ville le javelot qu'il avait à la main. Aussitôt qu'il eut étendu sa main, les hommes en embuscade sortirent précipitamment du lieu où ils étaient; ils pénétrèrent dans la ville, la prirent, et se hâtèrent d'y mettre le feu. Les gens d'Aï, ayant regardé derrière eux, virent la fumée de la ville monter vers le ciel, et ils ne purent se sauver d'aucun côté. Le peuple qui fuyait vers le désert se retourna contre ceux qui le poursuivaient; car Josué et tout Israël, voyant la ville prise par les hommes de l'embuscade, et la fumée de la ville qui montait, se retournèrent et battirent les gens d'Aï. Les autres sortirent de la ville à leur rencontre, et les gens d'Aï furent enveloppés par Israël de toutes parts. Israël les battit, sans leur laisser un survivant ni un fuyard; ils prirent vivant le roi d'Aï, et l'amenèrent à Josué. Lorsqu'Israël eut achevé de tuer tous les habitants d'Aï dans la campagne, dans le désert, où ils l'avaient poursuivi, et que tous furent entièrement passés au fil de l'épée, tout Israël revint vers Aï et la frappa du tranchant de l'épée. Il y eut au total douze mille personnes tuées ce jour-là, hommes et femmes, tous gens d'Aï. Josué ne retira point sa main qu'il tenait étendue avec le javelot, jusqu'à ce que tous les habitants eussent été dévoués par interdit. Seulement Israël garda pour lui le bétail et le butin de cette ville, selon l'ordre que l'Éternel avait prescrit à Josué. Josué brûla Aï, et en fit à jamais un monceau de ruines, qui subsiste encore aujourd'hui. Il fit pendre à un bois le roi d'Aï, et l'y laissa jusqu'au soir. Au coucher du soleil, Josué ordonna qu'on descendît son cadavre du bois; on le jeta à l'entrée de la porte de la ville, et l'on éleva sur lui un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd'hui. (Josué 8, 18-29)

 

9) Le verset de la pierre !

 

L'Éternel dit à Josué: Ne les crains point, car je les livre entre tes mains, et aucun d'eux ne tiendra devant toi. Josué arriva subitement sur eux, après avoir marché toute la nuit depuis Guilgal. L'Éternel les mit en déroute devant Israël; et Israël leur fit éprouver une grande défaite près de Gabaon, les poursuivit sur le chemin qui monte à Beth Horon, et les battit jusqu'à Azéka et à Makkéda. Comme ils fuyaient devant Israël, et qu'ils étaient à la descente de Beth Horon, l'Éternel fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu'à Azéka, et ils périrent; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l'épée par les enfants d'Israël. Alors Josué parla à l'Éternel, le jour où l'Éternel livra les Amoréens aux enfants d'Israël, et il dit en présence d'Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon! (Josué 10, 8-12)

 

10) Le verset de la hache, des herses, des scies !

 

Il fit sortir les habitants, et il les mit en pièces avec des scies, des herses de fer et des haches; il traita de même toutes les villes des fils d'Ammon. David retourna à Jérusalem avec tout le peuple. (1 Chroniques 20, 3)

 

Puis je combattrai contre vous, la main étendue et le bras fort, avec colère, avec fureur, avec une grande irritation. Je frapperai les habitants de cette ville, les hommes et les bêtes; ils mourront d'une peste affreuse. Après cela, dit l'Éternel, je livrerai Sédécias, roi de Juda, ses serviteurs, le peuple, et ceux qui dans cette ville échapperont à la peste, à l'épée et à la famine, je les livrerai entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, entre les mains de leurs ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie; et Nebucadnetsar les frappera du tranchant de l'épée, il ne les épargnera pas, il n'aura point de pitié, point de compassion. (Jérémie 21, 5-7)

 

Et l'Éternel me dit: N'intercède pas en faveur de ce peuple. S'ils jeûnent, je n'écouterai pas leurs supplications; S'ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas;Car je veux les détruire par l'épée, par la famine et par la peste. (Jérémie 14, 11-12)

 

Pékach, fils de Remalia, tua dans un seul jour en Juda cent vingt mille hommes, tous vaillants, parce qu'ils avaient abandonné l'Éternel, le Dieu de leurs pères. (2 Chroniques 28,6)

 

Car la colère de l'Éternel va fondre sur toutes les nations, Et sa fureur sur toute leur armée: Il les voue à l'extermination, Il les livre au carnage. Leurs morts sont jetés, Leurs cadavres exhalent la puanteur, Et les montagnes se fondent dans leur sang. Toute l'armée des cieux se dissout; Les cieux sont roulés comme un livre, Et toute leur armée tombe, Comme tombe la feuille de la vigne, Comme tombe celle du figuier. Mon épée s'est enivrée dans les cieux; Voici, elle va descendre sur Édom, Sur le peuple que j'ai voué à l'extermination, pour le châtier. L'épée de l'Éternel est pleine de sang, couverte de graisse, Du sang des agneaux et des boucs, De la graisse des reins des béliers; Car il y a des victimes de l'Éternel à Botsra, Et un grand carnage dans le pays d'Édom (Esaïe 34, 2-6)

 

La Bible Annotée dit au sujet d’Esaïe 34,6 :

Au chapitre 63, l'Eternel est comparé à un pressureur et les peuples à des raisins que l'on foule; ici les peuples sont des victimes que l'on égorge, et Jéhova celui qui offre le sacrifice.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 13:27

 

 

 

kongoTimes!

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image Martin Kobler

 

La brigade d'intervention est là, mais ce n'est pas une solution magique. Il faut d'autres moyens pour permettre à la Monusco de bien accomplir la mission qui est la sienne. C'est là, à quelques mots-près, la déclaration de M. Martin Kobler, représentant spécial des Nations Unies pour la RDC, il y a juste quelques jours, alors que Goma, désormais ville-martyre, était encore sous les feux de bombardements d'obus tirés, d'après des sources locales, du Rwanda.

 

Venant d'une si haute autorité de la structure onusienne, une telle déclaration a de quoi inquiéter. D'où la réaction musclée des malheureuses populations, victimes innocentes de la folie humaine.

Suite au précédent, Mme Mary Robinson, l'envoyée spéciale de Ban Ki-Moon dans la région des Grands-Lacs, a émis le souhait de voir cette brigade constituer une force dissuasive plutôt qu'offensive, alors que le mandat qu'elle a reçu à Addis-Abeba est justement offensif. Il n'y a aucune équivoque là-dessus. D'autres déclarations troubles de ce genre demandent à la brigade de protéger les populations civiles. Mais la mission qu'elle a reçue lui demande plutôt de traquer toutes les forces négatives dans cette zone. Cela veut dire les éradiquer définitivement et non " leur demander de ne pas s'attaquer aux populations civiles ", comme si on les suppliait.

 

Et pour tout arranger, un groupe de sénateurs américains vient corroborer les propos des précédents responsables en réclamant une solution politique à cette guerre. D'où la colère spontanée de la population de Goma qui y perd son latin. Le vœu le plus cher des Congolais, tout le monde doit le savoir, est que plus un seul coup de feu ne soit tiré sur le territoire congolais, même si c'est en pleine forêt équatoriale, même si c'est sur la mer-territoriale. 

 

La colère des populations du Nord-Kivu vient du fait qu'elles s'interrogent de plus en plus sur le sens de la présence de la mission onusienne en RDC. Car l'impression -fausse il est vrai- que donnent les événements est que le Rwanda est militairement plus fort que la force onusienne ! Qui ne s'est pas indigné de voir dernièrement le M23 rire sous cape de l'ultimatum de la Monusco ? Qui ne sait pas que ce mouvement rebelle se moque éperdument des différentes menaces venant de la Monusco ? Elle a finit par réaliser que ce sont des menaces en l'air, et que l'ONU n'a aucune envie d'en finir avec elle.

 

Si la Monusco est incapable de mettre fin à cette guerre, si elle est aussi impuissante, si elle a si peu d'engagement, si sa position et son discours doivent continuer à être ambigus, la logique voudrait que les Congolais se regardent droit dans les yeux et s'engagent résolument à se débrouiller tout seuls. Elle veut, en effet, cette logique, que l'on fasse appel à plus fort que soit lorsqu'on est agressé. Comment peut-on espérer se faire secourir par un plus faible que soi ? La force, en effet, ne réside pas uniquement dans la formation ou l'équipement dont on peut disposer, mais d'abord dans la volonté réelle que l'on met dans une entreprise.

 

Seulement, au regard de tout ce qui s'est déjà passé dans la région, on est en droit de se demander si la proposition, une fois de plus, d'un schéma politique comme seule voie de sortie de cette crise n'est pas trop simpliste. La RDC ne s'est jamais dite opposée aux différents dialogues qu'on lui demande d'amorcer ou auxquelles on lui demande de participer. Et elle n'entend pas abandonner cette voie, d'autant plus que rien, absolument, n'est plus important que le dialogue dans les rapports entre individus comme entre Etats. Seulement, le dialogue doit être franc de part et d'autre. Il ne doit pas constituer une distraction, un moyen de l'arrêter dans ses efforts de rétablissement de la paix sur son territoire, pendant que, de l'autre côté, l'adversaire acculé souffle un peu, et peaufine des stratégies afin de reprendre l'avantage. 

 

C'est vraiment curieux, ce qui se passe dans cette guerre d'un genre unique. C'est sur l'agressé que tout le monde s'acharne, lui demandant d'aller à gauche et à droite, de dialoguer toujours et toujours. Toute la communauté internationale, même les plus sceptiques de ses composants, est désormais convaincue que le conflit dans l'Est de la RDC est une instrumentalisation de certains de ses voisins, en particulier le Rwanda, et non une quelconque revendication de quelques uns de ses fils égarés.

 

Or, il est de notoriété publique que le Rwanda ne respecte jamais les engagements qu'il prend à la face du monde en ce qui concerne la guerre qui sévit dans la partie orientale de la RDC. Quelle garantie peut-on donner aujourd'hui que le Rwanda se départira de son entêtement ?

La communauté internationale doit accuser comme il se doit les accusateurs de la RDC et aider l'agressé, à travers son armée à bouter définitivement l'ennemi dehors.

 

Jean-Claude Ntuala

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 13:21

 

 

 

kongoTimes!

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image Vital Kamerhe et Etienne Tshisekedi

 

Faisant usage de leur liberté, certains Congolais ont opté pour la politique de la chaise vide. C’est notamment l’UDPS, dans toutes ses déclinaisons, et l’UNC. Il est entendu qu’Etienne Tshisekedi et son groupe, qui évoluent dans une logique différente, celle de la quête de « l’impérium », ne pouvaient pas se faire hara-kiri et siéger à ces assises nationales. Quant à Vital Kamerhe, il n’est pas d’accord avec la forme donnée au forum national. L’unanimisme n’est pas le point fort de la démocratie. Par contre, elle brille par l’exercice de la liberté des choix. Dans ces conditions, il devient clair que personne n’aura été exclu. En toute liberté et en toute responsabilité, Joseph Kabila se fera l’artisan de la réussite ou de l’échec de ces assises ?

C’est finalement le 4 septembre 2013 que les concertations nationales vont démarrer. En sa qualité d’initiateur de ce forum national, Joseph Kabila en porte toute la responsabilité. Si, d’entrée de jeu, il aborde de front toutes les questions, même celles qui fâchent, il libérera les énergies. Si, d’aventure, il s’agrippe aux positions classiques, les lignes risquent de se figer, jusqu’à ôter à ces assises toute leur substance. Son discours inaugural sera donc déterminant en termes d’orientation, de rassurance et d’espoir pour la sauvegarde de la cohésion nationale face à la menace de balkanisation du pays.

Après plusieurs reports, le 4 septembre 2013 semble être la dernière date arrêtée pour le démarrage effectif des concertations nationales, sous le pont desquelles beaucoup d’eau a coulé. Nombreux sont ceux qui ne croyaient plus en la tenue de ce forum tant les préalables et autres exigences  se multipliaient et se diversifiaient.

Au point où, d’aucuns se sont demandé s’il était toujours opportun d’organiser ces assises au regard de la situation sécuritaire dans l’Est du pays qui devient de plus en plus préoccupante du fait de l’implication manifeste de certaines puissances occidentales.

Il semble aujourd’hui que le goulot d’étranglement a été brisé et que le peuple congolais, à travers ses forces vives, peut enfin se retrouver autour d’une table et échanger. L’annonce de la nouvelle date (4 septembre 2013) a été faite par Aubin Minaku, co-président du présidium hier mardi 27 août au Palais du peuple où, la signature du Règlement intérieur de ces assises, élaboré avec le concours du groupe de contacts, serait chose faite. Preuve, s’il en était encore, que l’essentiel serait déjà fait dans le sens de baliser la voie pour un décollage en trombe des travaux de concertations.

Par ailleurs, des sources proches de l’hémicycle nous ont rapporté que le chef de l’Etat a passé la journée dans son bureau privé du Palais du peuple. Aussi pense-t-on qu’une rencontre avec le présidium aurait permis le déclic enregistré dans l’avancement du dossier concertations nationales.

Le temps fort de ces assises sera, sans l’ombre d’un doute, le discours inaugural du président de la République devant les 700 délégués attendus à ce forum national. Cette adresse, destinée au même moment à toute la nation congolaise, sera déterminante pour la suite des événements.

Il est vrai que le travail effectué par le présidium et le groupe de contacts a démontré à la face du monde que le Congolais est doté de la grande capacité de s’oublier soi-même, dans l’intérêt de tous. Des concessions majeures obtenues de part et d’autre offrent l’illustration d’un peuple qui met sa volonté de vivre en parfaite harmonie en avant-plan.

Quant au discours inaugural du chef de l’Etat, il passe pour un signal fort devant cristalliser les esprits sur l’essentiel, à savoir la cohésion nationale en vue de mettre un terme à l’instabilité permanente dans l’Est du pays, sauvegarder l’intégrité du territoire national menacée par un projet de balkanisation résolument mis en marche par des voisins et des puissances politico-économiques tapies dans l’ombre.

PAS DE SUJETS TABOUS

De l’initiateur des concertations nationales, la Nation attend des options clairement levées dans le sens de rassurer sur la volonté et la détermination de venir à bout de la guerre en assurant à la RDC la victoire tant souhaitée sur les groupes armés, particulièrement le M23. Raison pour laquelle, Joseph Kabila devra, dans son discours d’orientation des travaux, aborder toutes les questions, même celles qui fâchent.

Usant de ses prérogatives constitutionnelles, il devra, dès l’entame, décrisper l’atmosphère en abattant sur la table toutes les cartes. Il devra indiquer que les questions relatives, notamment, à l’agenda caché de la guerre dans l’Est du pays, aux soupçons sur la révision constitutionnelle, à la légitimité des institutions, à la redistribution du produit de la croissance et de la stabilité, à la justice qui se dit à la tête du client, au découpage territorial, seront versées aux débats.

Pour donner de la substance à cette rencontre, le chef de l’Etat devra prendre en main son courage de militaire pour appeler le chat par son nom, sans fioritures. Les thématiques, à elles seules, ne suffisent pas. Il faut aller au-delà, prendre à bras-le-corps, voire à son corps défendant, l’initiative d’encourager le traitement, par les ’’concertateurs’’, de tous les sujets attendus par l’opinion interne et externe. Il s’agit de crever l’abcès afin de vider tout prétexte qui obstruerait la voie qui conduit à la cohésion nationale.

FINIR LA GUERRE

Tout le monde est d’avis que sans une cohésion nationale réelle, l’aventure guerrière de Kigali trouvera toujours des preneurs parmi les Congolais. Les efforts consentis présentement par le gouvernement en faveur des FARDC produisent déjà des résultats encourageants. Requinquées par une nouvelle mise en place opérée par le chef de l’Etat au niveau du commandement opérationnel, elles sont davantage motivées.  Le M23 et alliés subissent des revers et ne peuvent progresser comme dans du beurre. Essoufflé, Kigali tente de déployer sa grande artillerie rouillée, à savoir le conflit interethnique. Cela sans succès, malgré l’appui que lui apportent les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Avec la redistribution des rôles dans la sous-région des Grands Lacs, l’échiquier n’offrira de l’espace qu’à ceux qui ont saisi la quintessence des enjeux en présence. La tripartite de Luanda est une voie, parmi tant d’autres, qui redonne espoir. L’appui des alliés, nouveaux et anciens, la reconfiguration du mandat de la Monusco, l’appui populaire aux militaires (au front) sont des atouts que Joseph Kabila devra capitaliser dans son discours, permettant de jeter les bases solides d’une paix durable pour les populations congolaises. Surtout rassurer celles-ci quant à la menace de balkanisation du pays.

Par ailleurs, le sort à réserver aux « éternels rebelles » constitue un point important dans l’avenir que la Nation voudrait tracer pour sa future défense et celle de l’intégrité du territoire national en proie à la convoitise des voisins, dont le Rwanda.

LA JUSTICE ELEVE LES NATIONS

Dans le domaine de la distribution de la justice, la RD Congo a encore du chemin à parcourir. L’appareil judiciaire n’est pas encore en mesure de se départir des pratiques décriées. La réforme visant une meilleure administration de la justice doit se poursuivre. Le chef de l’Etat y insistera comme autrefois. L’éclatement de la Cour suprême de justice en Cour constitutionnelle, Cour de cassation et Conseil d’Etat pour plus d’efficacité, tarde toujours à se concrétiser. Pour quelle raison cette réforme a-t-elle du plomb dans les ailes ?

Rendre davantage d’autorité et d’efficacité au Conseil supérieur de la magistrature, cet organe de gestion des magistrats, est une urgence. Les justiciables ne se reconnaissent que rarement dans les jugements rendus par les juridictions nationales. Or, il est un principe qui dit que la justice élève les nations.

LE MANDAT PRESIDENTIEL

L’opportunité est offerte à Joseph Kabila de livrer le fonds de sa pensée sur le mandat présidentiel de manière à donner l’exploration des voies de sortie évitant la violation  de la Constitution. L’idée n’occupe-t-elle le devant de l’actualité au pays ? Il faut éviter la politique de l’autruche. Une discussion responsable et enrichissante ferait avancer le processus démocratique.

GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

Evoquée par Léon Kengo wa Dondo, membre du présidium, lors d’une sortie publique, la formation d’un gouvernement d’union nationale à l’issue des concertations, a fait des ravages dans tous les cercles intéressés. De la Majorité à l’Opposition en passant par la Société civile, l’appétit a été ravivé par « le partage du gâteau ». Dans l’opinion, ce pavé a été considéré comme un recul dans la mesure où personne n’y gagnerait. Au contraire, cela a rappelé les tares de la transition mobutiste dont les effets pervers se font sentir jusqu’à ce jour.

 AUCUNE EXCLUSION, MAIS DES ABSENCES QUI INQUIETENT

Faisant usage de leur liberté, certains Congolais ont opté pour la politique de la chaise vide. C’est notamment l’UDPS, dans toutes ses déclinaisons, et l’UNC. Il est entendu qu’Etienne Tshisekedi et son groupe, qui évoluent dans une logique différente, celle de la quête de « l’impérium », ne pouvaient pas se faire hara-kiri et siéger à ces assises nationales. Quant à Vital Kamerhe, il n’est pas d’accord avec la forme donnée au forum national.

L’unanimisme n’est pas le point fort de la démocratie. Par contre, elle brille par l’exercice de la liberté des choix. Dans ces conditions, il devient clair que personne n’aura été exclu.

En toute liberté et en toute responsabilité, Joseph Kabila se fera l’artisan de la réussite ou de l’échec de ces assises. Il doit se libérer du chantage et autres pressions, soient-ils de son entourage ou de l’extérieur. Le ton qu’il adoptera de même que le contenu de son discours seront déterminants.

[lePotentiel]

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