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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 07:50

 

 

 

L'incroyable force du jeûne

Chère lectrice, cher lecteur, 

Hier mercredi 5 février, 2,3 milliards de chrétiens célèbraient le « mercredi des Cendres », jour de l'entrée en Carême. 

Moins connu que le Ramadan, le Carême est une période de 6 semaines et demie de jeûne, qui s'achève le dimanche de Pâques. La différence avec le Ramadan est que le jeûne dure toute la période du Carême, sauf les dimanches, alors que le Ramadan est paradoxalement une période de forte augmentation de la consommation alimentaire, due aux fêtes rituelles qui ont lieu chaque soir. Selon certaines études, cette hausse atteint jusqu'à 30-35 % par rapport au reste de l'année [1].

Pourquoi le Carême dure-t-il six semaines et demie, soit 46 jours ? Parce que, pour se préparer à Pâques, fête de la résurrection de Jésus, les chrétiens commémorent les 40 jours que Jésus passa au désert, sans boire ni manger (y compris la nuit). Or, les dimanches du Carême ne sont pas jeûnés. Vous retirez donc 6 dimanches de cette période de 46 jours et vous obtenez... bravo, 40 jours. 

La chaîne ARTE au chevet de l'Eglise

A vrai dire, l'Eglise catholique peine fortement aujourd'hui à convaincre ses ouailles des bienfaits d'un jeûne si long, qui n'est plus pratiqué que par une infime proportion des chrétiens. Mais le relais a été repris avec brio par la chaîne ARTE, auprès d'une toute autre population, beaucoup plus nombreuse, et enthousiaste. 

En mars 2012, elle diffusa un reportage intitulé « Le jeûne, une nouvelle thérapie » qui connut un tel record d'audience qu'il fut rediffusé en septembre 2013. Le réalisateur, Thierry de Lestrade, publia de plus chez ARTE éditions un livre, du même nom, avec des témoignages supplémentaires et de nouvelles perspectives. 

Pourquoi un tel succès ? Parce qu'il n'était plus du tout question de Jésus, d'évangiles, ni même de spiritualités. Ce reportage était en effet consacré aux vertus du jeûne dans le traitement des maladies graves, notamment le cancer, et c'est évidemment cela qui explique les succès de ce jeûne nouvelle formule. 

Jeûne contre médecine conventionnelle

Jeûner pour guérir. Avant tout, précisons que cette méthode thérapeutique est combattue désespérément par le système médical, coincé dans sa bulle « une maladie, un médicament », et qui ne saisit toujours pas les capacités naturelles de l'organisme à se rétablir. 

Il est vrai que de nombreux jeûneurs se lancent dans cette pratique en quête de spiritualité et d'absolu. Ils contournent la science et se réfugient dans les néo-religions où les gourous de tout poil sont à la manœuvre. 

Toutefois, le sujet intéresse aujourd'hui des scientifiques de haut vol, et même si les financements (il n'y a rien à vendre…) sont inexistants, les résultats sont tangibles, facilement reproductibles, et à la portée de chaque malade. 

Le jeûne est en effet adapté à l'ensemble des pathologies du « trop » qui délabrent nos organismes : allergies, rhumatismes, maladies auto-immunes, hypertension, diabète, cancers, dégénérescence cérébrale… Toutes ces maladies ont un lien direct avec l’alimentation ou l’exposition à des produits chimiques. 

Il faut avoir conscience de cette intoxication délétère pour accepter de se soigner par le vide, sans écouter les sirènes médicales qui se réfèrent encore à l'obligation vitale d'une alimentation pluriquotidienne, riche en céréales et en produits laitiers. 

Comment les Etats-Unis ont séparé l'Eglise et le jeûne

C'est au XIXe siècle que des médecins, aux Etats-Unis, se sont penchés pour la première fois sur les vertus thérapeutiques du jeûne, hors de tout contexte religieux. 

Il faut dire que le cadre était propice aux médecines douces. Les médecins « cowboys » américains faisaient encore plus fort que leurs confrères européens dans l'utilisation de méthodes fortes pour combattre les maladies. En plus de la saignée, des lavements et des vomitifs bien connus en Europe, la pharmacie du médecin américain était principalement composée de produits extrêmement toxiques : alcaloïdes (opium, apomorphine, digitaline) et sels de métaux tels que le mercure, le plomb, l'arsenic et l'antimoine. 

Il ne faut pas s'étonner si c'est là-bas que le public a réagi avec le plus de vivacité aux excès de la médecine dure. Comme nous l'avons expliqué dans une précédente lettre, c'est aux Etats-Unis que l'homéopathie connaît le plus grand succès, avec 12 % des médecins qui la pratiquent au XIXe siècle. 

En parallèle, plusieurs médecins s'efforcent de faire connaître les bienfaits du jeûne avec les méthodes de l'époque. Ainsi le Dr Henry Tanner se met en scène pour un jeûne de 40 jours, dans un théâtre de Manhattan, sous la surveillance étroite d'une cohorte de médecins suspicieux qui l'entourent jour et nuit. Son jeûne commence le 28 juin 1880. C'est l'événement de l'année : de nombreux badauds viennent en permanence encourager le jeûneur, tandis que les deux journaux leaders New York Times et New York Herald en font une rubrique quotidienne. Du coup, les journaux de tout le pays embrayent sur cette affaire. 

La mesure de poids, de pouls, le rythme de respiration, sont annoncés régulièrement. 

Les lettres d'encouragement affluent de toute la terre, et le jeûne se poursuit sans incident jusqu'au 7 août, comme convenu. Tanner a perdu 16 kilos, il est vif et bien vivant, et les mises en garde du corps médical contre les prétendus dangers du jeûne n'effraient plus personne. 

Dès lors, et actuellement en 2014, nous nous retrouvons peut-être dans des circonstances équivalentes, la voie est libre pour aménager des jeûnes au profit d'une population plus importante. De nombreux centres de jeûne voient le jour. L'éditeur MacFadden met en place à Chicago un « Healthatorium », centre de fitness où le jeûne se pratique avec des exercices de sport, des massages et des saunas. En parallèle s'organisent des réseaux de « drugless physicians », des médecins qui ne prescrivent aucun médicament et soignent en appliquant homéopathie, jeûne et manipulations (rappelons que l'ostéopathie fut elle aussi fondée aux Etats-Unis, en 1874, par A.T. Still). 

Mais en quelques dizaines d'années, le corps médical est repris en main. Le savoir est verrouillé par le système universitaire avec un monopole de fait sur les « bonnes pratiques », celles que le « bon » médecin doit appliquer, sans quoi il se met en dehors de la profession, au civil comme au pénal… 

Le jeûne est petit à petit délaissé pour devenir une pratique douteuse exercée par des illuminés ou des charlatans. 

Mais les recherches sur le jeûne se poursuivent, par le plus grand des hasards, de l'autre côté du Rideau de Fer. 

Le communisme : terrain d'expérimentation exceptionnel

Les régimes totalitaires sont propices aux expériences scientifiques novatrices à grande échelle, car ils instaurent à la fois :

 

  • une pénurie de moyens et de compétences, qui fait qu'on est obligé de chercher des solutions plus efficaces et moins chères ;

  • un système hiérarchique implacable, qui fait qu'une initiative « dans la ligne du parti » sera appliquée sans discussion et parfois sur des populations importantes et de longues durées. De quoi acquérir des résultats tangibles.

Des expériences en Union soviétique ont ainsi montré que le jeûne agit vraiment « à la base » de l'organisme pour rééquilibrer de nombreuses fonctions essentielles. 

Le médecin Youri Nikolaiev est désigné en 1955 pour soigner l'alcoolisme forcené du fils d'un dignitaire du Parti, Nicolai Boulganine. C'est un sujet difficile qui a mis en échec de nombreuses équipes médicales ayant eu recours à la pharmacologie existante. Grâce au jeûne, il est débarrassé en trois semaines de son addiction, à la grande satisfaction de son père, qui ouvre la porte de plusieurs services à cette nouvelle thérapie. 

Nikolaiev peut alors expérimenter le jeûne auprès d'autres catégories de malades. Il observe des résultats étonnants chez les dépressifs suicidaires, qui se sentent rejetés et dévalorisés au sein de leur groupe ou de leur famille. Au bout de deux semaines de jeûne, les voici généralement moins inquiets et plus intéressés par leur environnement et leur assiette. 

Il en est de même des angoissés et des personnes atteintes de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou d'enfermement psychique. Gavés de neuroleptiques et vivants dans une bulle, quelques semaines de jeûne leur permettent de revenir à des rapports sociaux normaux. Les taux de neuromédiateurs (adrénaline, acétylcholine) se normalisent, ainsi que les rythmes cérébraux. 

Il met toutefois en évidence un critère fondamental de succès : le consentement des patients. Souvent, pour faciliter la démarche, Nikolaiev exige que les médecins jeûnent eux aussi au côté des patients.

Santé nutritution-Santé innovation 

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 10:06

 

 

 

Lemon Hoaxest
Arrêtez la chimio et les radiations, SuperCitronMan va se charger de votre cancer en deux temps trois mouvements.

Vous aimez HoaxBuster ? Adoptez-le pour 1 euro !

La rumeur bat son plein sur le web francophone : le citron serait le remède ultime contre le cancer, "10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie". Quoi qu'en dise le message en circulation, il serait surprenant que les cancérologues n'en soient pas informés.

 

Nous avons donc demandé l'avis du docteur Françoise May-Levin, conseiller médical à la Ligue contre le cancer, son verdict est sans appel : "Le citron, on le sait est riche en vitamine C, supposée avoir une action antitumorale. Mais actuellement, en médecine, on ne se contente pas de supposition : la médecine doit être basée sur des preuves, apportées par des arguments expérimentaux, en laboratoire, mais aussi sur des personnes : ce sont les essais, essais de tolérance  (phase I) essais d’efficacité (phase II) et enfin comparaison avec les traitements référentiels tels que la chimiothérapie citée dans le message. Or, aucune preuve ne vient étayer l’activité du citron dans le cancer. Il serait donc très dangereux d’inciter des malades à préférer le citron aux traitements classiques." Ajoutons que l'actualité s'est déjà chargée de lui donner raison.

 

Et pourtant, le message invoque la caution de "l'Institut de Sciences de la Santé de Baltimore". Certes, mais un simple tour sur le site de ce mystérieux Health Sciences Institute dédié aux médecines alternatives suffit pour juger de sa fiabilité. Sa directrice, une certaine Jenny Thompson, n'a pas la moindreformation médicale, comme son CV le prouve. Et son site vous conseille par exemple d'acheter un livre qui vous permettra de guérir du cancer, au moyen d'une soi-disante révélation étouffée par les laboratoires pharmaceutiques : le cancer est un microbe, si, si ! Et bien sûr, il vous déconseille aussi formellement la chimothérapie. Tout en vous prévenant gentiment que "les informations fournies sur ce site ne doivent pas être interprétées comme des conseils médicaux personnels", ben voyons.

 

Bon, mais leur article sur les bienfaits des agrumes(citrus fruits ayant été naïvement traduit par citron dans la version francophone en circulation) fait quand même référence à une étude du très sérieux CSIRO - le CNRS australien.

 

Sauf que les chercheurs du CSIRO sont loin d'arriver aux mêmes conclusions que le message ! Non, ils ont simplement examiné des études sur le sujet, et constaté que 69 % d'entre elles "démontrent un effet préventif statistiquement significatif contre certains types de cancers de la consommation d'agrumes", effet sans doute lié au fait que les agrumes ont "l'activité antioxydante la plus élevée de toutes les sortes de fruits". Ainsi, la réduction du risque observée atteint 50 % pour les cancers des voies digestives.

 

Autrement dit, vous pouvez espérer voir diminuer vos chances d'avoir un cancer de l'estomac en consommant des agrumes, mais une fois que la maladie est là, les fruits ne pourront rien pour vous, et il vaudra mieux vous en remettre aux traitements éprouvés comme la chimiothérapie plutôt qu'à des régimes de charlatan - c'était déjà le conseil du docteur Françoise May-Levin.

 

Conclusion : Il suffit d'une étude lue en diagonale, une ou deux erreurs de traduction, une bonne dose d'exagération, un soupçon de conspirationnisme, une rondelle de citron. On remue le tout, on sert bien frais : et voilà un Lemon Hoaxest, cocktail détonnant de mauvaise foi à l'acidité éprouvée. Seul remède connu contre cette ahurissante rumeur : la pilule miracle HoaxBuster.

Article par

Frédéric - HoaxTeam
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 08:58

 

 

 

Algue


 

Valeur nutritive des algues

 

Varech et kombu crus, 100 g

Wakame cru, 100 g

Dulse et nori séchées, 10 g

Calories

43

45

21,7

Protéines

1,7 g

3,0 g

3,6 g

Glucides

9,6 g

9,1 g

2,4 g

Lipides

0,6 g

0,6 g

0,2 g

Fibres alimentaires

1,3 g

0,5 g

0,2 g

 

Charge glycémique :   Non disponible

Pouvoir antioxydant :  Non disponible

Sources : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2010.

 

Profil santé des algues

algue_nu-2.gif

 

Les algues sont surtout consommées en Asie. En Occident, on les utilise presque uniquement dans les sushis ou comme condiments. Pourtant, la valeur nutritionnelle des algues est exceptionnelle et elles possèdent un goût raffiné. Un nouveaulégume à découvrir!

 

 

Quelques mots sur les algues

Les algues constituent un groupe hétérogène comprenant des centaines de plantes vivant en eau douce ou salée. On pourrait dire qu’il s’agit de légumes aquatiques. Leur taille varie de moins d’un millimètre pour les algues microscopiques, à quelques centaines de mètres pour les laminaires géantes. Dans cette fiche, nous n’avons pas retenu la spiruline et les autres algues microscopiques, qui relèvent plus du supplément alimentaire que de l’aliment comme tel.

On classe habituellement les algues comestibles par leur couleur : vertes, brunes et rouges. Les plus courantes dans le commerce sont la laitue de mer, les cheveux de mer, la dulse(rhodyménie palmé ou petit goémon), la mousse d’Irlande (ou carragheen, dont on tire la carragénine), le haricot ou spaghetti de mer, la nori (ou porphyre, utilisée pour les sushis), le wakame, l’hijiki, le varech et les laminaires.

 

Les bienfaits des algues
  • Cancer. Des études ont démontré que différentes algues ou leurs composés avaient la capacité de contrer le développement de tumeurs mammaires chez l’animal8 et d’induire la mort de certaines cellules cancéreusesin vitro9,19,20. Les algues, qui ont tendance à s’opposer à l’oestrogène, pourraient constituer un facteur protecteur dans le développement des cancers hormonodépendants comme ceux du sein ou de la prostate13,21. 

    Des études épidémiologiques indiquent que les populations consommant une diète de type asiatique présentent une incidence plus faible de ces cancers, comparativement aux populations ayant une alimentation de type nord-américaine10-12. Cette constatation a été largement attribuée à la grande consommation de soya chez les Asiatiques, mais la consommation élevée d’algues chez cette population pourrait aussi y jouer un rôle. De plus, une carence en iode et en sélénium, deux nutriments abondants dans les algues, pourrait jouer un rôle dans la formation du cancer du sein14. Toutefois, le rôle réel des algues dans la prévention des cancers hormonodépendants reste encore à préciser.
  • Santé générale. On sait que la consommation régulière de légumes (dont les algues) contribue à maintenir une bonne santé et à prévenir une foule d’affections. L’action particulière des algues sur les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension serait due entre autres aux antioxydants, aux fibres et aux phytostérols qu’elles contiennent.
Que contiennent les algues?

Algue

Antioxydants
Plusieurs extraits d’algues brunes, rouges et vertes cultivées en Europe ou en Asie ont démontré une activité antioxydantein vitro1. Leur composition en antioxydants et leur capacité antioxydante varient selon plusieurs facteurs, comme la profondeur où elles poussent et leur degré d’exposition aux rayons ultraviolets (UV). Les algues contiennent différents composés antioxydants incluant des caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine), des flavonoïdes(catéchines), des acides phénoliques (tannins) ainsi que certaines vitamines (principalement les vitamines C et E).

Caroténoïdes
Il a été démontré que la fucoxanthine (un caroténoïde extrait du wakame) pourrait diminuer la viabilité de cellules cancéreuses du côlonin vitro2. De plus, la fucoxanthine a récemment été associée à la prévention de l’obésité chez le rat3. Cet effet serait attribuable à son action sur une protéine spécifique du tissu adipeux des animaux. Pour l’instant, ces résultats ne sont pas transposables chez l’humain, aucune étude n’ayant été réalisée sur le sujet.

Fibres
Les algues contiennent des quantités intéressantes de fibres, particulièrement sous forme soluble4. Selon la variété, une portion d’algues fraîches peut contenir jusqu’à 8 % de la quantité de fibres recommandée quotidiennement5. Les algues séchées, quant à elles, contiendraient de 35 % à 50 % de leur poids sous forme de fibres. De façon générale, une alimentation riche en fibres alimentaires peut contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires, ainsi qu’au contrôle dudiabète de type 2 et de l’appétit. Les fibres contenues dans les algues pourraient être plus efficaces pour diminuer le cholestérol sanguin et l’hypertension que celles d’autres sources4.

Les algues brunes marines (laminaria longicruris) que l’on retrouve dans le Golfe du St-Laurent, plus spécifiquement en Gaspésie, au Québec, sont particulièrement riches en deux types de fibres solubles : le laminaran (un sucre non digestible de la famille des β-glucans) et les fucanes22. Ces composés possèdent plusieurs propriétés biologiques intéressantes23. Le laminaran lutterait contre les tumeurs et modulerait la réponse immunitaire. Les fucanes auraient des propriétésanticoagulantesanti-inflammatoires et antivirales. Une équipe de chercheurs québécois a observé que la période de récolte des algues avait une influence sur leurs teneurs en laminaran et en fucanes24,25.

Phytostérols
Le wakame et la nori contiennent des phytostérols6. Ces composés ressemblent au cholestérol sur le plan chimique et empêchent l’absorption de ce dernier dans l’organisme. La consommation de phytostérols pourrait réduire les taux de cholestérol dans le sang, particulièrement lecholestérol LDL (mauvais cholestérol)7. Par contre, pour observer de tels effets, de grandes quantités d’algues séchées devraient être consommées quotidiennement6, et aucune étude n’a jusqu’à maintenant évalué l’impact de la consommation de phytostérols des algues sur le cholestérol sanguin.

Sources d’oméga-3 : microalgues ou saumon?
Une étude effectuée chez des hommes et des femmes en santé montre que l’ADH (un type d’oméga-3), qu’il provienne du saumon cuit ou de capsules d’huile extraite des microalgues marines est équivalent sur le plan nutritionnel. Les concentrations d’ADH mesurées dans le plasma et les globules rouges des participants à l’étude étaient similaires qu’ils aient consommé du saumon ou des capsules d’oméga-3 provenant des algues marines26.

Fucoïdane
Une étude in vitro publiée en 2010 montre que le fucoïdane (un sucre retrouvé dans les algues brunes marines) induit la mort des cellules leucémiques humaines grâce entre autres à la production d’oxyde nitrique (NO)19. Les auteurs mentionnent que le fucoïdane pourrait augmenter l’efficacité des agents de chimiothérapie traditionnels pour provoquer la mort des cellules cancéreuses. Dans une autre étude in vitro, le fucoïdane a détruit des cellules du sein cancéreuses20. Selon les auteurs, le fucoïdane est un composé prometteur dans la prévention du cancer du sein et sa valeur thérapeutique mérite d’être analysée.

Des oméga-3 dans les algues?
Les algues dont il est question dans cette fiche ne contiennent que très peu de gras. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme une source intéressante d’acides gras oméga-3 à longue chaîne (AEP et ADH) qui contribuent au bon fonctionnement du coeur et du cerveau28. Cependant, les algues microscopiques dont se nourrissent les poissons en sont très riches. Elles servent d’ailleurs à la production des suppléments d’oméga-327.

L’iode
L’iode entre dans la composition des hormones thyroïdiennes, nécessaires à la régulation de la croissance, du développement et du métabolisme. Par contre, des concentrations trop élevées en iode peuvent provoquer des problèmes de fonctionnement de la glande thyroïde. Malgré les quantités d’iode relativement élevées dans la nori, sa consommation usuelle ne présente pas de risque notable pour la santé. Par contre, il est recommandé aux gens consommant des algues de façon régulière de choisir celles contenant le moins d’iode, par exemple la laitue de mer, le porphyre (nori japonais) et la dulse. Une ou deux feuilles de nori (équivalant à 8 à 15 sushis) suffisent pour combler les besoins quotidiens en iode.

 

Vitamines et minéraux principaux

> Classification des sources des nutriments

Vitamines: leurs fonctions, les meilleures sources

Minéraux: leurs fonctions, les meilleures sources

 

Excellente source

Vitamine A

La dulse et la nori crues sont d’excellentes sources de vitamine A. Ladulse et la nori séchées sont d’excellentes sources pour la femme et de bonnes sources pour l’homme.

Excellente source

Vitamine B2
(riboflavine)

La dulse et la nori crues et séchées sont d’excellentes sources de vitamine B2. Le wakame cru est une excellente source pour la femme, mais une bonne source pour l’homme. Le varech (kelp) et la kombu crus en sont de bonnes sources.

Excellente source

Vitamine B9(Folate)

Les algues sont toutes d’excellentes sources de vitamine B9 (folate).

Excellente source

Vitamine C

La dulse et la nori crues sont d’excellentes sources de vitamine C pour la femme, mais de bonnes sources pour l’homme. La dulse et la nori séchées en sont de bonnes sources.

Excellente source

Vitamine K

Toutes les algues, sauf la dulse et la nori séchées, sont d’excellentes sources de vitamine K.

Excellente source

Cuivre

La dulse, la nori et le wakame crus sont d’excellentes sources de cuivre. La dulse et la nori séchées, ainsi que le varech (kelp) et lakombu crus en sont de bonnes sources.

Excellente source

Fer

Le varech (kelp), la kombu crus et le wakame cru sont d’excellentes sources de fer pour l’homme et de bonnes sources pour la femme. Ladulse et la nori crues et séchées sont de bonnes sources de fer pour l’homme et des sources pour la femme.

Excellente source

Manganèse

La dulse et la nori crues et séchées, ainsi que le wakame cru sont d’excellentes sources de manganèse. Le varech (kelp) et la kombu crussont de bonnes sources pour la femme et des sources pour l’homme.

Excellente source

Magnésium

Le varech (kelp), la kombu et le wakame cru sont d’excellentes sources de magnésium.

Bonne source

Vitamine B5
(acide pantothénique)

Le wakame cru est une bonne source de vitamine B5 (acide pantothénique).

Bonne source

Calcium

Le varech (kelp), la kombu et le wakame crus sont de bonnes sources de calcium.

Bonne source

Phosphore

Le wakame cru est une bonne source de phosphore.

Bonne source

Zinc

Le varech (kelp), la kombu, la dulse et la nori crus sont de bonnes sources de zinc pour la femme.

 

 

Biodisponibilité de la vitamine B12 des algues

 

 

La vitamine B12 trouvée dans les algues est souvent considérée comme inactive, donc non assimilable par l’organisme. Des chercheurs ont pourtant démontré que la nori contiendrait des quantités appréciables de vitamine B12 biologiquement active15. Des rats ayant une carence en vitamine B12 ont reçu une alimentation enrichie de nori pendant 20 jours; les chercheurs ont observé une augmentation des taux de vitamine B12 dans leur foie16. Il faut tout de même préciser que ces résultats chez l’animal ne sont pas nécessairement transposables chez l’humain. L’absorption et le métabolisme de la vitamine B12 provenant de plantes marines, comme l’algue, devront être évalués chez l’homme.

 

 

La méthode de séchage des algues pourrait vraisemblablement influencer la biodisponibilité de cette vitamine. Le séchage à l’air rendrait la vitamine B12 « inactive », tandis que la lyophilisation (séchage à froid) n’aurait pas cet effet16. À la lumière de ces études et étant donné les différentes variétés d’algues consommées, il est conseillé de ne pas se fier aux algues pour combler nos besoins quotidiens en vitamine B12. Les végétariens, dont l’apport en cette vitamine est souvent déficient, devront se tourner vers d’autres aliments (particulièrement les aliments enrichis en cette vitamine, comme le lait de soya) pour en combler leurs besoins.

 

 

Précautions

Hijiki et arsenic
L’Agence canadienne d’inspection des aliments conseille d’éviter la consommation de l’algue marine hijiki (une algue noire, légèrement amère, vendue séchée)18. Le contenu en arsenicinorganique de celle-ci pourrait dépasser les taux quotidiens acceptables, même lorsqu’elle est consommée en petites quantités. Parmi plusieurs échantillons d’algues analysés, dont la dulse, la porphyre et la laminaire japonaise (kombu), seule la variété hijiki contenait une teneur élevée en arsenic inorganique. L’exposition à des concentrations élevées d’arsenic inorganique a été associée à des troubles gastro-intestinaux, à l’anémie et à des dommages au foie.

Anticoagulants et vitamine K
Les algues contiennent de grandes quantités de vitamine K, nécessaire entre autres à la coagulation du sang. Les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants (par exemple Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®) doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. Pour ces personnes, les algues ne doivent pas être consommées comme mets principal (un repas de sushis, par exemple). Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter une diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K pour assurer un apport quotidien le plus stable possible.

Contaminées, les algues québécoises?
Des chercheurs québécois se sont intéressés au degré de contamination des algues cultivées dans l’estuaire et le golfe du fleuve Saint-Laurent, ainsi que dans la Baie des Chaleurs17. Les concentrations de plusieurs métaux et composés organochlorés ont été évaluées. De façon générale, la teneur en contaminants des algues québécoises n’était pas très élevée. Le mercure et les organochlorés, notamment, présentaient des concentrations très faibles ou même en deçà des limites de détection. Par conséquent, les risques pour la santé associés à la consommation d’algues provenant du Saint-Laurent sont négligeables. Il faut toutefois porter une attention particulière à l’iode qui peut se retrouver en quantité importante dans certaines algues.

 

algue_nu-4.jpg

Profil santé
Recherche et révision scientifique 
sous la direction de Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.
(août 2010)

Idées recettes

avec des algues
Pour accéder à d’autres recettes, vous pouvez vous rendre sur le site de recettes de cuisine CuisineAZ.com, qui propose entre autres, les recettes suivantes : recettes à base d'alguesalgues pour makialgues pour sushi

Les algues peuvent être dégustées à peine cuites et encore croquantes; ou cuites très longuement et presque fondues dans le plat. Bien qu’elles accompagnent généralement le poisson, rien n’interdit de les cuire avec de la volaille ou de laviande.

Préparation

Réhydrater les algues séchées. Le temps de réhydratation des algues varie selon les types. Cheveux de mer, laitue de mer, porphyre et dulse ne prennent que quelques minutes; les spaghettis de mer et les hijikis prendront 15 minutes; le varech, le wakame et les laminaires de 30 à 60 minutes. On peut utiliser un autre liquide que l’eau pour les réhydrater : vin blanc, vinaigre, bière, etc. À éviter, toutefois, le vin rouge ou le vinaigre de vin rouge, dont le tanin réagit avec l’iode.

On peut rôtir à sec la nori en la passant au-dessus de la flamme d’une cuisinière à gaz ou en la mettant sur une plaque électrique. Au Japon, c’est une technique courante pour la fabrication des sushis, la préparation de fines omelettes, ou pour les autres emplois culinaires de cette algue.

  • Ajoutez des algues en fin de cuisson dans les soupes, les légumes cuits, les légumineuses, le riz, les pâtes.
  • Assaisonnez-en les pizzas aux fruits de mer.
  • On peut en ajouter dans les sauces au beurre, la mayonnaise, les vinaigrettes, la moutarde.
  • Maïs à l’amérindienne : assaisonnez le maïs en crème de poudre d’algues.
  • Découpez les algues en fines lanières, grillez-les et ajoutez-les à une salade de chou ou de nouilles soba cuites et refroidies. Servez la salade de nouilles accompagnée deciboulette hachée, de moutarde japonaise et d’une sauce d’accompagnement.
  • Salade de crevettes, de concombre et de wakame : coupez un concombre dans le sens de la longueur, épépinez-le et coupez-le en fines tranches. Mettez-le à dégorger avec un peu de sel dans une passoire, rincez à l’eau et égouttez. Faites tremper les algues une dizaine de minutes dans l’eau froide, égouttez-les, puis mélangez-les avec les tranches de concombre, des crevettes cuites et de fines lamelles de gingembre. Assaisonnez d’une sauce au vinaigre de riz, dashi, sauce soya, miel et mirin.

Les algues antiflatulences!
Ajoutées aux légumineuses pendant qu’elles cuisent, les algues ont la propriété d’en réduire le temps de cuisson, et de les rendre plus digestes (réduire les flatulences) tout en raffinant leur goût et leur texture. Cette action serait attribuable à leur richesse en glutamates.

  • Ajoutez 1 c. à soupe d’algue moulue dans une préparation à omelette ou, pour un mets plus élaboré, préparez une omelette à la japonaise, constituée de quelques couches d’oeufs intercalées de nori.
  • Incorporez des algues dans les préparations à pains, à biscuits, à crêpes et, pourquoi pas, à gâteaux et à muffins. Certains n’hésitent pas à en faire des glaces et des sorbets, d’autant qu’elles ont un pouvoir gélifiant qui permet à la préparation de « prendre ».
  • Réhydratez une algue sèche, enroulez-la autour d’un poisson et faites cuire au four ou à la vapeur. Ou farcissez le poisson d’algues. Ou encore, faites-le mariner 30 minutes dans du jus de citron agrémenté de quelques cuillerées de poudre d’algue, avant de le cuire.
  • Crevettes et pétoncles peuvent être cuits à la vapeur, enveloppés dans un morceau d’algue réhydratée.
  • On peut aussi faire cuire un poisson entier à l’étouffée après l’avoir déposé sur unefeuille de varech dans une casserole. Ajoutez un peu d’eau, couvrez et laissez mijoter sur le feu une vingtaine de minutes.
  • Dashi : ce bouillon incontournable de la cuisine japonaise entre dans la composition d’une multitude de plats, qu’il s’agisse de soupes, de ragoûts ou de sauces. On en trouve de l’instantané, qu’il suffit de diluer dans l’eau, mais il est très facile de le préparer soi-même. Pour 2 l d’eau, il faut environ 40 g de varech et 60 g de flocons de bonite(préparation à base d’un poisson de la famille du thon que l’on trouve dans les épiceries asiatiques). Essuyez le varech avec un linge humide et mettez-le sur le feu dans une casserole avec l’eau. Dès l’apparition des premières bulles, vérifiez la texture du varech en enfonçant l’ongle du pouce dans sa partie la plus épaisse. S’il pénètre aisément, c’est que le varech est à point. Sinon, remettez à mijoter quelques minutes sans toutefois faire bouillir. Réservez le varech. Ajoutez une demi-tasse d’eau froide pour abaisser la température du bouillon, ajoutez les flocons de bonite, amenez à ébullition et retirez du feu. Laissez les flocons de bonite se déposer au fond, puis passez sans presser.
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Une salade d'algues laminaires
  • Consommé au tofu et aux algues wakame :réhydratez les algues en les mettant une dizaine de minutes dans l’eau froide, égouttez-les et coupez-les en lanières grossières, en enlevant, au besoin, les côtes dures. Tranchez le tofu, puis découpez-le en cubes ou en rectangles. Disposez les algues et le tofu dans les bols, recouvrez de bouillon dashi réchauffé et assaisonné de sauce soya et de saké, et garnissez de fines lanières de zeste de citron.
  • On peut préparer les algues en tempura comme les autres légumes. Les Japonais s’en servent également en décoration : ils enroulent de fines lanières autour des queues des crevettes ou autour d’un paquet de nouilles soba pour en faire de jolis petits fagots qui seront mis à frire avec les légumes ou le poisson.
  • Quiche marine : faites revenir une échalote dans du beurre ou de l’huile, ajoutez des morceaux d’algues réhydratés, faites cuire quelques minutes, puis mettez cette préparation dans une pâte brisée. Recouvrez d’un mélange d’oeufs battus avec un peu de crème et saupoudrez de parmesan râpé ou garnissez de fines tranches de saumon. Faites cuire au four.

Condiments à base d’algues. Voici quelques classiques de la cuisine japonaise.

Apprivoiser les algues
Il faut parfois un certain temps à l’organisme pour s’habituer aux algues, dont les effets laxatifs sont bien réels. On recommande de les inclure de façon progressive dans son alimentation. Éventuellement, elles pourraient constituer jusqu’à 10 % de la ration alimentaire, comme c’est le cas au Japon.

  • Mélangez en parts égales sel de table et poudre d’algues.
  • On peut simplement faire griller le wakame ou la dulse et les réduire en poudre, que l’on ajoutera au plat de son choix.
  • Faites bouillir plusieurs feuilles de nori dans ½ tasse d’eau et faites cuire à petit feu jusqu’à ce que la plus grande partie de l’eau soit absorbée, afin d’obtenir une purée épaisse. Ajoutez un peu de tamari, faites cuire quelques minutes de plus et servez avec du riz ou des légumes.
  • Faites griller du wakame dans un four réglé à 180 °C (350 °F) pendant 10 à 15 minutes. Laissez refroidir et réduisez en poudre. Grillez des graines de sésame à sec dans une poêle et broyez-les avec la poudre d’algue jusqu’à ce que 80 % des graines soient pulvérisées. La proportion wakame et graines de sésame peut varier de 1 pour 1 à 1 pour 5, selon l’usage que l’on veut en faire.

Choix et conservation

Choisir
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De la kombu séchée

Le marché des algues fraîches étant peu établi en Amérique du Nord, on n’en trouve pratiquement pas. Toutefois, on trouve de plus en plus de la salade de dulse ou dewakame, offertes dans certaines poissonneries ou certains restaurants de sushis. Elles sont généralement agrémentées de graines de sésame et de piment.

Les algues fraîches doivent être bien rincées afin de lesdessaler.

Les algues sèches sont vendues en feuilles, en rubans, en morceaux ou en poudre.

On peut trouver, dans les boutiques spécialisées, des algues en saumure ou en conserve. L’apparence et la texture des algues en conserve rappellent celles de la purée d’épinards.

Conserver

Algues fraîches : quelques jours au réfrigérateur.

Algues séchées : dans un contenant hermétique, à l’abri de la chaleur et de la lumière. La durée de conservation des produits emballés est généralement de 2 ans, quoiqu’au Japon, on les garde volontiers beaucoup plus longtemps du fait que les algues se bonifient avec le temps.

La petite histoire des algues

 

Noms communs : algues, légumes de mer. 
Noms scientifiques :
Porphyra spp., Palmaria spp., Undaria spp., Laminaria spp., etc.
Familles :
 fucacées, laminariacées, ulvacées, himanthaliacées, etc.

 

 

Le terme « algue », apparu en 1551, vient du latin alga.

 

Nul doute que les algues sont connues et consommées par l’Homo sapiens depuis son apparition sur la planète. On pense même que son prédécesseur, Homo erectus, en consommait déjà. Cesplantes marines font partie des traditions culinaires des populations côtières de la Chine, du Japon, de la Polynésie, d’Hawaï, du Royaume-Uni, de l’Islande et de la Sibérie.

Des textes chinois datant du VIe siècle avant notre ère font état de variétés d’algues au goût assez fin pour figurer au menu des rois. Au Japon, dès le XIIIe siècle, on en consommait couramment 8 espèces, nombre qui est aujourd’hui passé à 21. Au Xe siècle, la dulse (ou rhodyménie palmé) était assez commune dans l’alimentation des Islandais pour qu’on en réglemente la récolte.

Village sur algues
Dans l’archipel du Prince-de-Galles, situé dans le sud-est de l’Alaska, il existe un village auquel les Haïdas-Kaiganis, premiers habitants de la région, avaient donné le nom de Sukkwan, mot de la langue tlingit qui signifie littéralement « village sur la belle herbe sous-marine », par allusion aux algues comestibles qui poussent dans les eaux côtières.

Les traditions culinaires amérindiennes et inuites font également une large place aux algues. Sur la côte de l’Arctique, elles ont de tout temps constitué une ressource importante durant les périodes de disette. On sait aussi que les Inuits consommaient le contenu de l’estomac des baleines qu’ils pêchaient et qui était essentiellement composé d’algues microscopiques. En outre, les Amérindiens récoltaient les oeufs que les femelles de diverses espèces de poisson déposaient sur le varech, et faisaient cuire ensemble oeufs et varech. Ce mets est d’ailleurs fort prisé par les Japonais, qui paient le gros prix pour l’importer du Canada ou des États-Unis.

Connaissant la richesse nutritionnelle des algues, on peut s’étonner que les Européens, si l’on exclut ceux du Nord, et les Nord-Américains, les aient si peu ou pas du tout consommées. Par exemple, en Bretagne, pays de marins où l’on en a répertorié 600 espèces, on ne connaît qu’un plat traditionnel (une sorte de flan) à base de ces plantes. Quoi qu’il en soit, cette situation est en train de changer sous l’influence de la cuisine japonaise qui se répand partout dans le monde. À l’Est comme à l’Ouest, les chefs rivalisent de créativité pour les mettre au menu, les sushis en étant l’exemple le plus commun.

Cultiver les algues

Dès la fin du XVIIe siècle, les Japonais ont commencé à cultiver certaines espèces dans les eaux saumâtres de la baie de Tokyo. Depuis, l’algoculture s’est grandement développée puisque 90 % de toutes les algues vendues dans le commerce sont cultivées. Les principaux pays producteurs sont la Chine, le Japon et la Corée. La méthode la plus simple consiste à installer dans le milieu marin des supports auxquels elles s’accrochent, comme on le fait pour les moules. Toutefois, la culture sur terre, dans des bassins remplis d’eau de mer purifiée, évolue rapidement. Cette méthode se pratique depuis peu en Nouvelle-Écosse. Pour le futur, l’industrie se penche sur la possibilité de produire des variétés modifiées génétiquement dans un milieu fermé de type fermenteur où tous les facteurs environnementaux seront contrôlés.

Écologie et environnement

En France, des chercheurs du Centre national de recherche scientifique mènent depuis plusieurs années des recherches sur ce qu’il est convenu d’appeler la « vaccination » des plantes de culture par les algues marines. L’hypothèse de départ est que les algues marines possèdent des molécules qui ont pour effet de provoquer une réponse immunitaire chez les plantes et de leur permettre de se protéger contre les maladies. Ces molécules provoquent une série de réactions dans les cellules des plantes, comme la formation de véritables antibiotiques végétaux, appelés « phytoalexines », ou de protéines de défense (Pathogenesis related proteins).

Comme c’est le cas chez les vertébrés, la « vaccination des plantes » ne nécessite que de très faibles quantités de l’agent actif. De fait, lorsqu’on dépasse un certain seuil, l’effet est moindre. La protection dure environ 6 à 8 semaines, au bout de quoi il faut reprendre le traitement, si besoin est. Toutefois, il est essentiel que le traitement soit appliqué avant l’apparition de la maladie. Ce type de prophylaxie n’élimine pas entièrement le recours aux fongicides (agents qui combattent les champignons), mais diminue considérablement les quantités requises.

Soulignons que les algues sont employées depuis longtemps en agriculture biologique, tant pourstimuler la croissance des plantes que pour les protéger contre les maladies. Les producteurs de pommes de terre des régions côtières avaient coutume d’en mettre dans les sillons de plantation. Par la suite, on a appris à en fabriquer un purin en les faisant tremper dans l’eau. Filtré, ce purin était appliqué sur les plantes. Aujourd’hui, la pratique est généralisée en agriculture biologique, à cette différence qu’on se sert habituellement d’extraits préparés industriellement.

Ces extraits, qu’ils soient à base d’algues ou de plantes terrestres, constituent une solution de rechange naturelle aux pesticides de synthèse et aux controversés OGM.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 10:31

 

 

 

Des victimes d'AVC carencées en vitamine C

Par figaro icondamien Mascret - le 18/02/2014
Près de 60% des personnes ayant eu une hémorragie cérébrale présentaient un déficit modéré ou important de la vitamine.

C'est une étude française qui fait déjà beaucoup de bruit. Elle ne sera pourtant présentée que le 30 avril prochain au congrès annuel de l'association américaine de neurologie. Le Dr Stéphane Vannier et ses collègues du CHU de Rennes ont mis en évidence un lien entre le taux de vitamine C et le risque d'hémorragie intracérébrale (AVC hémorragique). Il y a deux types d'AVC, l'ischémique, le plus fréquent, dû à l'obstruction d'un vaisseau cérébral, et l'AVC hémorragique, plus rare mais souvent plus grave, voire fatal.

Dans l'étude de Rennes, 65 patients qui avaient présenté un AVC hémorragique ont donc eu leur taux de vitamine C dosé et comparé à un groupe témoin de personnes d'âge similaire mais en bonne santé. «Dans le groupe des patients avec hémorragie intracérébrale, 41% avaient un taux normal, 45% un déficit modéré et 14% étaient franchement carencés, explique au Figaro le Dr Vannier, alors que, dans l'autre groupe, 74% des témoins avaient un taux normal, 26% un déficit modéré et aucun n'était carencé», ajoute-t-il.

Une vaste étude européenne publiée en 2008 avait déjà confirmé la corrélation entre la concentration en vitamine C et le risque d'AVC. Contrairement à l'étude française, uniquement centrée sur l'hémorragie cérébrale, il s'agissait des risques d'AVC hémorragiques et ischémiques. Plus de 20.000 hommes et femmes âgés de 40 à 79 ans avaient été suivis pendant près de dix ans. La réduction du risque d'AVC avait atteint 42% pour le quart d'entre eux ayant la plus forte concentration en vitamine C - au moins 66 micromoles par litre (µmol/l) - par rapport au quart ayant la plus faible concentration (moins de 41 µmol/l). On parle de déficit modéré lorsque le taux de vitamine est inférieur à 38 µmol/l et de carence en dessous de 11 µmol/l.

Les essais de supplémentation en vitamine C s'avèrent décevants

Faut-il prendre de la vitamine C pour éviter l'AVC? Les choses ne sont, hélas, pas si simples. De façon générale, les essais de supplémentation en vitamine C s'avèrent décevants. L'une des hypothèses avancées est que les besoins quotidiens en vitamine C sont facilement couverts par une alimentation équilibrée. Si les groupes comparés ne sont pas carencés au départ, une supplémentation n'apporte pas de bénéfices supplémentaires. Mais ce qui fait encore défaut aujourd'hui, ce sont des études de supplémentation en vitamine C pour des personnes carencées.

Le taux de vitamine C est d'abord le reflet d'une alimentation équilibrée qui est la véritable source des bénéfices pour la santé. Ainsi, les agrumes, dont l'orange est l'un des représentants les plus consommés, ne sont pas seulement riches en vitamine C (une orange apporte quasiment la dose quotidienne nécessaire), mais également en de nombreux composés, dont les polyphénols, qui sont eux aussi bénéfiques.

Pour le Dr Stéphane Vannier, «il existe un intérêt évident à adopter un régime alimentaire équilibré, riche en fruit et légumes frais, mais ces résultats sont trop préliminaires pour recommander la prise de compléments alimentaires par vitamine C de façon préventive». Il note toutefois qu'«il semble exister un intérêt à substituer un déficit en vitamine C au décours d'une hémorragie cérébrale afin de limiter la durée d'hospitalisation».

LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:

Vitamine C: à quoi ça sert? 

AVC hémorragique: Traitement?

 

Lu pour vous

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 08:13

 

 

Entre le saumon et l’homme, c’est une vieille histoire de complicité. Ce grand carnivore des eaux froides fait, depuis toujours, le bonheur des populations qui le capturaient naguère dans les rivières. Des restes de squelettes de ce prédateur ont ainsi été trouvés près des foyers préhistoriques à Brassempouy1. Par la suite, et jusqu’à la révolution industrielle, le saumon reste une denrée abondante et facilement accessible, à tel point que les domestiques de maison français ont demandé dans des contrats de louange à ne pas en manger plus de trois fois par semaine2. Difficile à conserver et à portée de tous, il est considéré comme un mets gras et peu raffiné. La révolution industrielle va cependant balayer ces représentations. Depuis le XIXème siècle, les populations de saumons sauvages sont en régression constante. Le processus va alors s’inverser : désormais un bien recherché, le saumon, dont les prix ne vont cesser d’augmenter, devient une nourriture de riche.

Le saumon, un habitué des assiettes

Aujourd’hui, le saumon n’est plus jalousé par les classes moyennes. En papillote, fumé, cuit aux trois épices ou cru en sushi, on le retrouve partout. Comme il semble loin le temps où il était réservé aux tables de fêtes ! Les explications de cette nouvelle inversion se résument en un mot : l’industrialisation. De l’écloserie à l’abattoir, en passant par la découpe et la grande distribution, les entreprises ont démocratisé sa consommation depuis les années 80. Sa mise en culture a été l’élément déterminant : désormais, plus de la moitié du poisson consommé dans le monde est issu d'un élevage. C’est ainsi qu’il est devenu, de très loin, le poisson le plus consommé en France. « Les ventes de saumon fumé sont passées de 6 000 à 20 000 tonnes en vingt ans et sont moins concentrées sur la période de Noël », affirme Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie. Facile à cuisiner, sans arête et jouissant d’une très bonne réputation, le saumon plait à tous, qu’il soit issu de la pêche ou de l’élevage. Pourtant, depuis quelques années, un malaise s’est installé chez une partie des consommateurs. Un malaise qui frappe ceux qui cherchent à découvrir les dessous de l’industrie agroalimentaire. Le saumon est-il si bénéfique pour la santé ? Renferme-t-il, comme on peut l’entendre, des métaux lourds, des antibiotiques et autres pesticides ? Que nous cache-t-on et pourquoi ? Entre les reportages sensationnels à charge, les études contradictoires et les actions de communication de l’industrie du saumon, difficile pourtant d’y voir clair…

Des vertus vraiment indéniables ?

Les nutritionnistes sont tous d’accord pour reconnaître les multiples bénéfices conférés par la consommation de poissons gras, tel que le saumon. Excellente source de protéines complètes, il contient en grande quantité du phosphore et du sélénium, ainsi que de nombreuses vitamines (B1, B3, B5, B12, D). Mais ce qui le rend si intéressant aux yeux des chercheurs, c’est sa riche teneur en oméga-3, célèbres acides gras dont on vante les mérites depuis les années 1970. A cette époque, des chercheurs danois, travaillant sur les populations inuites du Groenland, s’aperçoivent qu’elles ne sont pratiquement jamais atteintes de maladies cardio-vasculaires. Leur réflexion s’arrête sur leur régime alimentaire riche en poissons gras et le lien avec les oméga-3 est avancé pour la première fois. Une hypothèse qui sera confirmée peu après, grâce à une étude japonaise portant sur des habitants de l’ile de Kohama dont les caractéristiques alimentaires étaient semblables à celles des Inuits. Depuis, de nombreuses études sont venues étayés cette supposition : les oméga-3 diminueraient les risques de maladies cardiovasculaires3, de dépression4, de maladie d’Alzheimer5 ou encore d’arthrite6et favoriseraient le bon fonctionnement du cerveau9. D’autres études, effectuées spécifiquement sur le saumon, ont montré que ces mêmes acides gras réduisaient la tension artérielle6, le taux de triglycérides7 et la formation de caillots sanguins8, diminuant de fait les risques d’athérosclérose. Ces études sont davantage médiatisées et mises en avant que celles qui n’établissent aucun lien entre les oméga-3 et la santé cardiovasculaire. Et il en existe pourtant ! En 2012, une équipe de chercheurs avait jeté un froid glacial sur les industries médicales et agro-alimentaires. A l’aide d’une méta-analyse, publiée par le JAMA, ces chercheurs ont synthétisé les résultats de 20 études regroupant plus de 68 000 individus10. Sans voir le moindre impact d'une supplémentation en oméga-3 sur les morts subites cardiaques, les infarctus du myocarde ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC)...

Les enjeux sont très importants car le saumon et les poissons gras de manière générale sont les seuls aliments à renfermer un taux si élevé d’acides gras oméga-3. Or, l’organisme humain ne peut les synthétiser par lui-même. Si ces nutriments sont réellement bénéfiques, il convient donc d’encourager la consommation de ces poissons. C’est globalement la ligne qu’ont adopté la plupart des agences nationales et associations de sécurité sanitaire en recommandant de consommer au moins deux parts de poisson par semaine, dont au moins un poisson gras (comme le saumon). Récemment, cependant, des organismes ont fait machine arrière. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) incite désormais la population à limiter sa consommation de poissons à deux portions par semaine. Elle recommande aussi de « varier les espèces et les lieux d'approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche) dans le cadre d'une alimentation diversifiée » et fournit des préconisations plus précises à l’égard des populations les plus à risque comme les femmes enceintes ou les jeunes enfants. De manière analogue, le gouvernement norvégien a tempéré ses conseils à l’égard des poissons gras en 2013. Simples mesures de précaution ou véritables prises de conscience ?

Des risques potentiels

Qu’ils soient issus de l’élevage ou de la pêche, les saumons font l’objet de doutes permanents de la part des associations écologiques et la moindre étude compromettante est largement relayée par les médias. Ces soupçons sont symptomatiques d’un monde où l’alimentation est désormais produite par une industrie inouïe, en quête de profit perpétuel. Les scandales alimentaires, dont le dernier portait sur la viande de cheval, laissent un goût amer aux consommateurs, écœurées par les découvertes des rouages du monde agro-alimentaire. C’est dans ce contexte qu’un reportage diffusé sur une chaîne de télévision française (France 2) a mis le feu aux poudres en novembre dernier. Durant près d’une heure, le journaliste s’évertue à prouver que les saumons d’élevage (notamment ceux issus de Norvège) sont parmi les « nourritures les plus toxiques du monde ». Produits chimiques, antibiotiques, métaux lourds, pesticides : tout y passe. Un voyage glaçant au pays du saumon qui a fait bondir le puissant lobby agro-alimentaire, Norge. La réaction de ce dernier sur son site internet, reprend point par point les accusations du reportage très à charge. Plus loin dans ce dossier, nous reviendrons justement sur les risques éventuels que comporte l’aquaculture des saumons. Ce n’est pas le seul secteur visé par la critique : la pêche est également attaquée en raison de la pollution qui ravage les océans. « Globalement, le saumon d’élevage est meilleur que le saumon sauvage, car les mers sont contaminées par divers produits », affirme Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’Université de Bordeaux et expert à l’AFSSA. Face à cet imbroglio, les consommateurs préfèrent rester méfiants : en novembre 2013, selon les chiffres Kantar Worldpanel, les ventes de saumon frais ont chuté de 25 % en volume par rapport à l'année dernière et de 10,8 % pour le saumon fumé.

En fait, le tout est de savoir si les bénéfices supposés du saumon (comme la prévention des risques cardiovasculaires) compensent ou non les incertitudes sur les risques toxicologiques…

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

1 - Lachadenède (Inspecteur général honoraire des Eaux et Forêts), P. (1958). Les gaves. Les saumons. Les échelles. Bulletin Français de Pisciculture, (190), 13-24 (extrait (1ère page)

2 - La fabuleuse richesse en saumons des rivières bretonnes d'autrefois, mythe ou réalité Max Thibault, Pierre Rainelli, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest , Année 1980, Volume 87

3 - Mozaffarian D, Rimm EB. Fish intake, contaminants, and human health: evaluating the risks and the benefits. JAMA 2006 October 18;296(15):1885-99.
Calder PC. n-3 Fatty acids and cardiovascular disease: evidence explained and mechanisms explore. Clin Sci(Lond) 2004 July;107(1):1-11.

4 - Ness AR, Gallacher JE, et al. Advice to eat fish and mood: a randomised controlled trial in men with angina. Nutr Neurosci 2003 February;6(1):63-5.

5 - Morris MC, Evans DA, et al. Consumption of fish and n-3 fatty acids and risk of incident Alzheimer disease. Arch Neurol 2003 July;60(7):940-6.
Pedersen M, Stripp C, et al. Diet and risk of rheumatoid arthritis in a prospective cohort. J Rheumatol 2005 July;32(7):1249-52.

6. Morris MC, Sacks F, Rosner B. Does fish oil lower blood pressure? A meta-analysis of controlled trials. Circulation 1993 August;88(2):523-33.

7. Mori TA, Burke V, et al. Purified eicosapentaenoic and docosahexaenoic acids have differential effects on serum lipids and lipoproteins, LDL particle size, glucose, and insulin in mildly hyperlipidemic menAm J Clin Nutr 2000 May;71(5):1085-94.*

8. Mori TA, Beilin LJ, et al. Interactions between dietary fat, fish, and fish oils and their effects on platelet function in men at risk of cardiovascular disease. Arterioscler Thromb Vasc Biol 1997 February;17(2):279-86.

9. Horrocks LA, Yeo YK. Health benefits of docosahexaenoic acid (ADH). Pharmacol Res 1999 September;40(3):211-25.

10. Association Between Omega-3 Fatty Acid Supplementation and Risk of Major Cardiovascular Disease EventsA Systematic Review and Meta-analysis FREE

Evangelos C. Rizos, MD, PhD; Evangelia E. Ntzani, MD, PhD; Eftychia Bika, MD; Michael S. Kostapanos, MD; Moses S. Elisaf, MD, PhD, FASA, FRSHhttp://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1357266

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 07:52

 

 


La vitamine D, une vitamine santé globale.
La vitamine D est, comme toutes les vitamines, un élément indispensable à la vie. Elle a d’abord été nommée vitamine antirachitique car elle permet aux os de bien fixer le calcium afin qu'ils soient suffisamment durs. Par la suite, on s ‘est aperçu que la vitamine D était très impliquée dans d’autres aspects de la santé : chez les personnes dont le taux de vitamine D est très bas, on observe plus de maladies cardiovasculaires, plus de cancers, plus de maladies inflammatoires et infectieuses, plus de scléroses en plaques, plus de diabète et de dépression, plus de baisse de la fonction cognitive, etc. Cette vitamine est très certainement impliquée dans l’immunité. 
Pourtant, en Europe, 80 % de la population manque de vitamine D. C’est pourquoi, il est conseillé de prendre des suppléments, au moins pendant l’hiver. La vitamine D étant en grande partie fabriquée par notre peau sous l’effet du soleil, il faudrait s’y exposer environ 20 minutes en maillot de bain (ou équivalent en surface de peau et en temps) pour obtenir la dose minimale de vitamine D nécessaire à notre bonne santé. C’est impossible lorsque les jours sont courts et le temps froid ! 
Une autre partie de la vitamine D est apportée par notre alimentation, surtout par le poisson, en quantité plus faible et la plupart du temps insuffisante, d’où l’intérêt des suppléments. Le meilleur supplément est constitué de vitamine D3 ou cholecalciferol à une dose de 400 à 2000 unités par jour ou équivalent selon les auteurs. Notons aussi que les suppléments en vitamine D, bien qu'ils soient très utiles, ne suffisent pourtant pas à éviter complètement toutes les maladies citées, puisque l’hygiène de vie toute entière est concernée… 
Dans une revue de la littérature publiée par le Lancet le 11 décembre, l’épidémiologiste Philippe Autier et ses collaborateurs de l’International Prevention Research Institute (Lyon) se penchent sur l’intérêt potentiel de la vitamine D à partir de deux types de preuves : 290 études d’observation (qui permettent d’établir une association entre le statut en vitamine D et l’état de santé) et 172 études d’intervention (dans lesquelles on a donné un supplément de vitamine D pour connaître ses effets sur la santé). 
Les 290 études d’observation retenues par Autier suggèrent que les personnes qui ont des taux sanguins de vitamine D élevés sont en meilleure santé que celles qui ont des taux bas. Par exemple, elles avaient un risque plus faible de maladie cardiovasculaire (jusqu’à -58%), de diabète (jusqu’à moins 38%), de cancer colorectal (jusqu’à -33%), et surtout de mortalité (jusqu’à -29%). De plus, un taux de vitamine D bas était associé à des troubles cognitifs, des troubles de l’humeur et un risque accru de maladies infectieuses. 

Sources :
- Philippe Autier et col. Vitamin D status and ill health: a systematic review. The Lancet Diabetes & Endocrinology, Volume 2, Issue 1, Pages 76 - 89, January 2014 - Mensink GB et col. Mapping low intake of micronutrients across Europe. Br J Nutr. 2013 Aug;110(4):755-73.Mensink GB, Fletcher R, Gurinovic M, Huybrechts I, Lafay L, Serra-Majem L, Szponar L, Tetens I, Verkaik-Kloosterman J, Baka A, Stephen AM. Mapping low intake of micronutrients across Europe. Br J Nutr. 2013 Aug;110(4):755-73
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 13:15

 

 

 

 

Chers résistants(es) , combattants(es) , amis(es) et sympatisants 

 

 

Ce samdei 12/10/2013 , la FCI , organise une réunion évaluation et paticipative aves sa base et ses sympatisants pour parler du Congo. Elle projette amorcer l'assaut final sur Kinshasa en lancer un mot d'orde formel à toutes les forces positives de chasser le dictateur Kanambe du pouvoir et sa bande d'accompagnateur goupée sous l'étiquette d'opposition .

La réunion se tiendra à 1080 Bruxelles , Boulevard Léopold II , 99 , métro Ribeacourt.

Un buffet d'excellente qualité est prévu à un prix patriotique.

Venez nombreux pour apporter votre contributon à la mobilisation générale d'énergie et moyens pour la libération effectve de la RDC.

 

Nous vous invitons cordialement à participer à cette réunion qui sera riche en informations. 

 

Nous serons heureux de vous compter comme participant !  

 

 

Pour FCI/Bruxelles

 

La Coordination chargée de la communiation

 

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 08:53

 

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     Le pamplemousse, des trésors de vertus

Réagissez ! - 9 commentaires

Sous sa peau épaisse, le pamplemousse cache des trésors de vertus santé. Aliment minceur, antidiabète, il aurait des atouts anticholestérol, anti-infectieux, et même anticancer. Il améliorerait aussi la circulation et serait bénéfique pour le cœur…

Un allié minceur ultra efficace !

 

 

Le pamplemousse est un allié pour la ligne. Il "ne compte que 41 calories aux 100g, ce qui représente environ un demi-pamplemousse ", explique le Dr Christine Cieur-Tranquard. On peut l’utiliser pour se concocter de délicieuses recettes minceur : coupé en dés dans la salade, en remplacement du vinaigre dans la vinaigrette… Mais il contient également "des fibres qui aident au transit et stimulent les sécrétions digestives", précise la spécialiste. A noter : l’acide citrique qu’il renferme n’est pas acidifiant, il est donc sans danger pour ceux et celles qui souffrent de l’estomac.

 

 

Une aide contre le cholestérol

 

 

Le pamplemousse "mérite d’être mis au menu lorsqu’on a un taux élevé de cholestérol", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. Une étude menée en 2004 a comparé deux groupes de personnes souffrant d’hypercholestérolémie. L’un devait consommer un pamplemousse rose (pomelo) par jour, l’autre deux. Après 30 jours de ce régime, les scientifiques ont observé une diminution du taux de triglycérides et de cholestérol du second groupe. "D’autres études ont pu mettre en évidence des effet in vitro ou sur des animaux similaires. Mais nous ne disposons n’a pas de suffisamment d’éléments pour affirmer que le pamplemousse suffit à lui seul à soigner les personnes présentant un taux élevé de mauvais cholestérol (LDL) !".

 

Des vertus pour le coeur et la circulation

 

 

Bien sûr, si le pamplemousse a un effet sur le cholestérol, il est forcément bénéfique aux artères. Mais quelques études semblent lui conférer d’autres vertus. "Grâce à ses antioxydants, comme beaucoup d’autres fruits et légumes, le pamplemousse améliore l’élasticité des vaisseaux", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. D’où des vertus pour la circulation. La narangénine, l’un des deux flavanoïdes majeurs du pamplemousse, aurait également un impact sur les courants potassiques qui gèrent l’activité électrique du cœur (cet effet n’a été mis en lumière que par une étude menée sur 10 personnes à qui l’on faisait boire un litre de jus de pamplemousse rose).

 

Une arme anti cancer ?

 

 

"Le jus de pamplemousse à lui tout seul ne peut guérir ou éviter un cancer", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. "Cependant, comme il est très riche en substances antioxydantes qui agissent en synergie les unes avec les autres, il renforce la défense de l’organisme face à certains processus qui peuvent conduire au cancer." De fait, des études ont montré qu’en éprouvette, certains de micronutriments du fruit (la narangénine et la limonine), permettaient de réduire la prolifération cellulaire. Et quoi qu’il en soit, avec ses vitamines et antioxydants, le pamplemousse mérite largement sa place parmi les 5 fruits et légumes journaliers recommandés par le ministère de la santé.

 

Il diminue le diabète

 

 

Le pamplemousse "n’a pas d’incidence sur le diabète installé", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. Mais "il pourrait aider à diminuer les phénomènes de résistance à l’insuline. Cette même résistance qui perturbe le métabolisme des graisses et des sucres et entraîne des risques de diabète, d’obésité, d’hypercholestérolémie (ce qu’on appelle le fameux syndrome métabolique). A noter : "Cette hypothèse reste à confirmer. Les études qui ont été publiées sur le sujet montrant un effet bénéfique concernaient les animaux. Il faut en attendre de nouvelles, sur l’homme, pour aller plus loin".

 

L’extrait de pépin : des vertus anti-infectieuses

 

 

L’extrait de pépin de pamplemousse est un puissant antibactérien, antifongique, antiviral. "On peut l’utiliser à raison de quelques gouttes trois fois par jour pour prévenir les infections de l’hiver. Il augmente notre résistance à l’infection : il agit contre les indésirables tout en respectant les "bonnes" bactéries qui tapissent nos muqueuses et nos intestins, et participe à la défense de l’organisme", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. Elle précise : "On parle bien d’extrait de pépin et non pas d’huile essentielle… Car les pépins de pamplemousse ne contiennent pas d’HE". On peut aussi en prendre quelques gouttes dans une bouteille d’eau lors de gastro-entérite afin de purifier l’organisme

 

Des atouts pour la peau

 

 

"L’extrait de pépin de pamplemousse peut être appliqué sur la peau. Il faut juste le diluer à raison de deux ou trois gouttes dans un verre d’eau", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. "Cela permet de soigner les petites blessures, les mycoses, les lésions d’herpès". Attention tout de même : ne vous exposez pas au soleil après, une tache pourrait apparaître sur la partie de peau que vous avez traitée. A noter : En ajoutant quelques gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse à l’eau d’arrosage de vos plantes, vous les aiderez à se défendre contre les champignons, la moisissure, la rouille, le mildiou.

 

Un cocktail de vitamines !

 

 

"Un demi-pamplemousse couvre les trois quarts des besoins journaliers d’un adulte en vitamine C", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. Par ailleurs, le fruit contient un peu de vitamine B5 bénéfique aux ongles, aux cheveux et au système immunitaire. Il regorge également de flavonoïdes, efficaces contre le vieillissement. Enfin, dans les variétés rouge ou rose, on trouve aussi du béta carotène et du licopène (anti cancer et maladies cardio-vasculaires). A noter : Pour plus d’efficacité, "mieux vaut choisir un fruit non traité", précise la spécialiste.

 

Gare aux interactions médicamenteuses

 

 

"Le pamplemousse modifie les réactions enzymatiques du foie", explique Christine Cieur-Tranquard, docteur en pharmacie. "Il perturbe donc la façon dont les médicaments vont être métabolisés par l’organisme. Ceci peut avoir pour conséquence de réduire, ou au contraire de renforcer leurs effets. Attention, il ne faut jamais prendre ses médicaments du matin avec un grand verre de jus de pamplemousse. Attendez au moins quatre heures entre les deux. Et si, vous êtes sous traitement au long cours, demandez impérativement conseil à votre médecin ou votre pharmacien."

 

 

Pour votre meilleure info de santé

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 11:18

 


 

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Le sommeil, une priorité ! (© Getty Images)
 

Trop de choses à faire ? On coupe dans le sommeil ! Un tel réflexe est-il gage de santé et de productivité ? Pas si sûr. Voici 10 raisons de chouchouter ce temps passé dans les bras de Morphée.

 

1. Pour gagner en productivité

« Souvent, les gens vont couper leurs heures de sommeil de façon volontaire pour gagner en productivité, pour être éveillés plus longtemps, pour avoir une vie sociale, professionnelle et familiale plus remplie » indique Julie Carrier, professeur au Département de psychologie de l'Université de Montréal. « Beaucoup de gens croient encore que dormir est contre-productif. Pourtant, plusieurs études démontrent le contraire... »

« Le manque temporaire de sommeil cause de la fatigue et diminue la motivation, l'initiative et la créativité » écrit justement le psychologue Charles M. Morin dans son livre 'Vaincre les ennemis du sommeil'. « Une privation prolongée de sommeil entraîne une accumulation de somnolence diurne et une aggravation de tous les autres déficits, comme une capacité d'attention réduite, une concentration déficiente et un temps de réaction prolongé. Même les habiletés de résolution de problèmes sont perturbées. »

 

2. Parce que les vrais « dormeurs courts » sont rares

Julie Carrier, aussi directrice du Centre d'étude du sommeil de l'Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, évoque un projet de recherche mené au Centre sur les «dormeurs courts», soit ceux ayant besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme. « On avait reçu de nombreuses candidatures, néanmoins le projet a dû être avorté avant terme. La plupart des individus venus en laboratoire présentaient d'importantes carences de sommeil et d'évidents symptômes de somnolence », explique-t-elle sur un ton ironique.

Pour le professeur Morin, « la conséquence la plus sérieuse est la somnolence diurne, provoquant des épisodes de micro-sommeil. Par définition, ces épisodes ne durent que quelques secondes, mais ils peuvent se produire à tout moment de la journée sans même que l'individu ne s'en rende compte. » Si vous connaissez des gens qui disent avoir besoin de dormir peu pour être en forme et qui somnolent souvent en réunion, permettez-vous d'en douter. « C'est rare que les gens se vantent d'être productifs et bon dormeur à la fois, remarque la chercheuse. C'est peut-être une question de culture. »

 

3. Pour être alerte toute la journée

« L'adulte en santé, qui ne souffre pas de troubles du sommeil, devrait être capable de passer au travers d'une journée de 16 heures sans avoir besoin de dormir, explique Mme Carrier. Durant cette période, il devrait demeurer vigilant, au maximum de ses capacités cognitives. » Même si une activité est peu stimulante et dans une salle bondée et surchauffée, si on a suffisamment dormi, on ne devrait pas somnoler », estime la chercheuse.

Un autre indicateur que notre nuit a été reposante à souhait : on ne devrait pas ressentir le besoin de recourir à des siestes ou à des stimulants, tel que les boissons énergétiques ou le café, pour se sentir pleinement alerte et productif

 

4. Pour être plus agréable

Pas le temps de dormir ? Julie Carrier ne s'en montre pas convaincue. Elle croit qu'il s'agit avant tout de placer le sommeil en priorité dans son horaire. « Ça nécessite de faire certains choix » convient-elle. « Comme on trouverait inacceptable qu'un collègue nous dise : ''je ne fais pas d'exercice, faute de temps'', quand il est question de réserver des heures pour de bonnes nuits de sommeil, c'est la même chose! »

Un manque de sommeil joue aussi sur l'humeur, pas besoin d'un doctorat en psychologie pour le savoir ! On devient alors plus irritable, moins patient, moins à l'écoute. Et si dormir plus faisait de vous un conjoint, un employé ou un parent plus attentif ? Pour qui veut, rien d'impossible !

 

5. Pour se faire une santé

« Il y a encore beaucoup de conscientisation à faire sur l'importance de dormir », déplore Julie Carrier. La chercheuse énumère une liste si longue concernant les bienfaits du sommeil sur la santé physique, émotionnelle, cognitive, qu'elle aurait de quoi vous tenir éveillée pour un bon moment!

« On parle beaucoup de l'importance de bien manger et de faire de l'exercice pour maintenir sa santé sur le long terme, mais on laisse encore trop peu de place au sommeil », insiste-t-elle. Dormir suffisamment aurait même le don de repousser certaines maladies.

Mais qu'est-ce que « suffisamment » ? Il n'en tient qu'à vous de déterminer le nombre d'heures associées à une bonne nuit de sommeil ainsi qu'aux conditions inhérentes à un sommeil réparateur (bruit, confort, heure du coucher et du lever, etc.). « Chaque personne a son propre rythme biologique », soutient la chercheuse, qui avoue être une bonne dormeuse.

 

6. Pour éloigner certaines maladies

« Le sommeil joue un rôle important dans la régulation du glucose, soutient Julie Carrier. De nouvelles recherches, qui ont à peine dix ans, démontrent justement que la gravité de certains diabètes comme celui de type 2 peuvent être amplifiés par le manque de sommeil. »

De même, bien dormir aurait une action régénératrice sur certaines cellules du foie et des muscles. « Le cerveau profite aussi de ce répit pour éliminer ses ''déchets'' grâce aux antioxydants », indique-t-on sur le site Passeport Santé.

 

7. Pour avoir un système immunitaire du tonnerre

« Depuis une quinzaine d'années, on assiste à un boom important sur la recherche sur le sommeil, occasionné par des collaborations avec des chercheurs de diverses disciplines, comme des spécialistes sur le système immunitaire », soutient Julie Carrier. On a d'ailleurs découvert que bien dormir aurait la capacité de renforcer les réponses immunitaires du corps humain. « Si vous allez vous faire vacciner contre la grippe, mais que par la suite vous dormez peu, vous développerez moins d'anticorps », précise-t-elle. La science peut vous donner un coup de pouce, mais vous avez aussi un rôle à jouer pour aider vos « petits soldats » au combat. À vos oreillers!

 

8. Parce que c'est un écran protecteur pour votre cœur

Dormir plus de 7 heures par nuit pourrait jouer en votre faveur, révèle une étude américaine publiée il y a trois ans dans le Journal de l'Association médicale américaine. C'est que les personnes qui dorment peu (moins de 7 heures par nuit) seraient plus sujettes à développer de l'artériosclérose (durcissement des artères), soit un facteur de risque associé aux troubles cardiaques.

« Une carence de sommeil de seulement quelques heures par nuit durant une semaine montre déjà des effets sur le niveau de cortisol, soit une hormone liée au stress », indique Julie Carrier. Il a déjà été prouvé que le stress avait des effets néfastes sur la santé du cœur et des artères. On essaie alors d'être zen et reposé, en commençant par dormir assez !

 

9. Pour consolider les nouveaux acquis

Vous étudiez? « Le sommeil REM -ou paradoxal- facilite la consolidation des nouveaux apprentissages, la résolution des problèmes et l'adaptation aux expériences émotionnelles quotidiennes, avance le professeur Morin dans son chapitre intitulé « Quelques notions de base sur le sommeil ». Le sommeil REM fait référence au terme anglais rapid eye mouvement, qui constitue le sommeil à ondes lentes (stades 3 et 4) et qui s'avère très important pour quiconque veut bénéficier d'une nuit réparatrice.

 

10. Y aller mollo sur les stimulants, un geste gagnant !

« La caféine est le psychostimulant le plus utilisé au monde, mais on ignore encore comment elle agit sur le sommeil après 40 ans », fait remarquer Julie Carrier, professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal, dans un billet paru sur le blogue du site Passeport Santé.

« On sait à présent que la caféine a un effet néfaste sur les phases de sommeil lent profond, avance-t-elle en entrevue pour MSN Canada. C'est un cercle vicieux dont il faut se méfier : après une nuit peu réparatrice, on sera tenté de boire plus de café ou de boissons énergétiques pour se tenir éveillé, et ainsi de suite... » Elle avance que cet effet est notable même chez les gens qui se disent « peu sensibles à la caféine ». On y songe à deux fois avant de reprendre du café ?

 

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:15

 

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Selon une enquête menée par le site britannique DailyMail, 6 restaurants sur 10 servent des glaçons plus contaminés par les microbes que les toilettes ! 


 

glacon, microbes, fastfood

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de fast-food ! Parmi les six restaurants anglais ayant les plus mauvaises analyses figurent les très populairesMcDonald'sKFC et Starbucks ! Pour leur recherche, les scientifiques ont prélevé des échantillons d'eau de glaçons et d'eau coulant dans les éviers des toilettes. Si aucun résultat ne montrait de danger pour la santé, 4 prélèvements montraient un tel niveau de microbes qu'ils devaient subir une inspection sanitaire.

Le résultat le plus impressionnant concernait l'enseigne Nando : les glaçons contenaient 2100 organismes par millimètres d'eau glacée pour 1300 dans l'eau des toilettes. Selon les chercheurs, le taux élevé de microbes chez McDonald's et KFC seraient causés par une faible fréquence d'entretien des machines à glaçons. "On pense que l'eau est trop glacée pour germer, mais c'est faux.

Des microbes dangereux comme E.Coli peuvent s'y développer" a déclaré le Dr Mélanie Greenwood, ancienne agent de l'Agence de protection sanitaire de Grande-Bretagne.

En réponse à ces accusations, les chaînes de restaurants KFC et McDonald's ont annoncé avoir lancé une procédure pour étudier la situation...

Source: Ben, Ellery, Ice in six out of ten restaurants has more bacteria than water from toilets, DailyMail, 3 juin 2012

 

 

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