Conseil de sécurité de l'ONU
Que se passe t-il réellement au pays de Simon Kimbangu, pourquoi le conflit à l’Est s’éternise ? Autant de questions restées sans réponse, que le conseil de sécurité pourrait éclairer l’opinion publique. La situation en RDC met en relief plusieurs enjeux internationaux, politiques, économiques, diplomatiques. Un ami, ancien membre de MI6 aurait affirmé que l’attaque du supermarché du Kenya serait une œuvre des britanniques et américains pour sanctionner le régime Kenya à cause de son soutien à Joseph Kabila, en envoyant des terroristes Shebabs soutenir le M23.
En effet, le Kenya à travers ses services de renseignement se serait rangé du coté de Paul Kagame et Joseph Kabila. Les autorités Kenyanes se rendent régulièrement à Kinshasa, et seraient à la tête d’une vaste organisation maffieuse en complicité avec l’Ouganda et le Rwanda. Le gouvernement de Nairobi aurait mis des grosses sommes d’argent, des gros investissements dans l’interminable guerre du Nord-Kivu.
A en croire ce membre de service de renseignement britannique, l’attaque ne serait pas une œuvre des terroristes El Shebabs mais une attaque commando, un message envoyé au gouvernement du Kenya afin de retirer ses terroristes El Shebabs au Nord-Kivu.
L’arrivée de la forte délégation à Kinshasa du 04 au 07 octobre va dans le même sens, essayer de neutraliser l’arme de destruction massive que se servent le trio « Rwanda-Kenya-Ouganda » pour déstabiliser l’Est de la RDC. Pour les Etats-Unis et la France, Joseph Kabila a commis plus des dégâts que Saddam Hussein, Kadhafi, Bachar Al Asad. Plus de 6 millions de morts à l’Est de la RDC, c’est une véritable bombe biologique ambulante qu’on a installé au cœur de la région des grands lacs.
Joseph Kabila a plus équipé l’Armée Patriotique Rwandaise (APR) que les FARDC. L’APR avec ses 30 milles éléments de troupe ne devraient pas normalement résulter plus puissante que l’armée congolaise si celle-ci était bien équipée et motivée. Mais les dirigeants congolais qui ont un deal avec le gouvernement de Kigali dans une sorte de marché « pouvoir de Kinshasa contre 350 Km ». Ce deal conclu entre Kagame-Kabila donnait à Kigali 350 Km de sol congolais pour l’’établissement de l’empire Tutshiland, en retour le faiseur des rois en RDC donnait sa garantie pour la protection le régime de Kinshasa.
Ainsi, le M23 ne serait donc pas seulement l’affaire de Paul Kagame et Museveni, mais plutôt une milice privée de Joseph Kabila pour matérialiser sa part de contrat conclu avec Paul Kagame. Joseph Kabila enverrai des moyens colossaux à Kigali pour entretenir ses mercenaires des M23 dans l’optique de concrétiser ce marché, en installant des Rwandais dans les territoires occupés par les groupés armés.
La guerre actuelle au Nord- Kivu résulterait des mécontentements ramifiés sur des intérêts non partagés et sur des promesses non tenues. Mais la grande question que l’on se pose pourquoi le conseil de sécurité qui dispose de toutes ces informations, qui publient des rapports accablants contre ces régimes, qui ont fait plus de 60 résolutions depuis 1998. Pourquoi ce fameux conseil de sécurité n’arrive toujours pas à neutraliser Joseph Kabila considéré comme l’arme de destruction massive ? Est-c e de la complicité ou négligence ? Le conseil de sécurité serait-il, lui, aussi une arme de distraction massive, distraire les congelais sur les vrais enjeux de la Nation ?
Yves Kongolo
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