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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:19

 

 

 

KongoTimes!

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image Eleves du lycee Bolingani

 

 

Le maquis est une pratique qui a élu domicile dans notre pays depuis bien des années. Il s'agit, pour les élèves qui terminent leur cycle secondaire, de rester ensemble les mois précédant la session de l'Examen d'Etat, afin de travailler en groupe. Mais avec la délinquance juvénile, le maquis est surtout devenu un univers de débauche incroyable. Echappant à toute surveillance parentale, ceux des élèves qui ont un attrait très poussé pour les mondanités en profitent largement pour assouvir leurs bas instincts.

 

Pendant que les quelques condisciples consciencieux s'appliquent à revoir leurs leçons, la plupart d'entre eux sortent du lieu du maquis, le jour comme la nuit, et se retrouvent entre eux dans des débits de boissons et autres lieux de jouissance. Et comme la faiblesse avale toujours la force, plusieurs élèves, surtout des filles, bien disposées au départ, se laissent facilement entraîner dans ce courant, avec tous les risques que cela génère. En tout cas, le maquis a perdu tout son sens initial et est devenu aujourd'hui un cadre très pernicieux.

 

L'Inspection provinciale de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnelle, EPSP, de la province du Katanga a, il y a juste quelques jours, rendu public la mesure interdisant la pratique du maquis pour les élèves finalistes du cycle secondaire sur toute l'étendue de la province.

 

Le maquis est une pratique qui a élu domicile dans notre pays depuis bien des années. Il s'agit, pour les élèves qui terminent leur cycle secondaire, de rester ensemble les mois précédant la session de l'Examen d'Etat, afin de travailler en groupe. Le travail en groupe a l'avantage de constituer une révision de l'ensemble des matières. Les élèves faibles en profitent le plus, car ils se voient offrir-là une excellente occasion de combler leurs nombreuses lacunes. Mais ils courent également le risque de s'enfoncer encore plus s'ils se confient aux collègues qu'ils considèrent plus doués qu'eux, et qui, en réalité, accusent eux-mêmes de graves difficultés.

 

Le maquis est également un lieu de pires illusions. Ainsi, les élèves paresseux y vont dans l'espoir de ne pas rater des " fuites " qui, croient-ils dur comme du fer, passent inévitablement par-là.

Mais avec la délinquance juvénile, le maquis est surtout devenu un univers de débauche incroyable. Echappant à toute surveillance parentale, ceux des élèves qui ont un attrait très poussé pour les mondanités en profitent largement pour assouvir leurs bas instincts. Pendant que les quelques condisciples consciencieux s'appliquent à revoir leurs leçons, la plupart d'entre eux sortent du lieu du maquis, le jour comme la nuit, et se retrouvent entre eux dans des débits de boissons et autres lieux de jouissance.

 

Et comme la faiblesse avale toujours la force, plusieurs élèves, surtout des filles, bien disposées au départ, se laissent facilement entraîner dans ce courant, avec tous les risques que cela génère. En tout cas, le maquis a perdu tout son sens initial et est devenu aujourd'hui un cadre très pernicieux. C'est ainsi que plusieurs écoles, sérieuses, ont carrément interdit cette pratique. Car elles en ont vu de toutes les couleurs. Des vertes et des pas mûres.

 

Mais les enfants trouvent toujours le moyen de contourner cette difficulté. Ils s'organisent entre eux et trouvent des maisons qu'ils louent pendant un ou deux mois, jusqu'au jour de la fin des épreuves d'Etat. Les parents éveillés ne permettent pas à leurs enfants d'aller dans les maquis, tandis que bien d'autres se laissent facilement embobiner par leurs rejetons.

 

La raison que poussent les enfants est, évidemment, connu et s'étale en plusieurs points : plus de concentration, car à la maison ils sont l'objet  de distractions ; travail en groupe, surtout pour des matières qui leur paraissent difficiles. Certains ajoutent qu'au maquis, ils s'organisent pour que certains enseignants viennent leur assurer la répétition des leçons mal comprises lorsqu'elles avaient été dispensées.

 

En réalité, il y a à boire et à manger, mais plus d'abus que du positif, dans cette histoire de maquis. La mesure prise par les autorités du Katanga est on ne peut plus salutaire et devrait inciter les autres provinces, surtout Kinshasa, à faire de même.

 

[Jean-Claude Ntuala]

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