Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:14

 

 

 

KongoTimes!

Font size: Decrease font Enlarge font
image Sultani MAKENGA

 

I. Aperçue Historique des Agressions Rwandaises et leurs Accords en RDC: 1996-2013.

Pour exécuter son plan de transformer le Nord-Kivu, Sud-Kivu, et le Maniema, à ses colonies de peuplement et d'exploitation; le Rwanda, entendu ici le président rwandais Paul Kagamé et les extrémistes Tutsi acquis à sa cause, a crée, recrée, et continue à soutenir des groupes armés qui violent les filles et femmes congolaises; tuent des milliers d'innocent congolais; et exterminent à souhait les populations autochtones; pour les remplacer par des Rwandais qu'il qualifie machiavéliquement des " Tutsi congolais " exilés dans la plupart des pays de la Région de Grands Lacs, et à travers le monde.

Au fur et à mesure que le temps passe, ces groupes armés Rwandais se transforment à des partis politiques et/ou groupes des pressions en République Démocratique du Congo (RDC) avec, bien entendu, la complicité des officiels congolais parmi lesquels Joseph Kabila, le Président de la RDC. C'est qui est écœurant ici est que, Il y a toujours des congolais authentiques disponibles et prêts à trahir leur patrie, la RDC. Il y a toujours des Congolais authentiques prêts à jouer le rôle des " Bizimungu " au Congo. 

Souvenons-nous de l' Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre ( AFDL ), du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD/Goma), du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), et aujourd'hui du Mouvement de 23 mars (M23). Pour camoufler leur identité Rwandaise, au départ, ces groupes armés Rwandais ont toujours pris soin de placer à leurs têtes, des congolais authentiques: Mzee Laurent Désiré Kabila, Wamba dia Wamba, Émile Ilunga, Onusumba Yamba, etc. A l'exception du Mzee Laurent Désiré Kabila qui avait échappé à la règle; lorsque le moment de partager le gâteau et autres butins politiques arrive, ces congolais se voient carrément écartés, et remplacés par des Rwandais devenus congolais pour le besoin de la cause. C'est sous cet angle que des congolais authentiques tels que les Wamba dia Wamba, Émile Ilunga, Jean Pierre Ondekane, Onusumba Yamba, etc., qui se croyaient être des hommes politiques d'envergures, après avoir hautement trahi leur patri, se sont vite vus écartés, désillusionnés, et réduits à leur plus simple expression. 

Ainsi, des Rwandais collabos et traitres, comme les Bizima Karaha, Ruberwa, Moise Nyarungabo, Nkunda Batware, Bosco Ntaganda, Jules Mutebusi, Sulutani Makenga, etc., qui se disent appartenir à une tribu dénommé " Banyamulenge " qui n'existe pas dans la nomenclature des tribus et ethnies du Congo, apparaitront devant la scène. Répétons-le, et à haute voix, les Banyamulenge, comme tribu n'existe pas, et n'a jamais existé, dans la nomenclature des tribus et ethnies de la RDC. Le General Rwandais, James Kabarebe, ancien chef d'État-major de l'Armée Patriotique Rwandaise, ancien chef d'État-major des Forces Armées Congolaises sous Mzee Laurent Désiré Kabila, et aujourd'hui ministre Rwandais de la Défense, est explicite à ce sujet. Pour lui, le Banyamulenge en Kinyarwanda, signifie: “ceux qui habitent la colline " . Et comme telle, il n'existe pas une telle tribu dénommée Banyamulenge au Rwanda et moins encore au Congo de Patrice Emery Lumumba. De ce fait, le Banyamulenge et/ou Banyarwanda, a été fabriquée de toute pièce pour rallier la communauté internationale à la cause des assassins et extrémistes Rwandais qui visent à transformer le Nord-Kivu, Sud-Kivu, et le Maniema, en leurs colonies de peuplement et d'exploitation.

Comme le ridicule ne tue pas, le Rwanda et l'Ouganda, des agresseurs avérés de la RDC, après avoir crée, recrée, et continue à soutenir des groupes armés qui violent, tuent, et exterminent à souhait les Congolais autochtones, n'ont jamais eu de la peine à se métamorphoser en pacificateurs de la Région des Grand Lacs. C'est sous cet angle qu'ils feront, à plusieurs occasions, réunir les congolais au nom de la paix en RDC. Ces réunions ou concertations aboutiront par exemples aux accords de (1) Sun City avec la fameuse formule de 1+4; et (2) aux accords du 23 mars 2009, grâce auxquels des milliers des Rwandais et autres étrangers se verront in toto and in globo intégrés l'armée nationale congolaise et autres importantes institutions de la RDC. Une bêtise et haute trahison qui est aujourd'hui à l' origine des massacres, du génocide, et de l'instabilité politique qui sévissent dans le Grand-Kivu.

En effet, le Rwanda tue et pille les ressources du Congo, avec la complicité des congolais au service de l'ennemi Rwandais. Les populations congolaises autochtones sont exterminées, ou chassées de leurs terres, pour se faire remplacer par les Rwandais disséminés à travers le monde. Voici pourquoi, par exemple, des Rwandais récemment chassés en Tanzanie, se retrouvent, comme par miracle, déjà au Katanga sans aucune forme de procès, au lieu de regagner chez eux au Rwanda. L'objectif inavoué ici est que, après avoir réussi à déverser et/ou transvaser le surplus de sa population dans le Grand-Kivu, le Rwanda se battra corps et âmes pour organiser, tôt ou tard, un referendum sous l'égide des Nations Unies, qui lui permettra de s'approprier officiellement et définitivement une partie de la RDC. Cette hypothèse n'est pas à écarter aussi longtemps que le président congolais, Joseph Kabila, continue, consciemment et/ou inconsciemment, à bien jouer sa rôle du plus grand traitre et irresponsable président que le Congo ait connu.

En effet, quel est ce président au monde qui, en face des ennemis qui sont responsables du génocide de plus 5,4 million de ses citoyens, des viols des filles et femmes de son pays, d es crimes de guerres et crimes contre l'humanité dans on pays, des recrutements des enfants soldats, et du pillage systématique des ressources naturelles de son pays; bien plus, au moment des obus délibérément lancés par des terroristes et inciviques créés et soutenus par ces ennemis continuent de pleuvoir sur la capitale d'une de ses provinces, causant mort d'hommes et des dégâts matériels insoupçonnés, se mette en sourire sans gène; au lieu d'être très ferme, stoïque, déterminé d' y mettre fin?

 
La question dont bon nombre des congolais se sont pose et continuent à se poser et celle de savoir, de quoi souriez-vous en face de ces deux grand assassins de la Région des Grands Lacs, Museveni et Kagame ? En effet, son excellence, comparez votre attitude avec celui de votre homologue américain, Georges W. Bush, lors des attaques terroristes de 11 Septembre 2001, qui avaient décimés près de trois milles américains?
 
 
Sur la photo #2, l'on voit le 14 Septembre 2001, le jour où il déclarait une journée nationale de deuil et de souvenir, le président George W. Bush se tenir au sommet d'un tas de décombres à Grounds Zéro et dit que : " les terroristes responsables des attentats du 11 septembre entendront Amérique bientôt " . Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques jours après il passa à l'action et/ou à la vitesse de croisière, comme l'on voit sur la photo #3.
 
 
Et, aujourd'hui, Osamba Bin Laden et la plupart de ses lieutenants n'existent plus sur cette planète. Que ca soit le président George W. Bush, ou son successeur président Obama, ils n'ont cherché à dialoguer avec Bin Laden et ses lieutenants, et moins encore incorpores les terroristes d'Al-Qaeda au sein de l'armée américaine.
 
En RDC, depuis l'AFDL, le RCD/Goma, le CNDP, et aujourd'hui le M23, les réunions des congolais avec de groupes armés rwandais, sous le leadership du président Joseph Kabila, ont abouti à l'intégration des Rwandais de l'AFDL, du RCD/Goma, et du CNDP dans l'armée congolaise, la police nationale, les services de sécurité, le parlement, le gouvernement, etc. Les pourparlers actuels de Kampala visent le même objectif: intégrer cette fois-ci non seulement des Rwandais de M23, mais aussi des Ougandais, dans l'armée, la police, les services de sécurité, le parlement, le gouvernement congolais, etc. Ainsi continue l'impunité et la loi de jungle en RDC.
 
Pire, depuis l'AFDL, le RCD/Goma, le CNDP, et aujourd'hui le M23, à l'exception de Bosco Taganda, aucun criminel Rwandais opérant au Congo, n'a été arrêté et traduit en justice pour crimes de guerres, crimes contre l'humanité, viols des femmes, pillages des ressources du Congo, et destructions méchantes de son éco-system. Des assassins et génocidaires de peuple congolais tels que les Bizima Karaha, Ruberwa, Moise Nyarungabo, Nkunda Batware que le président Kabila disait il n'y a pas longtemps qu'il n'est un sac de haricots, Jules Mutebusi, Sultani Makenga, etc. circulent librement et opèrent à ciel ouvert au Congo.
 
II. Le Groupe Armé Rwandais de M23
 
Plus d'une fois, nous tenons ici à souligner que le groupe arm é Rwandais du M23 n'est pas une rébellion Congolaise au sens étymologique, sociologique, politique, et juridique du terme. C'est plutôt une nième agression rwandaise contre un pays souverain, la RDC.
 
Pour rappel, le 23 mars 2009, avec la complicité et bénédiction des congolais, avec à leur tête le président joseph Kabila, la RDC avait signé en catimini des accords avec le CNDP, un groupe armé rwandais, précurseur du M23. De ces accords, plusieurs rwandais avaient intégrés l'Armée Congolaise, la Police Nationale, les Services de Sécurité, le Parlement, le Gouvernement, etc. Pire, ils ont créé une police spéciale autonome ayant pour mission de protéger des extrémistes Tutsi au Congo. Dans l'article 12.7 de ces accords, l'on peut lire la foutaise suivante: la RDC prend en charge les blessés, les veuves et orphelins des ex éléments de CNDP. Ceci, alors qu'aucune provision ne stipule une quelconque sanction contre des extrémistes Tutsi qui se livrent aux viols des filles et femmes congolaise, aux meurtres de civils, aux crimes de guerres et crimes contre l'humanité, au recrutement des enfants soldats, au pillage systématique des ressources naturelles du Congo, etc. Voici pourquoi l'impunité règne en maitre absolu au sein du régime du président Joseph Kabila.
 
Comme l'on dit en swahili: " Bwema Kumaniok " , plus d'une fois, la plupart des Rwandais intégrés par le régime de président Joseph Kabila au sein de diverses institutions de la RDC, se rebellent contre son régime, prennent leurs armes, et les tournent contre leur pays d'accueil. Ceci, en dépit du fait que le nombre des généraux et officiers supérieurs d'origine Tutsi, nommés par le président Kabila dans le Grand-Kivu, est de loin supérieur au nombre des généraux et officiers supérieurs appartenant à d'autres tribus et ethnies du Grand Kivu combinées. Ce déséquilibre alarment tient au fait que les nominations de ces Tutsi n'ont jamais tenu compte ni de l'équilibre régional, ni des compétences académiques et militaires, et moins encore de l'expérience professionnelle. Seuls, le népotisme, l'appartenance à la fausse tribu dénommé Banyamulenge et/ou Banyarwanda, et les soutient du Rwanda à ses espions infiltrés en RDC comptent. Des infiltrations qui ont bien sure vu le jour sous le règne du feu Mzee Laurent Désiré Kabila avec son AFDL et les Accords de Lemera; et qui se sont accélérées avec les opérations de brassage et mixage de triste mémoire sous le règne du président Joseph Kabila, et qui ont affaiblie et complètement détruit l'unité de commandement, l'efficacité, et l'efficience des Forces Armes Congolaises.
 
En effet, bien qu'ayant été intégrés dans les FARDC et autres institutions de la RDC, les rwandais intégrés restent toujours Rwandais. Ainsi, très souvent, bon nombre d'entre-deux, désertent à souhait, prennent leurs armes, et les tournent contre la RDC. Le CNDP de Kundabatware et Bosco Taganda, et M23 de Sultani Makenga en disent long à ce sujet. Tous ces dysfonctionnements sont dus au fait que le pouvoir de Joseph Kabila est fondé sur les accords secrets dont celui du 23 mars 2009 qui font que, des Rwandais connus comme tels, jouissent de l'impunité totale au Congo de Patrice Emery Lumumba.
 
Jusqu'à preuve du contraire, aucun génocidaire Rwandais n'a jusqu'ici été arrêté ou même interrogé sur les viols des filles et femmes congolaises, le meurtre des civils, les crimes de guerres et crimes contre l'humanité, le recrutement des enfants soldats, et le pillage systématique des ressources naturelles du Congo: aucun. Pas un seul. Ceux qui inondent les prisons de Makala et autres sont, pour la plupart, des congolais authentiques opposants au régime du président Kabila, et surtout des défenseurs de droits humains tels que Maitre Firmin Yangambi et tant d'autres; pendant que des génocidaires Rwandais qui ont massacré des milliers et des milliers des congolais comme les Jules Mutebusi, Kundabatware, Sultani Makenga, etc., circulent librement dans le Grand-Kivu et au Rwanda.
 
Aux États Unis, les américains des souches cubaines, Iraquiennes, ou de n'importe quelle origine, peuvent servir dans l'armée américaine conforment à la loi fédérale en vigueur. Mais, si un américain de n'importe quelle origine déserte l'armée américaine, et tourne ses armes contre ces concitoyens, ce criminel sera vite arrêté, traduit en justice, et sanctionné très sévèrement. La procédure de révocation de la nationalité américaine sera entamée. Le criminel sera jugé, et une fois rendu coupable, il sera expulsé du sol américain sans aucune autre forme de procès. Jamais un président américain négociera avec des criminels; et pire, signera des accords en catimini, pour prendre en charge les blessés, orphelins, et veuves des anciens traitres cubains, Iraquiens, ou autres, rendus coupables de crimes de guerre et crimes contre les américains. Un tel président américain sera impeached pour haute trahison. En plus, il ne sera pas seulement forcé de démissionner, mais aussi et surtout, sera traduit en justice. Au Congo du président Joseph Kabila Kabange; un Congo qui se dit pourtant, République Démocratique, rien de pareil est envisageable.
 
3. Analyse multidisciplinaire des conditions posées par le M23
 
A Kampala ou se tiennent des pourparlers entre le gouvernement congolais et le groupe arme Rwandais du M23, ce dernier conditionne son désarmement par la "neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda(FDLR), le retour et la réinstallation des refugiés Rwandophones dans le Grand-Kivu , et la création d'une zone tampon autour de Rutshuru, territoire passé sous son contrôle depuis plus d'une année " .
 
Comme l'on peut s'en rendre compte, ces conditions prouvent, si besoin en était, que le M23 n'est pas une rébellion congolaise; mais qu'il est plutôt une nième agression Ougando-Rwandaise, contre un pays souverain, la République Démocratique du Congo. A travers ces conditions, l'on voit bien que c'est bien le président Rwandais Paul Kagamé et les extrémistes Tutsi acquis à sa cause qui parlent. En effet, quel est ce congolais authentique qui, en âme et conscience, dira que je continuerais à violer mes propres mamans et sœurs; je continuerais à massacrer mes frères et sœurs, et je continuerais à faciliter le pillage systématique des ressources de mon pays, et participer à la destruction de son éco-system, tant que mon gouvernement n'éliminera pas le FDLR, dont mes frères et sœurs congolais n'ont pas crée, et n'ont rien à foutre avec?
 
En effet, étant donne que la tribu Banyamulenge et/ou Banyarwanda n'existe pas dans la nomenclature des tribus et ethnies du Congo; quel est ce congolais authentique qui, en âme et conscience, conditionnera la paix, la survie, et le bien être de ses frères et sœurs, au retour dans le Grand-Kivu des milliers des Rwandais disséminés à travers les pays des Grands Lacs, et le monde? Sachant bien que, cautionner une telle irresponsabilité, c'est aider le président Rwandais Paul Kagamé et les extrémistes Tutsi acquis à sa cause à transformer le Grand- Kivu en une colonie de peuplement et d'exploitation Rwandaise?
 
En effet, quel est ce vrai congolais qui conditionnera la survie et le bien être de ses frères et sœurs, à la création d'une zone tampon à l'intérieur du Congo, sachant bien que une telle irresponsabilité cautionnera la partition de fait de la RDC? De ce qui précède, retenons une fois pour toute que:
 
(1) La RDC n'est pas une partie du Rwanda, encore moins une colonie du peuplement et/ou d'exploitation Rwandaise. La RDC est un État indépendant, souverain, uni et indivisible dont les frontières issues de l'indépendance le 30 juin 1960 sont inviolable, inaliénable, et ne se marchande pas.
 
(2) Le groupe armé Rwandais du M23 est libre de désarmer ou pas. Il appartient au Congo, un pays souverain, de défendre son intégrité territoriale, assurer la sécurité de ses ressortissants et leurs biens conformément a sa constitution, aux lois en vigueur en RDC, et aux lois internationales. Le gouvernement de président Joseph Kabila qui, dans plus d'une décennie, a démontre son incapacité d'assumer effectivement les fonctions du Chef de l'État de la RDC, devra être force de démissionner, et mettre hors d'état de nuire. Des nouvelles élections devront être organisées pour élire un Congolais de la nationalité " jus sangini " (i.e. Père et mère Congolais) d'après l'article 72 de la Constitution en vigueur en RDC; et devra assumer les fonctions du Chef de l'État, et du Commandant suprême des Forces Armées congolaises, et de la Police Nationale.
 
(3) Le groupe arme Rwandais du M23 est libre de vivre en paix en RDC sous condition de se soumettre aux lois de la RDC. Par exemple, tout refugie politique qui accepte de vive en RDC doit absolument accepter de ne pas porter les armes contre son pays d'origine. Bien plus, tous les refugies rwandais, même ceux établis au Congo avant 1960, doivent individuellement demander leur naturalisation endéans un spécifique timing. Ceux qui ne se conformeront pas a cette règle doivent être tous expulser du Congo; de la même façon que des refugies rwandais illégalement installes en Tanzanie viennent de l'être. Le Grand-Kivu doit cesser d'être le bastion des serpents rwandais a deux tètes.
 
(4) La période de l'impunité sous le régime de Joseph Kabila doit prendre fin. Tout refugie qui viole les lois de la RDC sera punis conformément a la constitution et aux lois en vigueur en RDC. Les accords de 23 mars entre la RDC et le CNDP doivent être révoqués, et/ou annules sans aucune autre forme de procès. La police spéciale de CNDP créé par ces accords doit être supprimée. L'article 12.7 qui stipule que " La RDC prend en charge les blesses, orphelins et veuves des ex. éléments de CNDP " doit être annule.
 
(5) Le groupe arme rwandais M23 est libre de retourner dans la vie civile dans son pays, Rwanda. Nous le félicitons pour cette belle initiative. Dorénavant, la RDC doit limiter l'accès des refugies politiques rwandais au Grand-Kivu, en éparpillant ceux qui accepteront de vivre au Congo dans d'autres régions de la RDC, par exemple a Nsele, Maluku, Kinsuka, Cabinda, etc. En tant qu'un pays souverain, la RDC a le droit déterminer le nombre des refugies qu'il peut accepter et/ou accueillir dans chacune de ses provinces. Le Rwandais et les Ougandais doivent comprendre que le Grand-Kivu et l'Ituri ne sont pas, et ne seront jamais des appendices du Rwanda et de l'ouganda.
 
(6) Étant donné que le FDLR, le CNDP, et le M23 sont tous des groupes armés Rwandais; Il appartient au gouvernement rwandais de régler leurs problèmes politiques au Rwanda, en tant que Rwandais. Les négociations politiques entre Rwandais, pour cimenter une paix durable au Rwanda, et partant dans la Région de Grand Lacs, sont plus qu'indispensables. En effet, si au nom de la paix dans le Grand-Kivu et dans la sous Région des Grands Lacs, la RDC a accepté, plus d'une fois, de négocier avec les terroristes que les présidents Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame ont créé et continuent à soutenir, malgré la signature de l'accord cadre; pourquoi Paul Kagamé continue-t-il à refuser de négocier avec ses frères rwandais que la RDC et les congolais n'ont pas crée et n'ont rien en foutre avec ?
 
Bien plus, comme Il est maintenant bien établi et documente que c'est bien Paul Kagamé, en tant que commandant suprême de FPR qui avait ordonne l'abattage de l'avion présidentielle qui avait cause la mort brutale du feu Président Juvénal Habyarimana, triguant ainsi le génocide rwandais 1994; pourquoi les États Unis, la Grande Bretagne, et le Conseil de Sécurité continue-t-ils à tolérer le terrorisme d'état, la barbarie, et les sauvageries à outrance du président rwandais Paul Kagamé et des extrémistes tutsi? Comme le temps vient de le prouver, la RDC est victime de son hospitalité légendaire et sa générosité. Les problèmes Rwandais doivent être réglés par des Rwandais, entre Rwandais, et au Rwanda. La communauté internationale, avec la France en tête, devra utiliser la force pour évacuer les refugiés politiques et économiques Rwandais de la RDC. Le dialogue politique entre le Rwandais est la seule et l'unique voie à suivre pour une paix durable au Rwanda et dans la région des grand lacs. Ici, le président Kikwete de la Tanzanie a amplement raison, et mérite d'être lauréat du prix Nobel de la paix, pour son bravoure et sa sincérité en faveur de la paix dans le Grand-Kivu et l'ensemble de la Région des Grands Lacs.
 
(7) Le groupe armé Rwandais du M23 affirme que l'armée congolaise n'est pas attrayante. C'est sa liberté légitime de donner un avis quelconque sur n'importe quelle armée de monde. Cependant une chose est certaine, le M23 étant un groupe armé rwandais; et que l'armée congolaise étant une affaire congolaise; il appartient aux Congolais et Congolaises de se prononcer sur leur armée et leur gouvernement; mais pas aux Rwandais. Pour rappel, si certains d'entre eux l'avait déjà oublié, l'Accord Cadre interdit à tout signataire de s'enger à ces genres de provocations et d'immixtions.
 
 
La Photo # 4 a été prise juste après que les Forces armées de la RDC (FARDC) venaient de déloger le groupe armé rwandais du M23 à la colline de Munzoga, au nord-ouest de Kibati, et récupérés deux armes lourdes, après des combats acharnés, le lundi 22 juillet 2013. Et ce, les mêmes Forces armées de la RDC que le groupe armé Rwandais du M23 qualifie de non attrayante.
 
(8) Le groupe arme Rwandais du M23 affirme qu'il ne veut plus de FDLR sur son territoire. Écoutez, le Nord-Kivu fait partie intégrante de la RDC. Par conséquent, le groupe armé Rwandais du M23 n'a pas un territoire à défendre à l'intérieur des frontières de la RDC. Le groupe armé Rwandais du M23 et le FDLR étant tous des organisations terroristes Rwandaises; tout ce que les Congolais leur demandent, c'est bien de rentrer chez eux au Rwanda; et régler leurs problèmes et/ou conflits au Rwanda, pas en RDC.
 
(9) Le groupe armé Rwandais du M23 affirme que certains Rwandais se battent pour revendiquer le retour de leurs parents au Congo et pour la sécurité de leurs villages. Sans blague! Le groupe armée Rwandais du M23 sait très bien qu'on n'agresse pas un pays souverain, dans ce cas la RDC, pour revendiquer le retour de ses parents non pas chez eux, au Rwanda; mais dans un pays d'accueil, la RDC. Il y a beaucoup des refugiés politiques Rwandais aux États Unis, canada, dans les pays de l'Europe, en Chine, Japon. Pourquoi le Rwanda n'a jamais agressé et/ou n'agresse t-il pas aussi les pays précités pour revendiquer l'asile politique de leurs parents aux Etats Unis ou au Canada? Le Rwanda ne peut pas agresser la RDC pour le forcer d'accepter l'asile politique aux parents des Rwandais.
 
Mêmement, le groupe armé Rwandais du M23 ne peut pas agresser la RDC, un pays souverain, pour sécuriser les villages Congolais qu'abritent leurs parents Rwandais. La sécurité des refugiés et des Congolais relèvent de la police nationale Congolaise, et non du gouvernement Rwandais. Des lors, nous demandons au groupe armé Rwandais du M23 de faire la guerre au Rwanda pour assurer la sécurité de vos parents Rwandais au Rwanda. La RDC n'a rien à faire avec le Rwandais et leur sécurité. La blague a trop duré, et vient d'exposer la complicité et la haute trahison du président Joseph Kabila qui, tôt ou tard, mort ou vivant, sera jugé pour haute trahison; y compris les congolais qui s'amusent à participer à la complicité visant la balkanisation de la RDC. Plus d'une fois, le groupe Rwandais du M23 n'a pas de villages Rwandais à protéger à l'intérieur des frontières de la RDC. Aucun village congolais n'est exclusivement Rwandais. Voici comment le rêve rwandais de balkaniser la RDC vient d'échouer avec fracas. Le groupe armé Rwandais du M23 n'ayez pas honte, rentrer au Rwanda avec vos frères de FDLR pour négocier vos villages Rwandais au Rwanda, et laissez les congolais avec leur Congo tranquille.
 
(10) Le groupe armé Rwandais du M23 va désarmer volontairement ou par force. Aucun territoire de la RDC ne restera sous contrôle rwandais. Si Joseph Kabila est incapable d'assumer les fonctions du Chef de l'tat et du Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale, il sera forcé de démissionné, arrêté, traduit en justice, et mis hors état de nuire.
 
(11) Aucune amnistie ou intégration des Rwandais dans les institutions nationales sont permises. Les accords du 23 mars 2009 sont annulés. Les bénéficiaires Rwandais de statut des refugiés qui obéissent les lois de la RDC vont garder leurs privilèges. Des mesures d'expulsion des Rwandais en état d'irrégularité en RDC seront appliquées au moment opportun.
 
(12) La RDC est condamnée et déterminée de vivre en paix d'avec tous les pays limitrophes, promouvoir les échanges commerciaux, éducatifs, militaires sans agression ou intentions sorcières de développer des colonies de peuplement et/ou d'exploitation dans un autre pays souverain, l'accord cadre oblige! La guerre pour libérer tout le territoire national de la RDC du groupe armé Rwandais du M23 doit continuer. Les négociations avec le groupe armé Rwandais ne peuvent conduire à encourager et/ou cautionner l'immunité des criminels rwandais, ou transformer la RDC à une colonie de peuplement et d'exploitation du Rwanda et/ou de l'Ouganda.
 
[Ezabele wa Yasak, MA / Sociologue et Chercheur aux Etats Unis / Congo Vision]
Partager cet article
Repost0
11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 13:15

 

 

 

 

Chers résistants(es) , combattants(es) , amis(es) et sympatisants 

 

 

Ce samdei 12/10/2013 , la FCI , organise une réunion évaluation et paticipative aves sa base et ses sympatisants pour parler du Congo. Elle projette amorcer l'assaut final sur Kinshasa en lancer un mot d'orde formel à toutes les forces positives de chasser le dictateur Kanambe du pouvoir et sa bande d'accompagnateur goupée sous l'étiquette d'opposition .

La réunion se tiendra à 1080 Bruxelles , Boulevard Léopold II , 99 , métro Ribeacourt.

Un buffet d'excellente qualité est prévu à un prix patriotique.

Venez nombreux pour apporter votre contributon à la mobilisation générale d'énergie et moyens pour la libération effectve de la RDC.

 

Nous vous invitons cordialement à participer à cette réunion qui sera riche en informations. 

 

Nous serons heureux de vous compter comme participant !  

 

 

Pour FCI/Bruxelles

 

La Coordination chargée de la communiation

 

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:22

 

 

 

KongoTimes!

Font size: Decrease font Enlarge font
image Joseph KABILA et Sultani MAKENGA

 

À Kampala, l’ombre de l’échec hante les pourparlers entre le M23 et le gouvernement. Désormais, la voie est ouverte à la mise en branle du volet militaire. La reprise des hostilités entre la RDC et le Rwanda est imminente, les deux protagonistes étant sur le pied de guerre.

Les pourparlers de Kampala ont échoué. C’est le moins que l’on puisse dire – les nouvelles en provenance de la capitale ougandaise n’étant plus rassurantes. Pendant ce temps, ailleurs, essentiellement à Kigali,  on se prépare déjà au pire ; autrement dit à la guerre.

Dans la région des Grands Lacs, tous les ingrédients se mettent en place pour cette éventualité. A Kigali, la question ne fait plus de doute – Kampala ayant désormais montré ses limites. Raison pour laquelle le Rwanda intensifie, depuis peu sa présence militaire à la frontière avec la RDC. Le décor est ainsi planté pour une guerre généralisée aux conséquences incalculables.

Le récent passage dans la région des Grands Lacs d’une délégation de membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas non plus résolu le problème. Au contraire, ceux-ci ont ravivé le doute au point d’étaler au grand jour la  passivité de l’ONU.

L’ONU prise au piège

Piégée dans sa propre stratégie d’une promotion de paix, apparemment hypothétique, l’ONU a, comme à l’accoutumée, recouru à la rhétorique habituelle, appelant – sans conviction d’ailleurs – les parties en conflit dans les Grands Lacs – à la retenue. Pourtant, un rapport des experts des Nations unies sur la RDC a clairement chargé le Rwanda, le considérant comme le principal responsable du désordre qui mine la région des Grands Lacs.

Curieusement, de passage dans la région des Grands Lacs, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont superbement ignoré cette réalité, préférant se camoufler derrière des circonlocutions qui dédouanent pratiquement le Rwanda. Du coup, Kigali a du vent en poupe, conscient des enjeux en présence.

Les négociations de Kampala se butant toujours au mur de refus de Kinshasa, Kigali envisage d’ores et déjà une stratégie de rechange pour sa survie. De l’avis de Kigali, la guerre reste la seule option possible.

Mais, une sagesse renseigne qu’il est facile de s’engager dans la guerre. La même sagesse prévient cependant qu’il n’est pas sûr d’envisager la voie de sortie quand on se décide d’enclencher la machine de guerre. La question serait à l’étude dans différentes chancelleries. En Occident, tout comme à l’ONU, l’on craint qu’une confrontation militaire dans les Grands Lacs ne vire au pire. Le plus grand danger est de perdre le contrôle de cette région où pullulent des milliers de groupes armés aussi divers que contradictoires.

Ce qui, pense-t-on dans certains milieux, expliquerait le passage des membres de Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs. Lesquels auraient fait le lobbying de dissuasion envers la RDC et le Rwanda.

Tout le monde craint la survenance d’une guerre généralisée dans la région, mais personne n’est en mesure de l’éviter. Alors que l’ONU continue de soutenir la solution politique dans la crise de la région des Grands Lacs, elle se trouve, en même temps, impuissante à imposer son schéma pour une sortie de crise apaisée dans la région. « Le gouvernement congolais et le M23 doivent reprendre le dialogue. Aucune pacification de l'Est du Congo n'est envisageable sans un vrai dialogue »,  ont fait savoir les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité au terme de leur mission dans les Grands Lacs. 

Kinshasa se prépare

A Kinshasa, le schéma de la guerre n’est pas laissé de côté. A l’ouverture le 7 septembre 2013 des concertations nationales, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a clairement évoqué cette possibilité. « Aucun effort ne sera ménagé pour que les réunions de Kampala aboutissent à la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, faute de quoi nos Forces armées assumeront ce devoir », avait-il déclaré rappelant qu’ « à maintes reprises, j’ai indiqué que trois options fondamentales, à savoir politique, diplomatique et militaire, sont déterminantes pour mettre fin à cette guerre qui nous est injustement imposée ».

Après avoir cru en une solution politique et diplomatique depuis plus d’une année, l’on se rend compte aujourd’hui que ces deux options ont montré leurs limites. Pire, de l’autre côté de la frontière, Kigali multiplie des actes de provocation, hypothéquant toutes les chances de réussite d’un processus de paix. Au  bout de compte, la guerre reste la seule issue de sortie de crise pour stabiliser la région des Grands Lacs, malgré ses conséquences.  

Kigali, dont la mauvaise foi fait l’unanimité, est convaincu qu’une région des Grands Lacs pacifiée et stable joue en sa défaveur.  En entraînant la RDC dans le schéma des négociations tel que tracé dans le cadre de la CIRGL, il ne cherchait qu’à gagner du temps pour se mettre dans la position de résister si jamais Kinshasa changeait de cap. La concentration de ses troupes à la frontière en RDC, et tout récemment, la transplantation des soi-disant réfugiés congolais dans les territoires sous contrôle du M23, tiennent à cette stratégie.

Kinshasa doit éviter la léthargie

Kigali ne cache plus ses préparatifs à une éventuelle confrontation militaire, soit directement avec Kinshasa, soit indirectement par le biais du M23. Sa survie en dépend. Est-ce qu’à Kinshasa on a perçu ce message ? Le gouvernement ne devait pas dormir sur ses lauriers. « Qui veut la paix prépare la guerre », renseigne un vieil adage.

Il devrait plutôt comprendre que la rengaine d’une issue politique dans la capitale ougandaise, embouchée par les ténors de la communauté internationale, passe pour une pilule amère. L’ONU tente désespérément d’apaiser les tensions. Et pourtant, elle est consciente de limites de ses appels.  Car les signes précurseurs d’une reprise des affrontements entre les protagonistes sont déjà visibles de part et d’autre. Sur le terrain, les militaires sont sur le pied de guerre. 

Par ailleurs, d’aucuns soupçonnent le Conseil de sécurité de vouloir jouer le jeu des balkanisateurs de la RDC. Il laisserait aller les choses jusqu’au pourrissement avant de s’improviser en croquemort. Pour preuve, les visiteurs onusiens ont feint d’ignorer le rapatriement de 200 familles présentées comme réfugiés congolais venus de Tanzanie ou d’ailleurs. En réalité, c’est pour exécuter le plan de repeuplement des villages abandonnés par les autochtones condamnés à l’errance.

L’agenda caché, c’est de préparer le terrain à l’éventualité de l’exigence d’un référendum d’autodétermination des communautés locales qui se sentiraient non prises en compte par Kinshasa. Le moment venu, le Conseil de sécurité de l’ONU encouragera la démarche comme il l’a fait dans l’ex-Yougoslavie et au Soudan.

De même, les ambassadeurs du Conseil de sécurité en visite dans le Grands Lacs ont feint d’ignorer ce que tous les observateurs savent, à savoir que ces « réfugiés » dont le rapatriement s’est effectué en violation des procédures légales, ont servi de sauf-conduit pour les militaires rwandais venus en renfort au M23. Que la guerre éclate incessamment, l’Onu en portera moralement la responsabilité.

Quant à la population congolaise, elle doit rester vigilante et prête à toute éventualité. Elle devra intérioriser le fait que personne ne viendra défendre l’intégrité territoriale de son pays à sa place.

     

[lePotentiel]

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:04

 

 

 

KongoTimes!

Font size: Decrease font Enlarge font
image Etienne TSHISEKEDI

 

Le pasteur Mugalu et Kimbembe ont été reçus ce matin du 09 octobre 2013 par le Président de la République son Excellence Etienne Tshisekedi. Il y a deux  mois,  soit le vendredi 9 août 2013, tout ce que la kabilie compte des têtes couronnées ou presque avait répondu présent à l’invitation de l’Autorité morale. Mais, lorsqu’il prend la parole, Joseph Kabila prend date avec l’Histoire. Une annonce majeure.

Dans ce pays, nous devons apprendre à assister à une passation civilisée des pouvoirs entre un président sortant et celui entrant, dit en substance le raïs. La RDC doit devenir, de ce point de vue, un pays normal. Surprise voire stupeur dans l’assistance. Mines plus interrogatives que compréhensives parmi les sociétaires de la Majorité. Que veut dire le Raïs ?

Aujourd'hui le ciel commence à s'éclaircir, le jeudi 10 octobre risque d'être une date historique pour la RDC, "comprenez mon émotion bis. Josepha Kabila se serait décidé selon les informations que nous avons reçues.

 

Le pasteur Mugalu et Kimbembe ont été reçus ce matin du 09 octobre 2013 par le Président de la République son Excellence Etienne Tshisekedi, le chef de la Maison civile du président Kabila, accompagné du Conseiller principal, Kimebembe Mazunga Jean, sont resté pendants de longues heures avec le sphinx de Limete. Les échanges ont tourné autour de passation de pouvoir en douceur entre le Président sortant Joseph Kabila et le Président entrant Etienne Tshisekedi.

 

[Yves Kongolo

Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 03:24

 

 

 

Suspecte messe noire à Goma en instance d’être boutiquée par Mary Robinson

Digital Congo, Kinshasa, 03/10/2013
Il revient qu’une initiative piégée est prise par l’Envoyée spéciale du S.G. de l’ONU dans les Grands Lacs, Mme Mary Robinson, pour rallier intellectuels et autres acteurs de la société civile de Goma à l’organisation dans cette ville chef-lieu du Nord-Kivu une conférence internationale sur l’instabilité qui règne dans cette région. altIntellectuels, acteurs de la société civile de la sous-région des Grands lacs sont consultés pour une conférence internationale.
Le lieu choisi pour cette rencontre est Goma.

L’ordre du jour concerne l’instabilité qui règne dans cette partie du continent.

Mary Robinson, Envoyée spéciale de Ban Ki-Moon et Pole Institute en sont les metteurs en scène.
Pour les spécialistes de la sous région, l’agenda tant redouté de la balkanisation de la RDC  serait au centre de ce que l’on peut d’ores et déjà appeler la messe noire de Goma. Cet engagement vicieusement renouvelé serait à la base de la conférence internationale que compte organiser l’Envoyée spéciale du secrétaire général dans la région des Grands lacs, Mary Robinson, en collaboration avec Pole Institute. L’occasion serait ainsi donnée aux acteurs concernés de se retrouver pour des échanges constructifs en vue de la consolidation de la paix dans la sous-région. A en croire des sources crédibles, la préparation de cette conférence serait très avancée. Des scientifiques, acteurs de la société civile,…, autres experts sont consultés pour une participation massive à cette rencontre sous-régionale donnée pour cogiter sur la paix. Seulement voilà. La bande annonce, très attractive ne serait que la face visible d’un coup fourré. Encore une fois, on veut se moquer du peuple congolais en lui faisant avaler des couleuvres. Et, dommage! C’est l’élite congolaise corrompue qui est mise à contribution pour remplir la sale besogne. Celle de trahir son pays et sa nation. Quid ? Après plusieurs tentatives qui se sont soldées par des échecs cuisants du fait du ciment national, les fossoyeurs de la nation congolaise ne s’avouent pas vaincus. Ils tentent une nouvelle fois de revenir à l’assaut pour véhiculer leur message de la nécessité de créer une communauté sous régionale qui comprendrait pour la RDC seulement les provinces de l’Est, particulièrement le Nord-Kivu! Peine perdue ! La pilule ne peut passer car, le peuple congolais n’est plus dupe. Les discours séducteurs du genre les communautés de l’Est jouissent de la proximité avec Kigali et Kampala par rapport à l’éloignement de Kinshasa, ne peuvent plus porter. Le fond de la démarche, qui ne date pas d’hier, est connu. Dans un premier temps, c’est arriver à exterminer les Congolais au Kivu pour  faire profiter les ressources naturelles de la RDC à tous ses voisins des Grands Lacs, en développant l’argumentaire selon lequel les bénéficiaires sont un même peuple de part et d’autre des frontières communes. NON, nous ne sommes pas le même peuple. La RDC a neuf voisins. Chaque peuple a son pays, ses terres, ses langues et son histoire differente. Dans un deuxième temps, se servir de ce faux prétexte d`appartenance pour exiger l’autonomie de gestion de l’espace congolais cerné puis, plus tard, enclencher la procédure d’autodétermination que visent le Rwanda et l`Ouganda qui conduira à l’indépendance proprement dite au profit des pays agresseurs qui ont massacré plus de huit millions des Congolais... Et la communauté internationale apportera son contreseing en jouant à l’accompagnement ou aux bons offices (c’est selon). La RDC n’est ni à vendre ni à mettre sous tutelle La recette est connue. Elle est portée par un schéma qui a fait ses preuves dans l’ex-Yougoslavie et au Soudan. Les auteurs de cette mise en scène ne s’en sont pas cachés. Ils ont eu à s’exprimer à beaucoup d’occasions et dans plusieurs tribunes. Dans le lot figurent les Nicolas Sarkozy, les Bill Clinton, les Susan Rice, les Johnnie Carson, les Samantha Powell ; la liste n’est pas exhaustive.  Tout ce que ce beau monde, qui s’estime plus intelligent, plus sage et plus outillé que le peuple congolais martyr, devrait comprendre que l’on ne réussit à tous les coups. Ils ont beau être subtils à tout crin, calculateurs chevronnés et manipulateurs assermentés, cette énième tentative de balkanisation de la RDC est un pétard mouillé. Un échec! Une chose est certaine : la RDC n’est ni à vendre ni à mettre sous tutelle de la communauté internationale. L’ex-Colonie belge n’a pas besoin d’une nouvelle colonisation, quelles qu’en soient les motivations. Les Congolais maîtrisent leur histoire récente. Ils savent d’où vient leur mal actuel et tout ce que l’on complote au niveau sous- régional, continental et international, pour que soit rectifié le tracé des frontières, soit arrachée une partie de son territoire pour l’annexer aux voisins, au nom de la fameuse solidarité sous régionale.  Le peuple congolais est suffisamment sensibilisé sur cette conspiration au point que le complot est voué à l’échec.  La vigilance est tous azimuts au sein de la population. Ce n’est pas l’entretien des conflits armés récurrents, à travers les différents groupes armés, qui pourra la faire baisser de garde. L’échec est d’autant plus évident que les metteurs en scène actuels ont le malheur d’être connus dans l’opinion nationale. Pole Institute, qui se veut un centre d’études, a été créé et financé par les balkanisateurs de la RDC avec pour mission de donner un caractère scientifique, autrement dit rationnel, aux arguments relatifs à la partition de la RDC. Il suffit de visiter ses archives pour s’en rendre compte. Envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs, Mary Robinson s’est distinguée par son double langage. On lui doit la reprise des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23 alors que ce dernier est classé force négative par les textes dont elle a reçu la charge d’assurer l’application. Goma : un choix non fortuit Par ailleurs, les initiateurs de la messe diabolique se sont dévoilés en portant leur choix sur la ville de Goma pour abriter leurs cogitations. Ils voudraient casser la résistance qui s’est consolidée dans cette ville du fait de tout ce que les populations ont enduré depuis des décennies. Qu’une conférence de cette envergure se tienne à Goma, une ville martyre considérée par ailleurs comme le Gaza congolais, cela interpelle. Ce choix vise à imprimer dans la mémoire collective que la partie Est du pays doit continuellement échapper au contrôle de Kinshasa. Bien plus, ils voudraient habituer l’élite à comprendre que Goma est appelé à devenir la capitale de la nouvelle République en gestation après bien sûr la balkanisation du pays en morceau. Goma est le symbole de la résistance. Elle représente la lutte noble et non la concertation. Le siège des institutions c’est Kinshasa. Goma est considéré comme le siège de la résistance congolaise. Dans la mémoire collective, personne ne peut l’enlever. Pour des observateurs avertis des enjeux sécuritaires et géostratégiques qui se jouent dans les Grands Lacs, la noblesse de l’initiative serait l’arbre qui cache la forêt, laquelle couvre les visées de tous ceux qui, au pays et à l’étranger, ne veulent de l’existence de la RDC dans ses limites actuelles, d’une part, qu’elle ne puisse pas jouir des richesses dont elle est dotée, d’autre part. Tous ces prédateurs connus qui ne jurent que sur l`extermnation du peuple congolais. Une forte vigilence est exigée. Ces derniers s’accordent pour soutenir que la conférence dite internationale ne vise pas le renforcement des avancées déjà enregistrées dans le cadre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 instituant la Brigade spéciale d’intervention.  Les observateurs en veulent pour preuve le fait que les consultations se passent de bouche à oreille au lieu de se dérouler dans des conditions de transparence les plus crédibles. Un agenda clair ne s’encombrerait pas d’opacité.   On voudrait prendre le peuple congolais au dépourvu en lui balançant à la figure une sorte de compromis obtenu par son élite corrompue et traitre. A Mary Robinson, il est demandé de quitter le terrain des réflexions piègées pour celui des actions en faveur du retour de la paix et le respect stricte de la souvereineté de la RDC et des états voisins. Elle devrait se préoccuper de la justice et de l’évaluation des engagements pris par les Etats partie à l’Accord d’Addis-Abeba.   La ligne à suivre est celle tracée à travers ces engagements pris par les Etats :
« Ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins ; Ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ; Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins ; Renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégrité économique; Respecter les préoccupations  et intérêts légitimes des Etats voisins, en particulier au sujet des sujets de sécurité ; Ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations unies ; et Faciliter l’administration de la justice, grâce à la coopération judiciaire dans la région ». Quelques vérifications suffisent pour se rendre à l’évidence que le compte est loin d’être bon.

Le Potentiel

Plan Marshall pour l’Est :
UN DANGER DE MORT

un pan de la balkanisation

LE POTENTIEL, le 4 Octobre 2013
Lancer le projet d’un plan Marshall pour la RDC? Mais, là où le bat blesse c’est lorsque ce fameux plan ne concerne que l’Est du pays qui passe désormais pour le centre d’intérêt de la communauté internationale. Placé à côté d’autres initiatives justes qui ne veulent pas prendre en compte l’ensemble de la République, ce projet est un cadeau empoisonné qui laisserait un arrière-goût qui le fait passer pour un pan du plan de la balkanisation du Congo.
Longtemps en marge de la crise qui ronge la partie Est de la République démocratique du Congo, la Belgique a créé la surprise en proposant en marge de la 68ème Assemblée générale des Nations unies, un Plan Marshall pour la partie Est de la RDC.
Le projet a été soumis a Joseph Kabila par les ministres belges des Affaires étrangères Didier Reynders et Jean-Pascal Labille de la Coopération au développement. UN DANGER DE MORT.
« La Belgique est un peu l’initiateur, du fait de son expertise dans le genocide des Congolais, mais c’est un projet collectif. La Belgique a entrepris de fédérer les efforts de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de sa propre coopération en faveur d’un développement socio-économique au detriement de l’Est de la République démocratique du Congo et au benefice de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs », a expliqué à la presse le ministre belge de la Coopération.
Il a expliqué que « la Belgique peut réorienter une partie de ses moyens sadiques, mais cela doit être tourné vers l’Est de la RDC » et son sous-développement économique. « Les projets en question devraient notamment concerner les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture et du commerce transfrontalier, avec, pour la Belgique, une « forme de réorientation » des fonds de la coopération au profit du Rwanda, du Burundi et de l' Ouganda,mais sans abandonner des deux Kivu, les autres provinces de la République démocratique du Congo », a-t-il souligné en substance.
« L’élément essentiel, c’est d’assurer un avenir à l’ensemble de cette population et un développement socio-économique à l’ensemble de ces pays de la région des Grands Lacs », a-t-il insisté.
A la presse, les deux ministres belges ont indiqué que « le président Kabila s’était montré favorable à un tel projet », souhaitant plutôt « construire un pont vers le Rwanda qu’un mur » entre les deux pays pour renforcer les pillages des ressources et les  massacres des Congolais. Ce qu’a du reste réitéré Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement.
Le projet du « Plan Marshall » pour le développement social et économique de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) « ne dérange en rien le gouvernement congolais », a indiqué le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende. « Tout cela, a-t-il soutenu, rentre dans les préoccupations de la RDC qui sait qu’elle a des problèmes sur tout son territoire, et qui est consciente du fait que le Nord-Kivu, le Nord Katanga, le Sud-Kivu, l’Ituri ont été particulièrement affectés par les destructions de la guerre et ont besoin d’une intervention plus ou moins spécifique ».
Selon Lambert Mende, encore lui, cette idée, selon lui, d’apporter un soutien substantiel à la reconstruction et la stabilisation de l’Est de la RDC meurtri par la guerre d’agression ferait partie intégrante des options retenues dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 et concernerait aussi le Rwanda et l’Ouganda. Des déclarations irresponsables et lourdes de conséquences pour la RDC!UN PAYS A DEUX VITESSES
Si le projet de la Belgique a pour fondement l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, il y a donc de bonnes raisons de se poser des questions. L’on se rappelle que la signature de cet accord, jugé compromettant pour la souveraineté de la RDC, avait suscité de vives critiques dans l’opinion publique congolaise. Certains ont vu dans cet accord une forme voilée de la mise sous tutelle de la RDC par la communauté internationale, agissant via les Nations unies.
Et aujourd’hui, c’est sur ce même accord que la Belgique et les autres pays occidentaux proposent un plan global dite de "reconstruction" essentiellement destiné à la partie Est de la RDC. Derrière la nécessité de venir en "aide" aux populations meurtries de l’Est sans justice, se déclinent des motivations obscures qu’il faudrait décrypter et rejeter catégoriquement.
En effet, depuis plus d’une décennie, la partie Est de la RDC passe pour une zone névralgique, minée par des conflits intermittents, généralement téléguidés à partir des pays frontaliers à la RDC, notamment le Rwanda et l’Ouganda avec des visées expansionnistes pour piller les ressources de la RDC et exterminer la population congolaise.
A ce jour, il s’y concentre un nombre impressionnant d’Ong étrangères. Au point que des programmes et des initiatives rivalisent soit pour venir en "aide" aux populations civiles, soit pour appuyer le plan de reconstruction et de stabilisation de l’ensemble de la sous-région. Le tout dernier en date est le programme Starec, soutenu par divers partenaires extérieurs, dont l’Agence britannique du développement (DFID).
Toutes ces initiatives se sont soldées, dans la plupart de cas, par des résultats mitigés.  Alors que la communauté internationale peine à mettre en œuvre un programme cohérent de justice et efficace de sortie de crise dans l’Est en mettant fin au système de l' impunité, des pays européens, sous la conduite de la Belgique initient un autre programme qui vient renforcer les programmes séparatistes entre l’Est et l’Ouest de la RDC pour balkaniser le pays.
En réalité, le Plan Marshal pour la RDC va préparer le lit à la partition du pays. La RDC va fonctionner à deux vitesses. Même des pays européens qui ne sont pas en coopération avec la RDC se sont engagés à disponibiliser des fonds pour que le Rwanda et l’Ouganda, deux Etats à part entière, soient engagés dans un `partenariat sous régional` avec une partie du territoire de leur voisin, ci-devant la RDC! Qui donne le droit a la belgique de decider  a la place de Congolais sur leur pays et leur avenir? C'est un mepris inaccepatble.
Nous l’avons toujours dit et nous ne cesserons pas de le dénoncer, toutes ces bonnes intentions-en apparence- plantent le décor qui se prête bien au démantèlement de la RDC et a l'extermination de sa population. Les initiateurs de tous ces beaux projets en apparence  voudraient faire gober l’idée selon laquelle, le partage des ressources naturelles de la RDC entre les pays des Grands Lacs contribuerait au retour de la paix dans la sous-région. Que nenni ! Au contraire, cela va donner un sceau officiel au pillage et favoriser l’annexion des deux Kivu avec, en toile de fond, l’organisation depuis peu de l’implantation des nouvelles populations en lieu et place des autochtones chassés de leurs terres et condamnés à l’errance.
Si aujourd’hui la question économique est le fond du problème, qu’a-t-on fait des motivations ethniques de la crise tant vantées autrefois ? L’opinion congolaise n’a pas la mémoire courte.  Elle est assez éveillée pour faire échec à toute entreprise qui pue le cadeau empoisonné.
Debout Congolais!  video: MOTO!
http://www.youtube.com/watch?v=nddpLigtUew
AGIR SOUVERAINEMENT, PRIER ENSEMBLE ET EFFICACEMENT; APPRENDRE CET HYMNE DE DÉLIVRANCE DE LA NATION A NOS ENFANTS. NOTRE LUTTE A UNE FORTE DIMENSION SPIRITUELLE. LE RÈGNE DES TÉNÈBRES EST ARRIVÉ À SA FIN DANS NOTRE CONGO. Video: http://changeincongo.com/index.php?option=com_allvideoshare&view=video&slg=tozo-landa-tozo-papaaa-oko-sila-kala-te-merci-papa-alain-moloto&orderby=default&Itemid=109

 
Betreff: [KIVU-AVENIR] Kampala : Kinshasa accuse la facilitation ougandaise de vouloir violer la souveraineté te rritoriale de la RDC!
Datum: Fri, 04 Oct 2013 17:17:09 +0200
 
Kampala :
Kinshasa accuse la facilitation de vouloir violer la souveraineté territoriale de la RDC.
 

Radio Okapi, le 4 octobre, 2013

François Muamba, coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Alors que le délai de quatorze jours imparti au gouvernement congolais et à la rébellion du M23 pour clore les négociations de Kampala est largement dépassé, ces discussions ne sont pas prêtes à aboutir à un accord. Jeudi 3 octobre, le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’accord-cadre de paix d’Addis-Abeba, François Muamba a accusé le facilitateur de vouloir «imposer un document qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC». Des manœuvres que le gouvernement congolais n’accepte pas, affirme le chef de la délégation congolaise à Kampala.  
« Quelle n’a pas été notre déception de constater que les fameux quatorze jours, lorsqu’on nous appelle à Kampala, ont été consacrés à du théâtre, à du cosmétique. La seule chose qui intéressait la médiation ce n’était pas la fin de la guerre, ce n’était pas que les gens déposent les armes, ce n’était pas d’augmenter une pression, comme ça était dit et écrit, sur le M23. C’était plutôt quel type de rapport il fallait faire à New-York  le 23 [septembre], c’est-à-dire quelques jours après», a déclaré François Muamba à Kinshasa.
 
Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient recommandé la reprise de ces pourparlers de Kampala, au point mort depuis plusieurs mois. Les travaux qui ont effectivement repris le 10 septembre n’ont toujours pas abouti dans les quatorze jours impartis par les dirigeants de Grands Lacs pour les clore.
Les protagonistes-la facilitation et la partie congolaise- ont plutôt consacré cette période à la préparation du rapport de ces travaux qu’ils ont soumis au conseil de sécurité de l’Onu en marge de la 68è assemblée générale.
«Pour faire ce rapport à présenter en marge de la récente session ordinaire de l’assemblée  général de l’Onu, on nous a mis dans une salle, on a fait des photos, on a fait des trucs, et puis finalement on nous a donné un soit disant un ordre du jour comportant dix points», affirme François Muamba exaspéré.
Ces dix points étaient extraits de la deuxième proposition d’accord formulée par l’Ouganda. Une proposition « que nous avons rejetée, puisque comportant des choses qui portaient atteinte à notre souveraineté, qui portaient atteinte à l’intégrité de notre territoire», souligne-t-il.
 «Même si on doit négocier pendant dix ans, personne ne nous fera signer des choses de cette nature là. Je conclus simplement en disant personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni ou autre chose, personne», tranche le chef des négociateurs congolais.
Après que les dirigeants des Grands Lacs ont demandé la reprise des pourparlers de Kampala, le M23 s’était dit prêt à désarmer et retourner à la vie à conditions que les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) présents au Congo soient neutralisés et que les réfugiés congolais tutsis rentrent en RDC.
Mais l’un des points d’achoppement porte sur l’avenir des rebelles. Ces derniers veulent une amnistie collective pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Ce à quoi le gouvernement congolais s’est catégoriquement opposé. Kinshasa a d’ailleurs transmis une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée.
Publiquement, le M23 dit considérer la question des amnisties comme subsidiaire.
«Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale », affirme Bertrand Bisimwa, le président du M23.
Goma :
psychose d’une nouvelle guerre
  Le phare, le 4 octobre 2013
 
C’est juste au moment où les négociations de Kampala s’enlisent et qu’à Kinshasa, les concertations nationales touchent à leur fin que Kigali abat l’une de ses cartes stratégiques : l’envoi de nouveaux renforts en préparation de nouvelles offensives militaires contre les FARDC et la Brigade Internationale Neutre. Cela, sous couvert des familles des faux réfugiés tutsi congolais fatigués et revenus de leur propre gré dans « leur pays ».

D’une pierre, les stratèges de Kigali espèrent avoir frapper deux coups. D’une part, cette sortie permet au régime du FPR de toucher la corde sensible de la communauté internationale par le retour volontaire des réfugiés tutsi congolais vers leur pays car fatigués d’attendre l’issue des négociations politiques qui s’enlisent à Kampala. D’autre part, introduire subtilement des sujets rwandais sur le territoire congolais pour piéger Kinshasa et le monde. Car, si Kinshasa chasse ses 200 familles, Kigali aura là un prétexte pour créer une autre rébellion animée par des gens s’estimant chassés de leur pays d’origine. C’est l’un des points essentiels du cahier des charges du M23 et de toutes les rébellions délibérément créés et appuyées militairement par le régime de Kigali depuis l’AFDL, le RCD, le CNDP et aujourd’hui le M23.
Mais seulement voilà : Kigali fait semblant d’ignorer les principes élémentaires du Droit International Humanitaire, qui concernent le rapatriement des réfugiés. Logiquement, les opérations de rapatriement doivent s’effectuer en plusieurs phases. Tout d’abord, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés doit au préalable s’atteler à l’identification des candiats au retour au niveau des différents sites d’hébergement dans le pays hôte, notamment leur nombre exact, leurs villages respectifs dans leurs pays d’origine, les compositions familiales, etc. Ensuite, le HCR devra tenir informé le pays d’accueil au sujet de toutes ces démarches en vue de fixer les dates, les itinéraires et les moyens de transport pour les opérations du rapatriement. Enfin, ce sera le tour des séances techniques tripartites réunissant le pays d’accueil, le pays d’origine et le HCR qui peut bénéficier de l’assistance des ONG de défense des droits de l’homme et d’appui aux opérations de rapatriement. Autrement dit, ces opérations demandent un temps assez long et minutieux pour éviter des incidents malheureux ou autres blocages, soit au niveau de la frontière entre le pays d’accueil et le pays d’origine, soit lors du départ.
On  rappelle à ce sujet le massacre en août 2005 des 160 réfugiés Tutsi dits Banyamulenge dans la localité burundaise de Gatumba. Suite à la précipitation et au fait que ni les autorités de la RDC ni le HCR n’avaient pas été préalablement tenus informés et encore moins associés à ces opérations. Lesquelles s’étaient déroulées juste au lendemain des évènements sanglants perpétrés à Bukavu au mois d’avril de la même année par les éléments rebelles du duo NKUNDA-MUTEBUTSI. Gatumba est une localité burundaise située juste à la frontière avec la RDC et selon les prescrits de la Convention de Genève, les réfugiés ne doivent pas être placés sur des sites situés à moins de 150 Kilomètres de la frontière entre le pays d’accueil et leur patrie d’origine. On ne comprend pas pourquoi Paul KAGAME se précipite à renvoyer des populations civiles non armées présumées en situation des réfugiés dans une zone des combats entre l’armée régulière de leur pays d’origine et des éléments de la force négative du M23.
A malin, malin  et demi    
 
            Ainsi donc, si Kigali tenait à rapatrier les soit disant réfugiés tutsi congolais, il aurait préalablement associé le HCR et le gouvernement congolais pour préparer le terrain et les esprits au niveau des villages d’où prétendent provenir ces 200 familles-là rwandophones. Selon Julien PALUKU, gouverneur du Nord-Kivu, il est impensable qu’un père de famille se permette de ramener sa femme et ses enfants dans une zone des opérations militaires, particulièrement dans la partie occupée par l’un des belligérants, en l’occurrence ceux du M23. Non seulement, la Convention de Genève interdit de placer les réfugiés à moins de 150 kilomètres de la frontière avec leur pays d’origine, mais surtout, nulle part au monde, l’on a osé placer des populations civiles et non armées dans les zones des opérations militaires. Preuve s’il en faut une que le régime du FPR se moque des instruments juridiques du Droit Humanitaire International et des principes de bon voisinage. Bref, Paul KAGAME se moque délibérément des principes élémentaires des droits humains en poussant le cynisme méprisant sur la vie des populations civiles innocentes.
Chantage de P.KAGAME sur la communauté internationale

            Ce tableau annonce clairement les véritables visées expansionnistes du Rwanda, notamment la perpétuation des conflits sanglants dans le Nord Kivu en vue de continuer à exploiter les ressources naturelles et installer des populations rwandaises dans cette partie du territoire national. Raison pour laquelle Julien PALUKU a dénoncé que ces soit disant 200 familles rwandophones ne sont que des éléments de l’armée régulière venus en renfort au M23 en prévision d’une nouvelle guerre. Mais au regard des nouveaux rapports de force sur le terrain, il s’agit là tout simplement d’un chantage sur la communauté internationale pour qu’elle fasse pression sur Kinshasa et le M23 pour reprendre le chemin de Kampala.
            Comme il est établi que, fortement affaibli sur le plan diplomatique et militaire sans compter ses déboires avec tous les Etats de l’Afrique Australe, dont particulièrement la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Malawi, le Mozambique, le Botswana, La Namibie, surtout la majorité des Etats membres de la CIRGL sans oublier les puissances occidentales, Kigali ne dispose plus des moyens logistiques et militaires pour déclencher de nouvelles hostilités contre les FARDC et la Brigade Internationale d’Intervention. Coincé, humilié, car à court d’arguments et devenu infréquentable, le régime du FPR ne décolère pas pour autant. Il fonde tous ses espoirs aujourd’hui plus qu’hier sur ces négociations pour sauver la face en espérant obtenir pour ses poulains du M23 une voie de sortie honorable. F.M. 

 Le Ngombol (LNPC(Levons nous pour le Congo))03h30'

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:07

 

 

 

KINSHASA (©2013 Afriquinfos) - La semaine dernière, une femme congolaise agée de 130ans s'est éteinte laissant derrière elle une très grande descendance.
Mercredi 9 octobre 2013 | 13:42 UTC

 

En effet, ce lundi, dans un petit village du Bas-Congo, Antoinette Mbinga a été inhumée en présence de sa famille.

D'après les sources des membres de sa famille, la congolaise de 130ans était mère de 9 enfants, grand-mère de 88 enfants et arrière grad-mère de 130 enfants.

Née en 1882 cette femme aura vécu un grand nombre d'évènement hsitoriques tel que l'arrivée de l'explorateur Henry Morton Stanley dans le Bas-Congo par exemple.

Outre cette femme, un homme congolais, Daniel Mbuku, agé de 120ans s'est aussi éteint à Kinshasa.

Y aurait-il un remède contre le vieillissement prématuré à Kinshasa?

 

Afriquinfos

 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:49

 

 

 

«On croit mourir pour la patrie : on meurt pour les industries» A. France

 

Le Plan Marshall a plusieurs versions historiques. Nous en connaissons deux : 

«une version officielle» et une autre revisitée. Celle-ci est dérangeante. Elle remet en question la première à partir de l’orientation de la politique étrangère US après la deuxième guerre mondiale. Elle indique le lien entre le Plan Marshall et la subordination des intérêts des nations l’ayant appliqué aux intérêts du capitalisme prédateur américain. «La version officielle», la plus répandue, présente les américains comme étant «les libérateurs» de l’Europe de l’Ouest et met entre parenthèse le contexte dans lequel le Plan a été conçu. Revisiter l’histoire de cette Europe est nécessaire pour poser des questions, parfois « bêtes », sur ce que la Belgique et certains autres pays occidentaux voudraient réaliser à l’Est de la RDC.

 

Après la Grande Dépression de 1929, le président Roosevelt a proposé un New Deal au peuple américain. Il a mis en place un Etat public régulateur de l’économie. «Pendant longtemps, écrit Peter Dale Scott, il a semblé que le New Deal de Roosevelt, répondant à la plus grave crise économique des l’Histoire de la nation, avait initié une nouvelle ère plus stable de capitalisme régulé, avec des syndicats puissants et des mécanismes de contrôle de banques, ou encore la négociation des salaires et des avantages sociaux des travailleurs grâce à des procédures d’arbitrage mutuellement acceptées. »[1] Après la seconde guerre mondiale, l’Etat public régulant le capitalisme fut long feu.

Le Département de la Justice échoua dans sa tentative d’appliquer aux majors pétrolières US les lois antitrust. « La survie des majors à ce défi intérieur amplifia leur déjà spectaculaire influence sur la politique étrangère des Etats-Unis. Celle-ci peut-être observée dans la Doctrine Truman de 1946 (qui garantissait la sécurité maritime en Méditerranée pour les tankers transportant du pétrole saoudien) et le Plan Marshal de 1948 (qui créa en Europe de l’Ouest un marché pour le surplus de pétrole moyen-oriental). »[2] Notons que ce Plan fait partie de l’expansion du capitalisme prédateur.

 

Et en 1948, quelle est la doctrine qui oriente la politique étrangère US ? Sur quoi est-elle fondée ? Au Conseil des relations extérieures, un groupe d’études dénommé Guerre et Paix, a concocté le projet du Grand Domaine. Il partait d’un constat : les USA avaient 60% de la richesse mondiale et 6,3% de sa population. Ils devraient être sûrs que cette situation en ferait l’objet d’envie et de ressentiment. « Notre véritable tâche dans la période qui vient, nota ce groupe d’étude, est d’imaginer un système de relations qui nous assure de maintenir cette disparité. »[3] Pour ce faire, ils devaient rompre avec « les idées illusoires » telles que celles de l’élévation du niveau de vie des citoyens, de la démocratisation et des droits de l’homme.

 

« Ne nous berçons pas de l’illusion que nous pouvons nous permettre le luxe d’être altruistes et bienfaiteurs de l’humanité, écrivit-il. » Pour ce groupe d’études, les rapports sociaux sont exclus de l’approche de l’autre comme socle à partager. Il n’y a que les rapports économiques qui comptent.

Disons que le contexte dans lequel le Plan Marshal va être appliqué est celui du capitalisme prédateur, excluant tout altruisme, toute philanthropie, toute justice sociale et tout effort de gouvernement démocratique régulateur. Il participe du projet du « Grand Domaine » conçu dans le secret. 

 

De quoi s’agit-il ? Il s’agit de la conquête de « l’espace mondial stratégiquement indispensable pour s’assurer la maîtrise du monde, trouver de nouvelles terres, se procurer facilement des matières premières, en même temps qu’exploiter la main-d’œuvre ‘servile à bon marché’ des indigènes. Développer l’esprit des colonies (…) permettra également d’écouler les marchandises produites dans leurs usines. »[4] Le « Grand Domaine » est le lieu de l’organisation de la subordination des intérêts nationaux des pays dits « amis » ou « alliés » à ceux des USA. Le Plan Marshall, la Banque mondiale, le FMI et l’OMC en ont été « des créatures ». Il a été conçu par un petit groupe de l’élite américaine pour l’expansion du capitalisme prédateur et non pour le bien-être des peuples. 

 

Mais ce n’est pas cela que l’histoire officielle enseigne. Celle-ci présente les américains comme « les libérateurs » des

français et d’autres occidentaux du nazisme au point qu’un discours comme celui que nous empruntons dans cet article à Danielle Mitterrand est dérangeant. Elle note : « Libérer les Français du nazisme ! Sauver la démocratie ! Ils ont débarqué sur les plages de Normandie pour sauver la démocratie. Beaucoup ont donné leur vie.

Mais ils ne savaient pas, eux non plus, qu’un groupe d’études qu’ils ne connaissaient pas avait d’autres objectifs en tête, et n’hésitait pas à en balayer les principes d’un trait de plume. »[5] L’un de ces objectifs fut de transformer l’Europe de l’Ouest en un terrain de guerre économique. « Première victoire : dissolution du système monétaire par la fin de la référence-or, stratégie élaborée des multinationales, manipulations boursières du dollar, insertion dans une zone de libre-échange dont on connaît les effets. » L’un de ces effets fut la soumission du Marché commun aux puissances extérieures et plus tard, la création de l’UE[6].

 

Quand certains pays occidentaux parlent du « Plan Marshall » pour l’Est de la RDC , notre peur est qu’ils ne soient en train de vendre « la version officielle » dudit Plan. Il est possible qu’ils puissent se dire que « leurs alliés » congolais ne savent pas que l’UE est « américanisée » et qu’elle est dirigée par la troïka composée de la Commission Européenne , du FMI et de la Banque Centrale Européenne. Et que plusieurs pays européens (ou même tous) ont perdu leur souveraineté face à cette troïka[7]. La RDC va-t-elle avoir affaire, pour « son Plan Marshall », à une petite élite européenne travaillant pour le bien-être des multinationales, soutiens de la troïka, après tous les crimes perpétrés en Afrique centrale par le capitalisme prédateur[8] ? 

 

Posons quand même quelques questions bêtes. Comment l’Europe qui impose des plans d’austérité à certains de ses membres, comment l’Europe où les entreprises ferment les unes après les autres, où le chômage est galopant, où certains peuples sont stigmatisés à cause de leurs origines identitaires peut-elle aller travailler au redressement de l’Est de la RDC ? Pourquoi ne donne-t-elle pas un coup de main aux USA qui ont maille à partir avec leur budget ? Pourquoi n’utilise-t-elle pas son argent à payer sa dette intérieure abyssale ?

 

Aussi l’Europe est-elle en RDC depuis très longtemps et davantage à partir des élections de 2006. Pourquoi a-t-elle attendu si longtemps pour appliquer « son Plan Marshall » à l’Est de la RDC ? Veut-elle poursuivre son travail de « destruction créatrice » dans ce pays qui est au cœur de l’Afrique ? Quels sont les principes sur lesquels elle veut bâtir « son Plan Marshall » ?

 

Il est possible que la Belgique et certains pays européens aient un véritable « Plan Marshall » pour l’Est de la RDC. La RDC pourrait être une exception dans l’histoire du capitalisme prédateur. Mais pourquoi un « Plan pour » et non un « Plan avec » ? Un « Plan pour » irait dans le sens de la logique néocoloniale et paternaliste. Un « Plan avec » irait dans le sens de l’interdépendance des peuples. Et d’une interdépendance responsabilisante. Il exigerait que les partenaires se mettent d’accord sur les principes à respecter dans la réalisation commune de ce « Plan ».

L’un des principes serait le respect de la souveraineté de la RDC afin que les décisions prises pour la reconstruction d’une partie de son territoire ne lui soient pas dictées de l’extérieur. Qu’elle décide seule en âme et conscience des orientations à donner à cette reconstruction multiforme et implique ses partenaires extérieurs à bon escient. (Or, la RDC est un pays sous tutelle, sous occupation., et agencifié au niveau de ses ministères. Donc, il ne peut rien décider par lui-même.)

 

Un autre principe serait celui de la légitimité du pouvoir avec lequel les partenaires extérieurs veulent travailler. Ou ceux-ci considèrent que le respect des droits de l’homme, de la démocratisation participative, de la justice sociale, du pluralisme politique (piliers d’un pouvoir légitime) est un objectif illusoire dont ils ne doivent pas tenir compte au nom du capitalisme prédateur qu’ils servent ; ou ils y recourent comme base politique indispensable à la lutte contre la crise anthropologique dont souffre toute la RDC. (Or, ils voudraient travailler avec un pouvoir illégitime qu’ils ont créé après les élections piège à con de 2006. Donc, il n’y aurait rien à attendre de ce Plan.)

Un troisième principe serait la refondation de tous ces échanges et « Plans » sur autre chose que les rapports économico-financiers en reconnaissant la commune socialité (et la solidarité) comme des valeurs sur lesquelles il ne faut pas transiger.

 

A notre avis, il pourra être difficile à l’UE de repenser sa façon de faire avec la RDC. Sa prise en otage par la troïka est un handicap sérieux à la promotion de relations d’interdépendance responsable et responsabilisante. Dominée par « la démocratie du marché », elle va travailler à l’extension du Grand Domaine. Elle va contribuer à l’avancement du projet du « marché de l’Afrique de l’Est » aux dépens des valeurs qui l’ont façonnée quand elle régulait encore le capitalisme.

Avec le Plan Marshall UE, la RDC et sa partie orientale ne seront pas sorties de l’auberge. Le réseau d’élite transnational de prédation tirera son épingle du jeu après « les loyaux services » qu’il aura rendu aux « cosmocrates », ces multinationales sans foi ni loi.

Mbelu Babanya Kabudi

 

[1] P. DALE SCOTT, La machine de guerre américaine. La politique profonde, la CIA , la drogue, l’Afghanistan,…, Paris, Demi-Lune, 2012,p. 69.

[2] Ibidem.

[3] D. MITTERRAND, Le livre de ma mémoire, Paris, Jean-Claude Gawsewitch, 2007, p.408.

[4] Ibidem.

[5] Ibidem, p. 416.

[6] Pour en savoir plus, écouter la conférence de François Asselineau du 21 avril 2012 intitulée « Qui gouverne la France et l’Europe » sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=Bb8dB7d3BdE (Aperçu)

[7] Lire C. Deloire et C. Dubois, Circus politicus, Paris, Albin Michel, 2012.

[8] Lire C. Onana, Europe, crime et censure au Congo. Les documents qui accusent, Paris, Duboiris, 2012.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:24

 

 

 

KongoTimes!

Font size: Decrease font Enlarge font
image Didier REYNDERS

 

Lancer le projet d’un plan Marshall pour la RDC est louable. Mais, là où le bat blesse c’est lorsque ce fameux plan ne concerne que l’Est du pays qui passe désormais pour le centre d’intérêt de la communauté internationale. Placé à côté d’autres initiatives qui ne veulent pas prendre en compte l’ensemble de la République, ce projet laisserait un arrière-goût qui le fait passer pour un pan du plan de la balkanisation du Congo.

 

Longtemps en marge de la crise qui ronge la partie Est de la République démocratique du Congo, la Belgique a créé la surprise en proposant en marge de la 68ème Assemblée générale des Nations unies, un Plan Marshall pour la partie Est de la RDC.

 

Le projet a été soumis au président Joseph Kabila par les ministres belges des Affaires étrangères Didier Reynders et Jean-Pascal Labille de la Coopération au développement. « La Belgique est un peu l’initiateur, du fait de son expertise, mais c’est un projet collectif. La Belgique a entrepris de fédérer les efforts de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de sa propre coopération en faveur d’un développement socio-économique de l’Est de la République démocratique du Congo et de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs », a expliqué à la presse le ministre belge de la Coopération.

 

Il a expliqué que « la Belgique peut réorienter une partie de ses moyens, mais cela doit être tourné vers l’Est de la RDC » et son développement économique. « Les projets en question devraient notamment concerner les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture et du commerce transfrontalier, avec, pour la Belgique, une « forme de réorientation » des fonds de la coopération au profit des deux Kivu, mais sans abandonner les autres provinces de la République démocratique du Congo », a-t-il souligné en substance.

« L’élément essentiel, c’est d’assurer un avenir à l’ensemble de cette population et un développement socio-économique à l’ensemble de ces pays de la région des Grands Lacs », a-t-il insisté.

 

A la presse, les deux ministres belges ont indiqué que « le président Kabila s’était montré favorable à un tel projet », souhaitant plutôt « construire un pont vers le Rwanda qu’un mur » entre les deux pays. Ce qu’a du reste réitéré Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement.

 

Le projet du « Plan Marshall » pour le développement social et économique de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) « ne dérange en rien le gouvernement congolais », a indiqué le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende. « Tout cela, a-t-il soutenu, rentre dans les préoccupations de la RDC qui sait qu’elle a des problèmes sur tout son territoire, et qui est consciente du fait que le Nord-Kivu, le Nord Katanga, le Sud-Kivu, l’Ituri ont été particulièrement affectés par les destructions de la guerre et ont besoin d’une intervention plus ou moins spécifique ».

 

Selon Lambert Mende, cette idée d’apporter un soutien substantiel à la reconstruction et la stabilisation de l’Est de la RDC meurtri par la guerre d’agression ferait partie intégrante des options retenues dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 et concernerait aussi le Rwanda et l’Ouganda. 

UN PAYS A DEUX VITESSES

Si le projet de la Belgique a pour fondement l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, il y a donc de bonnes raisons de se poser des questions. L’on se rappelle que la signature de cet accord, jugé compromettant pour la souveraineté de la RDC, avait suscité de vives critiques dans l’opinion publique congolaise. Certains ont vu dans cet accord une forme voilée de la mise sous tutelle de la RDC par la communauté internationale, agissant via les Nations unies.

Et aujourd’hui, c’est sur ce même accord que la Belgique et les autres pays occidentaux proposent un plan global de reconstruction essentiellement destiné à la partie Est de la RDC. Derrière la nécessité de venir en aide aux populations meurtries de l’Est se déclinent des motivations obscures qu’il faudrait décrypter.

 

En effet, depuis plus d’une décennie, la partie Est de la RDC passe pour une zone névralgique, minée par des conflits intermittents, généralement téléguidés à partir des pays frontaliers à la RDC, notamment le Rwanda et l’Ouganda.

 

A ce jour, il s’y concentre un nombre impressionnant d’Ong étrangères. Au point que des programmes et des initiatives rivalisent soit pour venir en aide aux populations civiles, soit pour appuyer le plan de reconstruction et de stabilisation de l’ensemble de la sous-région. Le tout dernier en date est le programme Starec, soutenu par divers partenaires extérieurs, dont l’Agence britannique du développement (DFID).

 

Toutes ces initiatives se sont soldées, dans la plupart de cas, par des résultats mitigés.  Alors que la communauté internationale peine à mettre en œuvre un programme cohérent et efficace de sortie de crise dans l’Est, des pays européens, sous la conduite de la Belgique initient un programme qui vient renforcer les programmes séparatistes entre l’Est et l’Ouest de la RDC.

 

En réalité, le Plan Marshal pour la RDC va préparer le lit à la partition du pays. La RDC va fonctionner à deux vitesses. Même des pays européens qui ne sont pas en coopération avec la RDC se sont engagés à disponibiliser des fonds pour que le Rwanda et l’Ouganda, deux Etats à part entière, soient engagés dans un partenariat sous régional avec une partie du territoire de leur voisin, ci-devant la RDC.

 

Nous l’avons toujours dit et nous ne cesserons pas de le dénoncer, toutes ces bonnes intentions-en apparence- plantent le décor qui se prête bien au démantèlement de la RDC. Les initiateurs de tous ces beaux projets voudraient faire gober l’idée selon laquelle, le partage des ressources naturelles de la RDC entre les pays des Grands Lacs contribuerait au retour de la paix dans la sous-région. Que nenni ! Au contraire, cela va donner un sceau officiel au pillage et favoriser l’annexion des deux Kivu avec, en toile de fond, l’organisation depuis peu de l’implantation des nouvelles populations en lieu et place des autochtones chassés de leurs terres et condamnés à l’errance.

Si aujourd’hui la question économique est le fond du problème, qu’a-t-on fait des motivations ethniques de la crise tant vantées autrefois ? L’opinion congolaise n’a pas la mémoire courte.  Elle est assez éveillée pour faire échec à toute entreprise qui pue le cadeau empoisonné.

 

[lePotentiel

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:49

 

 

 

GOMA (Xinhua) - Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU, arrivée dimanche à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a lancé une mise en garde contre les groupes armés qui troublent l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Lundi 7 octobre 2013 | 21:33 UTC

 

La délégation a exprimé la volonté de l'ONU de faire face à tout groupe armé qui tentera d'empêcher le retour de l'est de la RDC à la paix.

"L'action des Nations Unies ne cible pas seulement le M23 mais également toutes les forces négatives qui essaient d'empêcher le retour de la paix et de la sécurité dans cette région. Les Nations unies ont démontré une détermination et une intransigeance face aux mouvements qui tentent d'empêcher le retour de la paix dans cette région", a déclaré un des chefs de cette délégation, le Marocain Mohammed Loulichki. Juste après leur atterrissage, les membres de la délégation sont allés dans la partie est de la ville de Goma pour visiter la colline dite des "Trois antennes", d'où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par la Brigade d'intervention de la Monusco, avaient délogé les rebelles du M23 en août dernier.

Pour le diplomate marocain Mohammed Loulichki, cette offensive avait démontré la détermination des Nations Unies à ramener la paix dans cette zone.

Pour sa part, le chef de bureau de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) au Nord-Kivu, Ray Torres, a indiqué que la résolution 2098 a été pour la première fois appliquée lors des combats qui ont opposé les militaires aux rebelles à "Trois antennes".

"Après l'étape de Goma, ces ambassadeurs du Conseil de sécurité de l'Onu se rendront à Kigali au Rwanda, à Entebbe en Ouganda et à Addis-Abeba en Ethiopie, où ils s'entretiendront avec les autorités éthiopiennes et celles du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA)", a souligné M. Loulichki

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:14

 

 

 

Font size: Decrease font Enlarge font
image Yoweri MUSEVENI et Paul KAGAME

 

Le ciel s’éclaircit au-dessus de la RDC. Sentant leur fin approcher les balkanisateurs opèrent désormais à découvert. Un accord qui empiète sur la souveraineté de la RDC et pire consacre la cession des pans entiers du territoire national est sorti des entrailles de la facilitation. Aguerris, les Congolais dénouent tous les pièges de front. Les pourparlers de Kampala consacrent la fin d’une époque, celle où les Congolais avalaient les couleuvres rwandais, ougandais, …, sans broncher. Echec et mât pour Museveni, la balkanisation ne s’opérera pas avec l’accord des Congolais.

Désigné par ses pairs de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) pour jouer au facilitateur des pourparlers que ces derniers avaient imposés à Kinshasa et au M23 , le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni s’est cru investi du manteau de « Bismarck » africain. Après avoir pratiqué la politique de l’autruche par l’entremise de son ministre de la Défense, Yoweri Museveni vient de faire tomber le masque en reprenant en main la direction des affaires. Why ?

Voyant que le drame qu’il a monté avec son complice rwandais sous la bénédiction de leurs parrains anglo-saxons tardait  à livrer son épilogue, il a finalement choisi d’opérer à visage découvert. Ce qui se tramait depuis la guerre d’agression de 1996, vient d’éclater au grand jour : la partition du Congo. Cela à la faveur de la reprise des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23. Appelés à se clôturer dans les 14 jours, la rallonge n’a pas pu permettre un atterrissage en douceur.

Groupe armé créé de toutes pièces par le duo Kigali-Kampala, le M23, arrière petit-fils de l’AFDL, a fait languir son interlocuteur (Kinshasa) dans le dialogue rouvert il y a quelques mois dans la capitale ougandaise. Sous la dictée de ses parrains, le M23 a présenté un cahier de charges qui s’adaptait au rythme de l’évolution de la situation sur le terrain en RDC et en rapport avec les pressions internationales.

Lassé de jouer la comédie sans progresser d’un seul pas, Yoweri Museveni a pété les plombs en imposant à la délégation de Kinshasa un projet d’accord qui fait la part belle au M23. C’est le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre de paix d’Addis-Abeba,  François Muamba, qui l’a révélé à l’opinion nationale et internationale. Se confiant à radio okapi le 3 octobre, François Muamba a craché son ras-le-bol : « la délégation de Kinshasa  est déçue et constate que les quatorze jours impartis pour les discussions, ont été consacrés à du théâtre, à du cosmétique ». Son avis est que les discussions de la capitale ougandaise « ne sont pas prêtes à aboutir à un accord ».

Le problème c’est qu’en fait d’accord, le ministre ougandais de la Défense, facilitateur désigné par Kaguta Museveni a tenté d’ «imposer un document qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC». Un jeu de mauvais goût qui, selon François Muamba, ne pourra jamais être accepté par le gouvernement congolais. Ce dernier a tranché dans le vif : «Même si on doit négocier pendant dix ans, personne ne nous fera signer des choses de cette nature là. Personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni ou autre chose». 

Bien plus, Cyrpus Kyonga a agi comme à l’époque de la Conférence de Berlin, maladroitement, sans se préoccuper de précautions d’usage. François Muamba rappelle, dépité  que la seule chose qui intéressait le médiateur ougandais  n’était pas la fin de la guerre, que le M23 dépose les armes. Tout avait subitement changé : « C’était plutôt quel type de rapport il fallait faire à New-York, le 23 septembre dernier, c’est-à-dire quelques jours après. Pour rédiger ce rapport à présenter en marge de la récente session ordinaire de l’assemblée  général de l’Onu, on nous a mis dans une salle, on a fait des photos, on a fait des trucs, et puis finalement on nous a donné un soit disant ordre du jour comportant dix points»

Qu’est-ce cette attitude de Kampala veut traduire ? Deux choses.   

La première, c’est que les balkanisateurs ont raté l’occasion de couvrir leur filleul. Tout devient clair désormais : le M23 n’est pas une rébellion au pouvoir de Kinshasa ;  au contraire, il s’illustre comme le bras séculier de tous ceux qui, en RDC, en Ouganda, au Rwanda et outre-Atlantique, ont planifié la disparition de l’ex-Colonie belge. S’assumant, ces derniers ont oublié leur rôle d’arbitre pour endosser les thèses défendues par procuration par le M23.

L’on se souviendra qu’après que les dirigeants de la région des Grands Lacs aient  demandé la reprise des pourparlers de Kampala, les militaires M23 s’étaient dits  prêts  à désarmer et retourner à la vie civile, à la condition que les FDLR soient neutralisés et que les réfugiés congolais de souche rwandaise retournent au pays. Ils ont banalisé les crimes commis dans l’Est du pays et demandé une amnistie collective. En plus, le M23 avait exigé qu’il lui soit accordé de gérer pendant cinq ans renouvelables, le territoire actuellement sous son contrôle.

La deuxième, c’est que le temps qui passe ne leur est plus favorable, du moment que le pot aux roses a sauté aux yeux de tous. La sous-traitance a été découverte. Par conséquent, ils sont aux abois et s’agitent comme des diables dans un bénitier. Comme exutoire, ils font feu de tout bois.

Le duo Kagamé-Museveni aux abois

En optant pour cette stratégie, Kigali et Kampala ont franchi une étape supplémentaire dans leur entreprise de balkanisation de la RDC. L’opiniâtreté avec laquelle ces deux capitales traitent de la question congolaise sans aucun respect pour sa souveraineté et l’intégrité de son territoire, malgré l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba laisse dubitatif. Cette attitude viole justement cet instrument qui visait la paix dans la sous-région.

A la manière d’une course-relais, Kagame et Museveni jouent présentement leur dernière partition. Quand au Conseil de sécurité, Kagame tente de contrôler la situation en poussant ses parrains anglo-saxons à bloquer les résolutions allant dans le sens de condamner ses crimes en RDC, Museveni de sa part, tente de blanchir le M23 et de lui offrir une sortie honorable, sanctionnée par l’occupation d’un pan entier du territoire congolais.

A tout prendre, c’est la fin d’une époque et de son esprit. La recolonisation est une barbarie en plein 21ème siècle.  La RDC est un pays indépendant et souverain ; il a droit de bénéficier de la part de tous les membres des Nations unies le soutien et la protection prévus par la Charte de l’Onu.

Les Etats-Unis qui ont sanctionné Kigali pour enrôlement d’enfants soldats, ne devraient pas se limiter en si bon chemin. La sanction doit toucher tous les acteurs qui ont opéré ces recrutement ou ceux qui les ont facilités. Joseph Kabila, du haut de la tribune de l’assemblée générale de l’ONU n’a pas demandé mieux.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de chickomwamba.over-blog.com(Tété - Diulu)
  • : Laboratoire d'intelligence, renseignements et coaching politique."Là où il y a la volonté, il y a toujours un chemin."
  • Contact

Profil

  • chickomwamba.over-blog.com(Tété - Diulu)
  • Président de "Debout pour le Congo", Coordinateur de "Réfléchissons ensemble" et Secrétaire rapporteur de FOSPEKA.Président de l'ASBL "Le BERCEAU". Homme intègre et grand défenseur des droits des hummains.
  • Président de "Debout pour le Congo", Coordinateur de "Réfléchissons ensemble" et Secrétaire rapporteur de FOSPEKA.Président de l'ASBL "Le BERCEAU". Homme intègre et grand défenseur des droits des hummains.

Recherche

Liens